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  Les oreillons

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Maladie infectieuse (Parotidite épidémique) due à un paramyxovirus à tropisme glandulaire (la tuméfaction douloureuse des glandes parotides est toujours présente) et nerveux. Ses localisations secondaires peuvent être multiples et variées. Période d’incubation : 7 à 21 jours.

Les oreillons ont toujours été considérés comme une maladie bénigne avant que la médecine conventionnelle ne décide de promouvoir le vaccin ROR (oreillons, rougeole et rubéole). C’est ainsi qu’il a été décrit dans le MacMillan Guide to Family Health, publié en 1982 :

« Un risque assez courant d’oreillons est le gonflement des testicules chez un garçon ou des ovaires chez une fille. C’est beaucoup plus fréquent chez un adulte. Invariablement, le gonflement diminue après quelques jours sans laisser d’effets néfastes. Il est excessivement rare pour le gonflement pour provoquer la stérilité. Une complication rare est la pancréatite aiguë qui disparaît en quelques jours. Les oreillons sont généralement une maladie bénigne. Le résultat habituel est une guérison complète en 10 jours environ« .

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I – Début brutal : Aconit (s) fièvre soudaine, de l’agitation, de l’anxiété et une grande soif

ou Belladonna (ca) maux de tête lancinants, glandes enflées et chaudes au toucher. Ils sont somnolents mais ont du mal à dormir, sueurs

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II – Période d’état (5 à 9 jours): Parotides gonflées, peau érysipélateuse + toux sèche, parfois parallèlement à un Herpès labial … température 39°5 à 40°, mais pronostic excellent en l’absence de complication.

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  • Phytolacca (k) gorge douloureuse, irradiation aux oreilles, ganglions durs et durs dans la gorge, en particulier du côté droit, les maux de gorge peuvent s’étendre jusqu’à l’oreille et ils peuvent avoir un désir irrésistible de se serrer les dents, à tirer la langue. Ils ont tendance à être pires par temps froid ou humide

  • Trifolium pratense (hg) avec hypersalivation marque ou stomatite
  • ou Rhus toxicodendron (hg) plus grave : rouges, enflées

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FORMES GRAVES

  • Apis mel. (hg) … Méningite ourlienne
  • Mercurius solubilis … Douleurs en ouvrant la bouche, en avalant la salive, soif la nuit.
  • Gelsemium (mn) … Prostration, affaiblissement.

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FORMES COMPLIQUEES (surtout sujets post-pubères).

Mercurius corrosivus ou Mercurius cyanatus … stomatite / dysphagie

  • Pulsatilla (si) utile chez les enfants approchant de la puberté qui attrapent les oreillons et qui ont les seins ou les testicules enflés. Ils n’ont pas soif, malgré la fièvre, et sont sensibles aux pièces chaudes

NB. il est risqué d’utiliser Hepar sulfur en basse dilution dans une parotidite.

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III – Métastases endocrines :

  1. Pancréas : Phosphorus et Iris versicolor (ph) ou Jaborandi (mn) puis Arsenicum album si nécessaire
  2. Ovarite : Palladium (au)
  3. Mammite : Phytolacca decandra (k)
  4. Testicules (20% d’orchites) :
  • Aurum metallicum ou Bryonia alba (ph) … orchite persistante, testicules durs.
  • ou Clematis erecta (si) … testicules très douloureux, + à droite, aggravation la nuit et à la chaleur

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IV – Complications : INDURATIONS PERSISTANTES

  • Conium maculatum (au) … noyau dur, scléreux mais indolore
  • mais aussi : Calcarea carb., Hydrastis (k), Iodum, Baryta carbonica, Baryta iodata, Silicea

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V – Convalescence : Sulfur (Sulfur iodatum) ou Natrum muriaticum,

Tuberculinum … si complet vide d’énergie ou Iso de vaccin ROR.

