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Le syndrome du « headshaking » chez le cheval 

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La « secousse de la tête » médiée par le nerf trijumeau est une douleur faciale liée aux nerfs peu comprise chez les chevaux. Elle peut affecter environ 1 % de la population équine à un degré qui nécessite des soins vétérinaires.

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Les chevaux sont généralement plus gravement touchés à l’exercice, ce qui peut les rendre incapables de performer, voire dangereux à monter et à manipuler. Nous avons peu de connaissances sur ce syndrome et peu de réponses aux traitements : les chevaux gravement touchés sont souvent euthanasiés. Un cheval qui secoue occasionnellement la tête, c’est normal, mais une cause pathologique doit être envisagée si elle devient fréquent, violent, s’accompagne de coups ou de secousses de la tête, provoque une irritation nasale, déclenche des signes de détresse ou affecte l’équitation ou manipulation de l’animal.

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Les conditions qui peuvent provoquer des tremblements de tête comprennent les acariens, les problèmes de nerf crânien, les blessures au cou, les maladies oculaires, la mycose de la poche gutturale, les problèmes dentaires et la sinusite… Cependant, dans le plupart des cas, aucune cause physique ne puisse être identifiée, conduisant à un diagnostic de secouement de tête de cause inconnue.

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Question de la propriétaire : J’ai un cheval atteint du « syndrome du headshaking  » (névralgies et une hypersensibilité de la tête avec tremblement) dont nous ignorons l’origine. Le seul élément dont nous disposons est qu’il réagit bien à un traitement antihistaminique (cyproheptadine : Périactine). L’anesthésie du trijumeau en sous orbitaire n’a apporté aucune amélioration. 

Vous est-il possible par analyse de préciser un diagnostic pour ce cheval ? Est-ce que les nosodes peuvent être une réponse à ce type de syndrome ?

Nous sommes dans l’attente de résultats d’analyses de sang avec recherche d’allergènes et ignorons pour l’instant s’il est réellement allergique.  

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Réponse du vétérinaire : Le « head shaking » est un phénomène, troublant le comportement du cheval au travail, souvent idiopathique (c’est-à-dire d’origine inconnue) pour lequel divers étiologies ont été évoquées : neurologique (syndrome vestibulaire/Horner, paralysie d’un nerf), parasitaire, allergique, traumatique, infectieuse, dentaire et ophtalmique.

Le filet nasal semble donner de bons résultats : https://fr.pferde-nasennetz.de/

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Homéopathie : Verbascum 30 CH (remède des névralgies du trijumeau)

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L’électroacupuncture a également montré des résultats prometteurs dans un petit groupe de chevaux. Environ 90% des propriétaires ont estimé que leurs chevaux s’étaient améliorés après un traitement homéopathique de régimes variables, dans le cadre d’une étude plus large sur l’homéopathie.

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Si vous voulez effectuer une investigation biologique complète, il faudrait avoir sous la main les résultats des tests suivants : hématologie avec répartition leucocytaire + réticulocyte/thrombocytes, BNS (test fonctionnel assez fin et global de l’état métabolique du cheval) pour lequel vous trouverez mon petit dossier sur le site www.cheval-nature.ch  > Bilan Nutrition Santé > Homéopathie et médecine vétérinaire.

Le cas échéant, il me faudrait avoir un court-métrage de votre cheval au travail et manifestant le problème (avec les portables/appareils à photos actuels, cela est assez simple à faire).

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Dr. O. Ianni, vétérinaire (Lausanne, CH)

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