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Les approches historiques du cancer

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1/ Le « sirop pour le cancer »
(formule simplifiée) du dr. Eli G. JONES (USA) :
  • Scrofularia nodosa (si) 1D
  • Phytolacca decandra (k) 2D
  • Juniperus communis (ch1) 3D aa QSP 60 cc

qui peut toujours représente, en l’absence de BNS, une formule simple de drainage efficace (15 gouttes/jour, le soir).

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Eli G. Jones (médecin homéopathe américain du début du 20 ème siècle) insiste sur le bon effet adjuvant des traitements locaux. Il préconise d’utiliser :

  • pommade de pénétration superficielle : Galega off. TM dans une pommade au chlorure de Zinc
  • pommade de pénétration profonde : Sanguinaria off. TM + Santalum 1DH dans une pommade au chlorure de Zinc
  • cataplasme (pour les tumeurs indurées) : Ulmus campestris + Linum usit. + Lobelia infl. + Laurus nobilis + Hamamelis.

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2/ Arthur Hill GRIMMER (USA, 1874-1967)

préconise lui les différents sels de Cadmium (métal toxique, cancérigène) en dilutions jusqu’à la XMK, avec – semble-t-il – des résultats étonnants (The Collected Works of Arthur Hill Grimmer, 890 pages, Published by Hahnemann International Institute for Homeopathic Documentation, 1996) :

« In the last two years since my study and application of the Cadmium salts, my losses have been greatly reduced. I believe that any advanced case of carcinoma will need Cadmium in some form, dependent on the symptoms of the individual, before a cure can be effected. « 

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3/ Les « Métaux de Vernes »

Ces remèdes ont été développés en France, dès les années 1930 (cf. Prof. A. VERNES 1879 – 1976, directeur de l’Institut prophylactique de Paris), à une époque ou la chimiothérapie n’existait pas, parallèlement à la « cancérométrie » (tests biologiques se voulant spécifiques de l’évolution du terrain cancéreux. Parmi ces tests on utilisait : les Euglobulines acides et le test à l’Acétate de Cuivre).

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Le pr. Vernes fit la constatation que de nombreux sels possédaient une action normalisante sur les paramètres de la cancérométrie, ce bon effet n’était pas constant : il variait d’un patient à l’autre et sa durée d’action était assez brève (une dizaine de jours en moyenne). Il avait donc sélectionné un ensemble de quinze métaux et métalloïdes qu’il utilisait en cures de 10 jours, répétées en fonction des résultats de la « cancérométrie » :

  1. Carbone colloïdal       … proche de Carbo animalis (adénopathies cancéreuses)
  2. Chlorure de Praséodyme (terre rare) … proche de Chromicum acidum (tumeur ulcérée, avec écoulement fétide)
  3. Anhydride Sélénieux … Sélénium (anti-oxydant)
  4. Acide chloro-Iridique …  proche de Iridium (au) tumeur utérine, épuisement et névralgies
  5. Chlorure d’Or … Aurum muriaticum (métastases osseuses)
  6. Tétrachlorure de Platine … Platina (au) cancers hormono-dépendants
  7. Sesquichlorure de Chrome … Chromicum acidum
  8. Nitrate d’Uranyle … Uranium nitricum (ag)
  9. Acide OsmiqueOsmium (sorte de Fer lourd)
  10. Trichlorure de Vanadium … Vanadium (ph) K du rein et du sein
  11. Chlorure de Palladium … Palladium (au) K hormono-dépendants
  12. Acétate de Plomb … Plumbum aceticum (le plus toxique !) troubles sensitivo-moteurs des syndromes néoplasiques
  13. Borate de sodium … Borax (na) aphtes
  14. Chlorure de Rhodium … Rhodium (hg) douleurs rhumatismales
  15. Chlorure de Magnésium … Magnesia muriatica (hépatomégalie, ictère)

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Hypothèses d’action :                                              

  1. effet cytostatique par effet toxique sur les tissus en croissance anarchique (métaux lourds, le Plomb en particulier)
  2. par marquage des cellules tumorales (cyto captation ?), favorisant leur phagocytose par les défenses naturelles de l’organisme, car les tumeurs expriment peu leur HLA (pour le SRE, le cancer est en partie immuno-invisible)
  3. immuno-stimulant non spécifique (ex. Carbone colloïdal)
  4. par effet de détoxication (cas du magnésium et du Sélénium)

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A noter que dans les années 1990 nous avons testé directement, sur le sérum d’une centaine de patients cancéreux, ces 15 sels (méthode des BNS : nous tenons ces travaux à disposition des chercheurs qui voudraient développer cette approche). Nous avons alors fait une découverte étonnante : ceux-ci se divisent en deux familles distinctes :

  1. 4 sels aux profils très proches, floculant avec les tests acides (Alpha 1 et 2 du protidogramme) = Aurum mur. / Carbone colloïdal / Plumbum aceticum / Uranium nitricum
  2. les onze autres, également aux profils proches les uns des autres, migrants avec les tests basiques (Bêta et Gamma du protidogramme).

