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La maladie de Crohn 

également appelée « iléite » ou « colite ulcéreuse »

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C’est une maladie inflammatoire chronique (auto-immune) de l’intestin (voir chapitre « MICI ») pouvant atteindre tous les segments du tube digestif (de la bouche à l’anus), avec une nette prédilection pour l’iléon terminal. La maladie se déclare préférentiellement entre 20 et 40 ans, elle évolue par poussées entrecoupées de rémissions. Elle peut toucher n’importe quelle partie, de la bouche à l’anus, provoquant aux endroits touchés des ulcères (plaies), des fistules (trous), voire le cancer du côlon (dans le gros intestin).

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À chaque poussée, la victime souffre de douleurs aux endroits touchés, de fièvres, d’une grande fatigue, et bien sûr de toutes sortes de problèmes digestifs (diarrhée, saignements), quand elle parvient encore à manger.

L’inflammation de l’intestin est parfois telle que la paroi grossit jusqu’à obstruer le passage de la nourriture. On parle alors d’occlusion intestinale (fermeture). Les conséquences sont abominables, pouvant aller (âme sensibles, ne lisez pas la suite de cette phrase) des vomissements jusqu’à des remontées d’excréments par la bouche, et la mort du patient si une opération chirurgicale n’est pas pratiquée pour déboucher.

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Le traitement est alors aussi brutal que simple : on coupe la partie de l’intestin qui s’est trop enflammée et qui a rétréci (les médecins appellent cela la « sténose ») et on recoud les deux parties saines de l’intestin. Malheureusement, ces deux parties saines ne tardent pas à s’enflammer à leur tour. Le patient, qui a encore plus de mal à digérer qu’avant puisque son intestin a été raccourci, n’a absolument pas été guéri par l’opération.

C’est donc une opération indispensable dans l’urgence, mais qui aggrave encore la situation.

Si le malade se plaint trop, on lui donne des médicaments antidouleur, sachant que leur efficacité est limitée et provisoire. On peut aussi lui donner de la cortisone ou des produits dérivés pour diminuer l’inflammation, mais l’effet est provisoire lui aussi car l’accoutumance est rapide. Dans les cas les plus graves, on donne des antibiotiques et des médicaments qui suppriment les réactions du système immunitaire, puisque c’est lui qui provoque l’inflammation. L’énorme inconvénient de ces traitements est qu’ils consistent précisément à détruire vos défenses naturelles. Les symptômes de votre maladie de Crohn reculent, mais vous risquez d’attraper toutes les infections qui passent à votre portée.

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Ajoutez à toutes ces calamités que la maladie de Crohn s’étend parfois à d’autres zones du corps : les inflammations, les ulcères peuvent apparaître partout sur le corps et même dans les yeux.

Or, la triste vérité est que personne ne sait quelle est la cause de la maladie de Crohn, et qu’aucun traitement n’existe. Comme toujours dans ces cas là, certains scientifiques se croient tirés d’affaire en déclarant que la cause est « génétique », autrement dit c’est la faute à pas de chance, vous avez tiré les mauvais gènes à la loterie des spermatozoïdes et des ovules… En réalité, là encore, les choses sont complètement floues, des dizaines de gènes (70 pour être précis) ont été identifiés comme plus fréquents chez les gens touchés par la maladie de Crohn. Mais comme on ne peut changer ses gènes comme on change de chaussettes, ça n’avance de toute façon à rien.

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Les causes en sont multiples, la vaccination paratyphoïde (TAB-DT), largement répandue dans les armées et le service de santé a certainement sa part de responsabilité (tableau de typhoïde chronique). On pourra donc utiliser pour commencer : Para typhoïdinum B ou Luesinum.

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De plus, 20 % des personnes touchées par la maladie de Crohn sont hospitalisées au moins une fois par an, ce qui est un fardeau terrible quand vous avez des responsabilités familiales, professionnelles ou sociales.

