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Les laitages

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Il ne faut pas confondre le lactose … qui est le sucre du lait, susceptible de générer des intolérances enzymatique de l’enfance (déficit génétique) ou plus tard (déficit lié à l’âge) avec la Bêta-lactamine qui est une protéine des laits responsable des intolérances immunitaires (IgG).

Donc inutile de chercher des produits laitiers sans lactose !!!
 
Dans le cas de la pizza, il s’agit de lait de Bufflonne, plus digeste que le lait de vache …
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Le lait est riche en calcium, c’est vrai. Mais il est aussi riche en phosphore… qui fait fuir le calcium ! Le phosphore a en outre des effets négatifs l’absorption du magnésium.

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Les bienfaits du calcium rentrent donc en conflit avec les méfaits du phosphore quand on boit du lait ! Il n’y a pas que le phosphore qui en fait une mauvaise recommandation de la part des autorités de santé : il y a trois autres raisons pour lesquelles limiter au maximum la consommation de produits laitiers – et, dans tous les cas, ne pas en faire une « source de calcium » privilégiée.

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— La première, ce sont ses protéines :

  • elles sont riches en leucine, un acide aminé pro-inflammatoire et qui accélère le vieillissement;
  • elles engendrent chez certaines personnes des anticorps qui augmentent le risque de diabète de type 1;
  • elles stimulent l’IGF1, un facteur de croissance qui, chez l’adulte, accélère le vieillissement et favorise la croissance des tumeurs cancéreuses (notamment de la prostate) ;
  • elles sont la première cause d’intolérance alimentaire chez les enfants et les adultes, depuis que celui-ci est « homogénéisé ».

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— La deuxième, ce sont ses acides gras, qui sont majoritairement saturés et trans, c’est-à-dire les plus mauvais :

  • ils favorisent le surpoids ;
  • ils sont mauvais pour la santé cardiovasculaire ;
  • ils augmentent les risques allergiques et inflammatoires ;
  • ils empêchent la bonne assimilation des oméga-3.

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— La troisième enfin, ce sont ses sucres.

Le lactose est soit mal digéré, et entraîne alors des troubles digestifs (dus à la fermentation), soit absorbé. Dans ce dernier cas, il se concentre dans le cristallin de l’œil et les nerfs, augmentant les risques de cataracte et de neuropathies.

Le galactose, lui, augmente le stress oxydatif et l’inflammation, ce qui peut induire des phénomènes de neurodégénérescence précoce et provoquer des troubles de la mémoire.

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Les fromages

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Les fromages forment un cas encore différent. Le principal problème est leur richesse en graisses saturées évidemment, mais certains sont en outre très salés : c’est un facteur bien connu d’hypertension et d’AVC.

Cependant, dans certaines conditions – comme lorsqu’ils sont au lait cru – les fromages sont porteurs de bonnes bactéries et levures, ayant un effet protecteur contre les allergies et l’asthme. 

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Conseils pour l’éviction des laitages …

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Le LAIT DE JUMENT

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Il est probable que l’homme consomme le lait de jument depuis la domestication du cheval. Le lait était soit consommé cru, soit transformé (comme les autres laits). Les plus anciennes données écrites chinoises concernant l’utilisation du lait de jument pour la préparation du koumis remontent à presque deux mille ans avant Jésus Christ. Le koumis est une boisson fermentée fabriquée à partir du lait de jument frais. Le nom de koumis est dérivé du nom des peuplades kumanes qui s’étaient établies en Eurasie et à qui on attribue la fabrication et l’utilisation de cette boisson.

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Les références aux propriétés bénéfiques du lait de jument figurent dans les sources littéraires et historiques les plus anciennes de l’humanité. C’est une tradition qui remonte à cinq millénaires avant notre ère, au peuple ouïgour, qui essaima sur la Mongolie et l’Asie Centrale. A leur suite, tous les cavaliers envahisseurs nomades, de Gengis Khan à Attila, n’avaient d’autres nourritures, lorsqu’ils se déplaçaient, que le lait de jument et la viande de poulain. Le lait de jument fut mentionné par Hérodote. Lors de ses voyages en Asie, il avait constaté l’effet revitalisant du koumis qu’il résuma par la tirade « nutrit, roborat, alterat » (il nourrit, il fortifie, il stimule). Le poète grec Homère évoquait ce breuvage dans l’Illiade, et Xénophon préconisait le lait de jument comme remède. Cléopâtre, reine d’Egypte, et Poppée, femme de Néron, entretenaient leur beauté et la jeunesse avec du lait de jument et d’ânesse. Au cours de ses voyages, Cléopâtre emportait toujours plus de sept cents ânesses pour avoir en permanence un stock de ce précieux liquide.

