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Cas clinique : Monsieur Bruno M… , informaticien de 43 ans, 1,70 m pour 58 Kg, consulte pour des douleurs tendino-musculaires des avant-bras, des ailes iliaques, des jambes et des pieds. Il nous décrit ces douleurs « comme si le muscle s’arrachait de l’os ». Cela a commencé il y a 10 mois, suite à une intolérance alimentaire. Ces douleurs s’accompagnent de douleurs violentes du cadre colique (qui est sensible à la palpation) et d’un pyrosis. Il ajoute : « J’ai des sensations de brûlures internes dans tout le corps« . Il se plaint en outre de soif intense et de mictions répétées, ainsi que d’une transpiration importante (surtout pieds et aisselles).

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Le traitement par corticoïde retard (Kenacort®) apporte un certain soulagement dont la durée ne dépasse pas un mois.

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Dans ces antécédents, on note qu’il est atopique et présente depuis longtemps un eczéma du pli des fesses, alors qu’il souffre périodiquement d’un rhume des foins (Zyrtex®), d’asthme d’effort (Ventoline®) et de migraines.

Sur la notion de douleurs brûlantes améliorées par les applications chaudes et le terrain atopique, nous prescrivons ARSENICUM ALBUM 200 K qui le soulage durant 5 jours environ.

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Le BNS pratiqué ne semble pas très perturbé, ce qui indique la nature chronique (génétique ?) et non inflammatoire de ces troubles. La baisse du paramètre « Alpha 2 précipitines » signe la fatigue (vide d’énergie), le paramètre « Plomb » bas signale la chronicité de phénomènes spastiques et parétiques. Curieusement, le paramètre Arsenicum est à la norme, ce qui explique sans doute le peu d’efficacité à long terme du remède.

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Le système propose un certain nombre de remèdes. Dans un premier temps, nous prescrivons JUNIPERUS COMMUNIS 1 DH, avec les sels suivants : Natrum oxalicum 6D + Cuprum muriaticum 5D et Kalium silico-fluoratum 4D aa.

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Le patient signale que sous ce traitement, les douleurs sont moins intenses et que les crampes des pieds (qu’il avait omis de me signaler) ont disparu.

Si vous souhaitez réaliser un BNS12 ou 24, cliquez sur ce lien : www.mybiobox.com

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Référence :  www.rhumatologie.asso.fr/05-Bibliotheque/Publications/pub-71-565-572.asp

Le TRAPS (Tumor necrosis factor-Receptor-Associated Periodic Syndrome) réalise une fièvre héréditaire intermittente à transmission dominante, liée à des mutations du récepteur 1A du TNF (le TNFRSF1A) : défaut de libération d’un récepteur d’une cytokine, se traduisant par des accès douloureux articulaires, abdominaux, musculaires, cutanés et oculaires. La survenue des crises est variable d’un sujet à l’autre. Les patients ont un risque de développer une amylose, en particulier rénale ou/et hépatique.

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Le TRAPS est proche des autres fièvres héréditaires périodiques : la maladie périodique, le syndrome de Muckle-Wells, l’urticaire au froid familiale, le syndrome hyper-IgD. Les corticoïdes sont efficaces, à une dose orale supérieure à 20 mg par jour.

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Le nombre, l’intensité, la diversité, la durée des crises sont variables d’un sujet à l’autre et chez un même sujet d’une crise à l’autre. Les intervalles libres d’accès varient de quelques mois à plusieurs années, pendant lesquelles le patient peut oublier sa maladie.

 

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