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Symptomatologie = diarrhée chronique (5 à 8 selles par jour), douleurs abdominales, fébricule et perte de poids. Ses symptômes sont proches de la RCH au début, mais alors que celle-ci saigne, intéresse surtout le colon gauche et évolue par poussées, le Crohn est plus chronique et a des complications infectieuses qui peuvent s’organiser en fistules. En outre, elles présentent toutes deux : 

  1. une répercussion osseuse : l’ostéoporose qui peut survenir, même en dehors de toute corticothérapie, et des manifestations articulaires (axiales ou périphériques) s’observent dans 30% des cas. Une supplémentation en Fer (Spiruline) + vitamine B12 (anémie), Calcium + Vit. D (risque osseux) devra être envisagé.  
  2. une fréquence augmentée de cancers digestifs (grêle = 30% après 25 ans d’évolution) et de lymphomes.

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La biologie montre un syndrome inflammatoire banal : CRP et VS augmentés, leucocytose et polynucléose. Le diagnostic s’effectuera par iléocoloscopie + biopsie (ulcérations aphtoïdes), mais il n’y a pas de corrélation stricte entre rémission clinique, biologique et endoscopique ! 

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Diagnostic différentiel : la maladie de Verneuil, la tuberculose iléo-cæcale, une iléite infectieuse, une colite iatrogène (AINS ou radique), une sigmoïdite diverticulaire, un cancer colique …

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Pensez à une maladie de Crohn en cas d’aphtes buccaux ou de lésion ano-périnéale récidivante : c’est son mode de révélation dans 30% des cas (fissure, ulcération, abcès, fistule ou sténose … les abcès se chronicisent pour se fistuliser en des orifices cutanés multiples avec placard inflammatoire).

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Langue d’un patient avec une maladie de Crohn évolutive, ayant bénéficié (?!) d’une colectomie totale …

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Le traitement classique repose sur les salicylés (Pentasa), les corticostéroïdes (1 mg/kg/jour) au long cours (attention aux complications virales) et les immuno-suppresseurs (azathioprine ou méthotrexate). Une phase d’alimentation sans résidus ou même uniquement parentérale est proposée dans les phases de poussées.

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Le traitement chirurgical (résection de 30 cm d’iléon) est utilisé en dernier recours. Des anticorps anti TNF (dont Infliximab qui a obtenu une AMM) sont actuellement à l’étude : 2/3 de sujets répondeurs, mais il existe une atténuation de la réponse lors des retraitements.

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Ces patients ont un profil psychologique particulier : la majorité de ces patients refuse le statut de « malade chronique », ils conservent une activité professionnelle à temps complet (90%) et ont une réussite sociale en moyenne meilleure que celle de la population générale (problématique luétique – Rein ?).

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Même s’il n’y a aucune pilule miracle, aucune piqûre magique, voici le plan de bataille à suivre pour vivre le mieux possible avec la maladie de Crohn.

1. Arrêter le tabac

Si vous fumez, arrêtez de toute urgence : le tabac est le seul facteur dont il a été clairement établi qu’il aggrave la maladie de Crohn (contrairement à une action plutôt bénéfique dans la RCH ?!).

2. Connaissez votre alimentation de façon scientifique

Ainsi qu’indiqué ci-dessus, les médecins n’ont pas la moindre idée des aliments qu’il faut éviter quand on a la maladie de Crohn. Faites un bilan des intolérances alimentaires : IMUPRO Screen !

3. Soignez votre tube digestif

Votre tube digestif souffre. Faites tout ce que vous pouvez pour l’apaiser. le BNS est indispensable ! Parmis les plantes qui calment le mieux les poussées de Crohn, il faut remarquer la REGLISSE (Glycyrrhiza glabra).