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Complexes anti-infectieux du laboratoire RECKEWEG : « R26 » Oreillons (+ R1 et R6)

(Nitricum ac. D12, Phosphoricum ac. D12, Calcarea iodat. D12, Ferrum iodat. D12, Sulfur iodat. D12)

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Oligo-éléments :

  • si atteinte pancréatique : Zinc-Nickel-Cobalt
  • si atteinte testiculaire ou ovarienne : Zinc-Cuivre + Cuivre-Or-Ag

Naissance, vie et mort du couple

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« Il était une fois … Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants » Ainsi commencent et finissent les contes qui ont peuplé notre enfance et notre imagination de chimères : rien ne se passe comme dans les livres, car ils ne nous disent pas le «comment » de leurs histoires !

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Les atouts et handicaps affectifs

Notre personnalité est la résultante, jamais terminée, d’une multitude de causes successives et enchevêtrées. Avant que ne s’établisse une relation, il y a d’abord deux êtres humains (différents et uniques) qui apporteront chacun quelque chose dans l’histoire du couple. Une personnalité s’élabore et rassemble un certain nombre d’influences :

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1/ Le patrimoine génétique (héritage biologique, parfois limitant), ex.: famille de diabétiques obèses

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2/ L’héritage psychologique (transgénérationnel), reçu dans notre famille (lieu d’apprentissage) : modèles, rituels (ex.: organisation des loisirs, des vacances et des fêtes familiales), croyances et mythes familiaux (règles de comportements positifs ou négatifs), transmis et aménagés de génération en génération. Exemples :

  • « La vie est un combat, on ne se marie pas pour être heureux »,
  • « Le bonheur ça ne dure pas ou ça se paye cher ! »,
  • « Dans un couple, celui qui aime le moins est le plus heureux »,
  • « Une femme doit toujours être d’accord avec son mari en public » …

=> comportements répétitifs autolimitants (étudier les relations affectives des parents). Ne se donnent pas le droit de bâtir un couple heureux ou de réussir professionnellement. Cependant, certaines règles favorisent l’épanouissement et peuvent être respectées avec plaisir.

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3/ Le contexte socioculturel (dans lequel nous avons grandi) : mise en place de «filtres» (idéologiques, religieux, culturels, artistiques …) qui retiennent ou rejettent à priori certains éléments (sensoriels, humains ou matériels) de notre environnement. Ainsi par la pression constante du milieu nous apprenons à choisir tel mot plutôt que tel autre pour exprimer une opinion ou une émotion, pour décrire un comportement, un événement. Nous y apprenons aussi les sentiments permis et ceux qui sont interdits – au moins d’expression, les comportements spécifiques liés aux sexes, leurs rôles particuliers au sein de la société, leurs devoirs et leurs droits. Ceci explique clairement les difficultés des partenaires d’un couple quand ils sont issus d’une autre culture ou d’un autre groupe, d’autant que chaque individu s’exprime en supposant que son interlocuteur fonctionne selon un code semblable au sein !

Couples

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4/ Le parcours affectif et émotionnel (empreintes des attachements successifs). Nos premières amours remontent à nos tous premiers jours, selon que la mère était disponible, perturbée ou absente, le bébé que nous étions était capable de provoquer la qualité d’échanges désirés. Puis il y eu la mise en place de l’œdipe, triangulation plus ou moins bien vécue, qui va être réactivée à chaque période de bouleversement affectif de notre vie. La troisième période critique se situe à l’adolescence, lorsque nous vivons nos premiers émois amoureux. Que nous ayons été timide ou audacieux, que nous ayons connu un grand amour heureux ou de cruelles déceptions, si nos parents nous aient compris à ce moment-là ou s’ils nous ont assommé de leurs anathèmes … notre comportement amoureux d’adulte variera du tout au tout.

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La cohérence de la communication (synthèse des quatre étapes précédantes) ne se limite pas au langage verbal (les mots – qui n’ont pas la même signification pour tout le monde, surtout lorsqu’ils désignent des abstractions : bonheur, amour …), mais aussi au para-verbal (ton, rythme, accentuation, modulation, silences) et au non-verbal (mimiques, attitudes, gestes, changement de rythme respiratoire, tremblements, transpiration …). L’impact des messages que l’on envoie et les réactions qu’ils provoquent chez l’autre façonnent le style de communication, y compris la relation à soi-même.