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Bibliographie :

  • « Traitement des cancers par la méthode de Vernes » J. Janet (ed. Bio-nat. 1979)
  • « Les solutés de Vernes » A. Mistiaen (Revue « Etudes » n°35, 1988)

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4/ L’immunothérapie par « abcès de fixation »

(à rapprocher de la BCG-thérapie utilisée par les classiques dans le K de la vessie) par le « vaccin Friedmann » (MCH) ou le « vaccin de Maruyama » (anti lépreux).

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5/ La « Syndrolysine« 

Substance à caractère antibiotique et  immunostimulante préparée à partir de la « gale du hêtre » (champignon – Smith et Townsend 1923) en injections sous-cut. tous les 3 à 6 jours, à doses progressives, selon l’urgence du cas (surtout utilisée en médecine vétérinaire). On peut rapprocher de ce remède végétal le « Tchaga » parasite du bouleau, largement utilisé en URSS.

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6/ Les Sérocytols

Vaste gamme de sérums anti-tissulaires du dr. Jean Thomas (1902-1977), qui constituaient de bons stimulants de la défense immunitaire (gouttes, suppositoires et amp. injectables intradermiques) et des décongestionnants tissulaires efficaces (à commander en Suisse) … Dans les situations tumorales, on utilisait surtout : « SRE« , « Foie« , « Emonctoires », »Pulmo-neural », « Lympho » et « Neuro-vasculaire » (si douleurs). Production arrêtée en 2015 !

NB. Comme pour l’organothérapie, il ne fallait jamais utiliser l’organe siège du cancer, sous peine d’une aggravation parfois dramatique !

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7/ La méthode du dr. GERNEZ

(hydrate de chloral + Colchicine + réduction alimentaire) :

Episode #4 – Dr Willem & Dr Gernez

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8/ Le « Carzodelan »

(dr. Gaschler 1938), association de trois enzymes (lipase, protéase et amylase), ampoules de 2 cc, injectées 2 à 6 fois/semaine a un bon effet antalgique et anti-inflammatoire dans les cancers évolués.

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9/ Le sirop d’Aloes arborescent

du père Romano Zago (Brésil), peut avoir, par effet cortisone-like, un certain effet suspensif des cancers évolués :

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9/ Les « Physiatrons » du dr. Jean Solomides 

Ce sont des aldéhydes (savons) « doppés », utilisables :

— per os (codes : DH8, DH9),

— par voie rectale (codes : CH5, CH6, CH10)

— et par voie IV (codes : CH3, CH7, CH15), qui sclérosait rapidement les veines employées !

Cette méthode, qui semble avoir apporté quelques résultats (diminution des volumes tumoraux) a eu son heure de gloire, nous parait à présent dépassée (J. Solomidès est décédé en 1979).

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10/ L’amygdaline 

La vitamine B17, extraite des noyaux d’abricots a été un temps proposée comme anti-cancéreux : attention à l’intoxication au cyanure, cf. 20minutes.fr, 13 septembre 2017 (article reprenant cette étude de cas anglaise : An unusual presentation of chronic cyanide toxicity from self-prescribed apricot kernel extract, BMJ Case Reports, 11 septembre 2017)

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11/ Les trois acides du dr. Lefol

L’utilisation d’un mélange des acides tri-chloro, tribromo et trifluoro-acétique en 5 et 6CH semble améliorer la fatigue et les douleurs des patients cancéreux.

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12/ Le bicarbonate de soude

Attention à le pas croire à des rèves … En 2018, le Dr Tullio Simoncini, oncologue italien, est condamné à 5 ans et demi de prison pour avoir tué l’un de ses patients … avec du bicarbonate de soude !

Le Dr Simoncini pensait que le cancer, de manière générale, était causé par un champignon, et que le bicarbonate de soude permettrait de l’éradiquer. Il a alors convaincu un jeune patient atteint d’un cancer du cerveau de se soigner avec des injections de bicarbonate de soude par voie intraveineuse. Après deux jours de traitement, le patient est décédé d’une grave alcalose métabolique, c’est-à-dire une altération du pH sanguin due à l’injection du bicarbonate de soude.

Bien sûr, il s’agit d’un cas extrême…

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13/ Citons également le « Cartilage de requin« ,

supposé contenir des facteurs inhibiteurs de l’angiogénèse (idem Avasta, classiquement utilisé). Une étude publiée dans le « Journal of the National Cancer Institute » l’a testé comparativement à un placebo chez des patients (379) atteints  de cancer pulmonaire à petites cellules. Les résultats n’ont pas été très probants : moyenne de survie avec cartilage = 14,4 mois, avec placebo = 15, 6 mois !

 

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