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4. Plantes et compléments nutritionnels

Les plantes et certains nutriments sont vos alliés indispensables dans la maladie de Crohn :

  • La REGLISSE (Glycyrrhiza glabra) en poussée, à éviter chez les patients hypertendus
  • La tisane de camomille allemande (Matricaria recutita). Son efficacité est officiellement reconnue en Allemagne par la Commission qui examine les vertus médicinales des plantes. La camomille allemande peut aussi être utilisée sous forme d’extraits secs (gélules).
  • La Boswellia Serrata, plus connue sous le nom d’encens, est une résine utilisée depuis des millénaires en Inde, au Moyen-Orient, en Afrique, et chez nous dans les églises où elle est brûlée pour en faire un parfum. Dans le cadre de la maladie de Crohn, elle est utilisée sous forme de capsules de 300 à 400 mg de Boswellie en extrait standardisé à 37,5 %, trois fois par jour. Selon une étude réalisée en 2001, elle serait aussi efficace que la mésalazine, un des médicaments classiques utilisés pour traiter la maladie de Crohn, mais sans aucun de ses effets indésirables [5].
  • La poudre d’absinthe est également un traitement très prometteur contre la maladie de Crohn. Une étude en double-aveugle contre placebo a été réalisée en 2007. Elle a montré une très nette amélioration des personnes traitées, en complément des traitements médicaux conventionnels [6]. Selon une étude réalisée en 2010, cette efficacité tient au fait que la poudre d’absinthe diminue les facteurs d’inflammation TNF-alpha. Le produit utilisé dans ces études était un produit breveté appelé Sedacrohn [7].
  • La complémentation nutritionnelle en fer assimilable (type FERRO-MAX) est souvent nécessaire, les saignements gastro-intestinaux de la maladie de Crohn provoquant souvent une anémie ferriprive. Cette anémie doit toutefois être confirmée par un médecin avant tout traitement, la supplémentation en fer étant nocive lorsqu’elle n’est pas nécessaire (le fer, comme le cuivre, est un élément qui nuit autant quand il est en excès que quand il manque).

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Remèdes homéopathiques spécifiques de la maladie de Crohn en phase aiguë (30 CH) =

Arsenicum album (as)

  • Estomac : Ne supporte pas la vue ou l’odeur des aliments. Grande soif; boit beaucoup, mais peu à la fois. Nausées, haut-le-cœur, vomissements, après avoir mangé ou bu. Anxiété au creux de l’estomac. Douleur brûlante. Envie d’acides et de café. Brûlures d’estomac; englout des substances acides et amères qui semblent lui écorcher la gorge. Éructations de longue durée. Vomissements de sang, de bile, de mucus vert ou brun-noir mêlé de sang. Estomac extrêmement irritable; Gastralgie au moindre aliment ou boisson. Dyspepsie due au vinaigre, aux acides, à la crème glacée, à l’eau glacée, au tabac. Peur terrible et dyspnée, avec gastralgie ; des malaises avec froid glacial et grand épuisement. Tout ce qui est avalé semble se loger dans l’œsophage, qui semble fermé et rien ne passerait. Effets néfastes du régime végétal, des melons et des fruits aqueux en général. 

  • Abdomen.–Douleurs rongeantes, brûlantes comme des charbons ardents; soulagé par la chaleur. Foie et rate hypertrophiés et douloureux. Ascite. Ventre gonflé et douloureux. 

  • Rectum.– Protrusion douloureuse et spasmodique du rectum. Ténesme. Douleur brûlante et pression dans le rectum et l’anus.

  • Selles petites, offensantes, sombres, avec beaucoup de prostration. Pire la nuit, et après avoir mangé et bu; Dysenterie sombre, sanglante, très offensive. Corps froid comme de la glace. Les hémorroïdes brûlent comme du feu; soulagé par la chaleur. Peau excoriée autour de l’anus.

Bryonia alba (ph)

  • Nausées et évanouissements en se levant. Faim anormale, perte de goût. Soif de grands courants d’air. Vomissements de bile et d’eau immédiatement après avoir mangé. Pire, les boissons chaudes, qui se vomissent. Estomac sensible au toucher. Pression dans l’estomac Affections dyspeptiques pendant la chaleur estivale. Sensibilité de l’épigastre au toucher.

  • Abdomen : Région du foie enflée, douloureuse, tendue. Douleurs brûlantes, points de suture ; pire, pression, toux, respiration. Tendresse des parois abdominales.

  • Constipation ; selles dures, sèches, comme brûlées ; paraissent trop grands. Selles brunes, épaisses, sanglantes ; < le matin, en bougeant, par temps chaud, après s’être réchauffé, en buvant froid, à chaque période de chaleur.