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Au XIXe siècle, on faisait appel au lait de jument comme lait de substitution au lait maternel. Très digeste, il soignait aussi les adultes qui souffraient de gastralgies, d’entéralgies chroniques, de constipation, d’affections diverses de la vésicule biliaire et du pancréas. En 1893, un certain Dr Lavocat rapporte d’excellents résultats obtenus dans les diarrhées rebelles. On le conseillait aussi dans les cas de tuberculose, de coqueluche, de bronchite chronique et d’asthme.

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Vestiges de cette pratique, les laits d’ânesse et de jument étaient encore donnés aux nouveau-nés de l’hôpital Saint-Vincent-de-Paul (Paris) et dans des maternités (Libourne, Le Mans…) jusqu¹au milieu des années cinquante.  C’est après la Seconde Guerre mondiale, dans le nord et le centre de l’Europe, que cette pratique renaît. Son efficacité était réputée contre les épidémies de grippe intestinale des tout-petits. L’université de Charlottenbourg, à Berlin, le recommandait chez les prématurés. En Russie, plusieurs études scientifiques récentes (1982 et 1985) en montrent l’intérêt.

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QUE CONTIENT LE LAIT DE JUMENT ?

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Il existe différentes sortes de lait : chèvre, vache, brebis, chamelle, etc. On y retrouve les mêmes composants : eau, protéines, lactose, matières grasses et minérales. Donc, à première vue, ils se ressemblent tous ! On sait cependant que chaque lait est adapté à son espèce. C’est ainsi que le développement du nouveau-né est parfaitement assuré et qu’il bénéficie d’une protection maximale. Remarquons, avant d’observer les différentes compositions, que chèvres, vaches et brebis sont polygastriques : elles ruminent. Par contre, la jument, comme la femme, sont monogastriques : elles ne ruminent pas ! On peut donc observer une dégradation différente des aliments avec des éléments différents disponibles pour les glandes mammaires et la production du lait. Les mamelles des juments comme la poitrine des femmes n’ont pas de citernes mammaires pour la production du lait. Dans les nombreuses espèces, en effet, le lait est disponible dans une citerne réceptrice située sous les acinis et ouverte par les tétines : lors de la traite, le lait est immédiatement libéré. Ce n’est pas le cas avec la jument, car le lait est contenu dans la glande elle-même, d’où la difficulté de l’obtenir. Une hormone, l’ocytocine, est sécrétée par la jument sous l’effet de certains stimuli : vue du petit, bruit de traite, voix et conditions agréables. C’est elle qui va entraîner la lactation. On obtient ainsi peu de lait à la fois.

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COMPOSITION moyenne des LAITS DE FEMME, DE JUMENT ET DE VACHE :

L’apport du lait de jument en minéraux, bien qu’inférieur quantitativement à celui du lait de vache, est d’une grande richesse avec de bonnes associations. Par exemple, le calcium est bien valorisé grâce à un apport de deux parts de calcium pour une de phosphore, comme dans le lait de femme, alors que ce rapport est de 1,25 pour le lait de vache. De plus, le calcium du lait de jument se présente sous une forme directement assimilable. Le lait de jument est très riche en vitamines A, B1, B2, B12 et C naturelle. Il contient des oligo-éléments (Magnésium, Manganèse, Zinc et Iode), et une enzyme antiseptique: le lysozyme (deux fois plus que dans le lait humain).

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Les acides gras du lait de jument sont des acides gras essentiels : acides linoléiques (omega 3) et alpha linéoléiques (omega 6). Ce lait contient aussi du lactose et un enzyme, la lactate déhydrogénase qui en favorise l’assimilation. Les protéines du lait de jument sont composées à part égale d’albumine et de globulines (B lactoglobulines et immunoglobulines). La teneur en protéine (20 à 30 %) est favorable aux nourrissons et aux enfants. Comme le lait humain, le lait de jument est pauvre en caséine (13 gr. de caséine par litre contre 25 gr. par litre pour le lait de vache). Bref, les protéines du lait de jument sont digestes et riches en cystine, un acide aminé qui va aider à désintoxiquer le foie. Le lait de jument est un lait faiblement calorique, peu gras (avec de « bonnes graisses »), des oligoéléments et des vitamines intéressantes, et tout cela en synergie.

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Remarque importante : contrairement au lait de vache, le lait de la jument s’appauvrit en matières grasses quand elle reçoit des concentrés dans sa ration. Au contraire, plus la jument pâture et reçoit du fourrage frais, meilleur sera son lait et plus riche en oméga 3. Foin et avoine fournissent 9,3 du poids des acides gras totaux, alors que la prairie en fournit 26,2%. Enfin, de tous les laits animaux, la composition du lait de jument est la plus proche de celle du lait de femme.

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Ce lait est actuellement proposé (à la dose de 250 cc par jour) pour corriger :

  1.  la fatigue et la dénutrition …
  2. des maladies de peau : eczéma, psoriasis, prurit sans cause… (sous forme de savons et de crèmes)
  3. certains troubles de l’immunité : anémie, infections chroniques, aphtoses récidivantes …

 

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