— Cadmium sulf. ou Cadmium bromatum (zn) brûlures digestives, asthénie, parésies, évolution tumorale.

Lycopodium (al)

  • Estomac : Dyspepsie due aux aliments farineux et fermentescibles, choux, haricots, etc.. Aversion pour le pain, etc. Désir de sucreries. La nourriture a un goût aigre. Éructations acides. Grande faiblesse de la digestion. Boulimie, avec beaucoup de ballonnements après avoir mangé, avec un goût amer dans la bouche. Impossible de manger des huîtres. Se réveille la nuit en ayant faim. Les éructations brûlantes  montent jusqu’au pharynx qui y brûle pendant des heures. Aime manger et boire chaud. Pire nuit.

  • Abdomen : Immédiatement après un repas léger, l’abdomen est gonflé, plein. Sensation constante de fermentation dans l’abdomen, côté supérieur gauche. Sensible au foie. Taches brunes sur l’abdomen. Douleur lancinante dans le bas-ventre de droite à gauche.

  • Selles dures, difficiles à expulser, hémorroïdes très douloureuses au toucher.

— Veratrum alb. (as) colique aiguë avec crampes abdominales et diarrhée aqueuse, sueurs froides et faiblesse. Selles grosses, avec beaucoup de force jusqu’à épuisement, avec des sueurs froides.  

— Nux Moschata (ba)

  • Estomac : Excessivement gonflé. Dyspepsie flatulente. Hoquet et envie de nourriture très assaisonnée.

  • Abdomen : Faiblesse paralytique des intestins. Énormément distendu. Les selles sont molles et pourtant incapables de les expulser, même avec de longs efforts. Malaise pendant ou après la selle. Pieux saillants.

    — Podophyllum (s)

    • Elle affecte principalement le duodénum, ​​l’intestin grêle, le foie et le rectum. Gastro-entérite avec douleurs coliques et vomissements bilieux. Les selles sont aqueuses avec du mucus gélatineux, indolores, abondants. Jaillissant et offensant.

    • Estomac : éructations chaudes et acides ; nausée et vomissements. Soif de grandes quantités d’eau froide. Vomissements de mucus chaud et mousseux. Brûlures d’estomac; haut-le-cœur ou haut-le-cœur. Vomissement de lait.

    • Abdomen : distendu ; chaleur et vide. Sensation de faiblesse ou d’affaissement. Ne peut s’allonger confortablement que sur le ventre. Région du foie douloureuse, meilleure partie frottante. Rumbling et déplacement des flatulences dans le côlon ascendant.

    • Rectum : Diarrhée de longue date ; tôt le matin; pendant la dentition, avec des joues chaudes et brillantes pendant le bain ou la toilette; par temps chaud après les fruits acides. Le matin, diarrhée indolore lorsqu’elle n’est pas due à une stase veineuse ou à une ulcération intestinale. Vert, aqueux, fétide, abondant, jaillissant. Prolapsus du rectum avant ou avec les selles. Constipation; argileux, dur, sec, difficile. Constipation alternant avec diarrhée. Pieux internes et externes.

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On peut aussi penser à : China (as) diarrhée épuisante et tendance anémique, Gambodgia (mg), Nitricum acid. (ac) fistule anale …

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Un Bilan Nutrition-Santé va permettre de quantifier les différents aspects du problème et de choisir un draineur végétal adapté.

Si vous souhaitez réaliser un BNS12 ou 24, cliquez sur ce lien : www.mybiobox.com

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Le potentiel évolutif de la maladie se maintient à long terme : la maladie rechute périodiquement !

  1. après 3 ans d’évolution, 1/3 des malades est en poussée, 1/3 en rémission sous traitement, 1/3 sans traitement
  2. 20 ans après le diagnostic, les chiffres sont de ¼, ½ et ¼, mais 80% des patients ont nécessité une intervention chirurgicale. Quelques-uns ont eu un adénocarcinome iléal ou colique (8%), d’autres une thrombose veineuse, des occlusions, des perforations ou fistules (entéro-génitales ou anopérinéales) …

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Organo et Sérothérapie : « HEPATIMA » surtout (étude suisse sur 18 mois : 80% d’amélioration)

Le FOIE est un acteur capital de régulation des auto-immunités (cf. cycle de Jayle, par feed-back sur les excès d’AC). Il faudra donc arrêter définitivement l’alcool et les médicaments hépato-toxiques (statines, fibrates, Roaccutane, IPP …)

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Etude de cas de maladies de Crohn étudiées avec suivi par les BNS :

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1/ Une patiente suivie de 2011 à 2016 :

Mme Loulette B., née en 1937, souffre d’une maladie de Crohn depuis 30 ans. Elle a subit une colectomie gauche en 1978. Traitée longtemps à la cortisone (1,60m pour 66 kg), elle est actuellement à l’actapulgite, à l’Asacol (salicilate) et Pantoprazol (IPP si brûlures d’estomac). Elle se plaint de douleurs abdominales diffuses et d’épisodes de diarrhée, traités par des doses de Morphine.

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Le premier BNS montre un état inflammatoire sub.aigu (hyper Alpha1+2), un stress oxydatif (Euglobulines élevées) et des tests lipidiques perturbés. Une prescription de BARDANE (Arctium lappa) + sels de sodium (Natrum aceticum + Natrum bromatum + Natrum selenicum 6DH) améliore le tableau clinique.

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Revue l’année suivante : plus que 2 à 3 selles par jour, presque normales. Le second BNS montre une amélioration nette de tous les paramètres. Une cure de pro et pré biotique est essayée, avec des sels de soufre (Magnesia sulfurica + Natrum sulfuricum + Zincum sulfuricum 6DH).

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Revue l’année suivante : va bien. Le BNS de contrôle fait apparaitre un état d’acidose sur sécheresse (hypo Alb. / hyper Alpha1), qui se manifeste par des douleurs tendino-musculaires, rachidiennes essentiellement (cervicale et lombo-sacrées). Une prescription d’ONAGRE (Oenothera biennis) et de CURCUMA améliore le tableau clinique.

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Revue l’année d’après : retour de quelques épisodes de diarrhée et douleurs, calmées par du CHRYSANTHELLUM (Chrysanthellum americanum) et de l’HE naturelle de SERPOLET appliquées sur le ventre, à la demande.

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Revue en 2016, car elle a pris du poids (72 kg) et se plaint de ne plus supporter les légumes et les fruits (mais assez bien le chocolat !). On découvre en l’interrogeant que la situation a décompensé depuis une fracture de l’épaule il y a 3 mois, durant laquelle elle a pris des AINS (qui irritent l’intestin et font grossir !).

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Cas n°2 = Homme 38 ans, déjà opéré 3 fois

Paramètres perturbés =

  • Elevés : Ammonium (Lycopodium : sécheresse tissulaire) et Arsenicum (difficulté à se détendre)
  • Bas : Acide (fissure anale)

Traitement proposé = THEA CHINENSIS (précurseur GABA) + SILICEA 6DH (sel de Schüssler)

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Cas n°3 = Enfant de 15 ans, sous immunosupresseur (Imurel) + corticoïde, régime sans sel et sans résidu

Paramètres perturbés = bilan hypo typique des immunospressions !

— Bas : Albumines (sécheresse tissulaire/maladie organique) et Magnesia (douleurs chroniques)

Traitement proposé = REGLISSE (Glycyrrhiza glabra) + SILICEA 6DH (sel de Schüssler)

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Cas n°4 = Homme 42 ans, Crohn sous immunosupresseur (Imurel) + corticoïde depuis un an (léger surpoids)

Paramètres perturbés = bilan hypo typique des immunospressions, sauf paramètre Arsenicum (tension nerveuse – boulimie)

Traitement proposé = CURCUMA XANTHORRHIZA (antioxydant + anti-inflammatoire digestif)

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Cas n°5 = Femme 52 ans, Crohn + polyarthrite rhumatoïde (2 MAI !). Sous Ambrel (anti TNF alpha) + Methotrexate (immunosuppresseur)

Paramètres perturbés = bilan hypo typique des immunospressions, sauf paramètre Alpha 2 (tendance inflammatoire sub-aiguë des muqueuses)

Traitement proposé = REGLISSE (Glycyrrhiza glabra)

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Cas n°6 = Femme de 28 ans, Crohn depuis 18 mois, traité par Penthasa. Autre problème : acné et eczéma.

Paramètres perturbés =

  • Zinc et Iode élevés (signe une intolérance alimentaire)
  • Hypo Alpha 1 (tendance anémique – en cours d’allaitement !)

Traitement proposé = REGLISSE (Glycyrrhiza glabra)

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Cas n°7 = Homme de 69 ans, Crohn depuis l’âge de 27 ans. Traité par Salazopirine (salicilé) et Questran. Ablation Iléon + petite zone du colon en 1992 pour occlusion. Actuellement sous corticoïde (Penthocort) 1 à 3 gélules par jour, selon la clinique. Evite le gluten depuis 10 ans, ce qui l’a amélioré. Prend complément 11 vitamines + Oligo-éléments + glutamine (4 gel./jour). Douleurs et conjonctivite améliorées par acupuncture et Qi Gong.

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Remarques sur ces cas :

Un BNS12 (12 paramètres) et un test ImuProScreen (22 paramètres de base) semblent représenter le bilan minimum pour bien comprendre le niveau évolutif de cette affection chronique aux multiples visages.

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Si la REGLISSE (Glycyrrhiza glabra) 1DH 30 gouttes/jour semble être le meilleur traitement en phase aiguë du Crohn et de la RCH, on ne pourra pas le prolonger longtemps du fait de ses effets secondaires (risque de poussée d’HTA). Prévoir par exemple de l’utiliser 15 jours par mois ?

Avec SILICEA 6DH (sel de Schüssler ou SILICEA Complexe) est un bon remède des auto-immunités et des infections chroniques. On peut aussi la donner sous forme de poudre de PRELE (Equisetum arvense)

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L’hypothèse microbienne : Les personnes touchées par la maladie de Crohn manquent d’une espèce bactérienne appelée Roseburia intestinalis. Cette bactérie consomme du sulfure d’hydrogène gazeux qui favoriserait l’inflammation. L’absence ou le manque de régulation de ce gaz jouerait un rôle dans l’apparition ou le développement de la maladie de Crohn.

Mais il existe aussi des moyens de la faire remonter. Vous pouvez, par exemple :  
1/ adopter une diète méditerranéenne riche en végétaux et plus particulièrement en fibres. Les légumes verts en particulier vous apportent de quoi nourrir vos bonnes bactéries et les aident à se multiplier. 
2/ réduire votre apport de protéines animales sans pour autant les supprimer.
3/ Consommer des céréales et des graines complètes
4/ Consommer des fruits. 
5/ Éviter le gluten. 
6/ Si cela est nécessaire, consommer des prébiotiques ou des probiotiques. 

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Les pré et probiotiques,ainsi que les protecteurs de muqueuse digestive, peuvent avoir un bon effet…. Pianto ?

FLORIUM… probiotiques lyophilisés (1 gélule = 10 milliards de lactobacilles, bifidobactéries et streptococcus thermophilus)

ENTERO-PROTECT…  contient des acides aminés (L-Glutamine, Glutathion, L-Taurine, L-Méthionine) qui contribuent :

  • au maintien de muqueuses normales (vitamines A, B2, B3, B8)
  • au fonctionnement normal du système immunitaire (vitamines A, B6, C, D3)
  • à un métabolisme énergétique normal (vitamines B1, B3, B5, B6, B8, C, magnésium)
  • au métabolisme normal des macronutriments (Vitamine B8, Chrome)
  • à protéger les cellules contre le stress oxydatif (vitamines B2,C,E)

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Alimentation anti-inflammatoire avec le « Modulen » (si pas d’intolérance au lait):
http://www.nestlenutrition.ch/healthcare/fr/Products/Pages/Modulen-IBD.aspx

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