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Un couple représente donc la rencontre de deux êtres uniques et différents, de deux visions du monde. Le « Je » et le « Tu » vont structurer une troisième entité le « Nous », terrain de nouveaux apprentissages. C’est lorsque le « Nous » tente de faire disparaître « Je » ou « Tu » qu’apparaissent les problèmes ! Ce n’est pas parce que, à un moment donné et dans un contexte particulier, nous avons opté pour ce qui nous semblait le meilleur choix possible en fonction des ressources dont nous disposions alors qu’il est définitivement impossible de faire d’autres choix !

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La parade amoureuse : « Le cœur a ses raisons que la raison ne connaît pas ! »

En réalité, l’amour n’est pas aveugle, il nous fait simplement regarder avec d’autres yeux. Le « coup de foudre », c’est leur inconscient qui a rencontré l’inconscient de ses rêves, celui avec qui il va pouvoir passer un contrat de réparation psychologique de tous les dommages affectifs vécus antérieurement. Le « je ne sais quoi » qui les affole réside dans cette connivence inconsciente et réciproque, dans cet espoir ignoré de guérir les anciennes blessures (reconnaissance inconsciente chez l’autre de difficultés similaires !). Parfois le contrat est néfaste pour une relation saine, exp. : elle « Je ne veux pas vivre comme ma mère qui a toujours subi mon père, je cherche un homme gentil et non autoritaire », lui « J’ai toujours subi l’autorité de ma mère, j’ai besoin que l’on me prenne en charge » … Convaincus qu’ils ont quelque chose à partager, ils entrent dans le jeu de la séduction.

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En homéopathie = Maladie d’amour en silence (3ème degré Kent) : Antimonium crud., Ignatia, Natrum mur., Phosphoricum acid.

Fleur bleue romantique ou macho cynique, il arrive un beau jour qu’une rencontre ait lieu. Ces premiers pas vers l’autre se placent sur quatre plans : séduire, être séduit (rappel du regard de la maman pour qui on était la chose la plus importante au monde), apprendre à se connaître mutuellement et imaginer la relation dans la durée. Durant ces phases, le traitement des informations sera sérieusement « optimisé », afin de pérenniser les sensations que procure l’amour.

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A/ Ce que je veux que tu voies de moi … le look (BCBG, décontracté, discret ou agressif, ornements), les lieux de rencontre, le territoire personnel … Il et elle se dévoilent par pans contrôlés. Empressement à faire le ménage, à ranger, à cacher certains objets, à en mettre d’autres en évidence … Bref, plaire et répondre à des attentes devinées ( ?). Cette peur de décevoir qui sous-tend la phase de parade amoureuse a souvent pour résultat de ligoter l’individu dans un rôle : il veut devenir l’image qu’il donne de lui (ex. les « faux selfs » d’Argentum nitricum ou de Lycopodium). Pouvez-vous jurer que vous allez continuer pendant des années à rire de ses jeux de mots (pas toujours très drôles) ? Comment ferons ces deux « simulateurs sincères » pour faire machine arrière sur ces points (d’une réalité qu’ils veulent à tout prix créer) qui semblaient acquis ? La timidité a pour cause une tendance permanente au surinvestissement de l’autre, ce qui dramatise (et malheureusement compromet) la relation.

En homéopathie, symptôme au répertoire de Kent = Timidité (a facilement le trac) :

  • (2ème degré) Baryta carb., Gelsemium, Pulsatilla, Silicea
  • (1er degré) Ambra gris. (na), Arsenicum alb., Calcarea carb., Cocculus (am), Conium (au), Ignatia (na), Kalium phos., Natrum mur., Spigelia (cu) ….

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B/ Ce que je veux voir de toi … Ce que chacun veut voir chez l’autre, ce sont bien souvent des « hallucinations programmées », positives (la chose n’existe pas) ou négatives (ne pas voir ce qui est sous nos yeux). Le désir d’amour rend parfois aveugle, jusqu’à ce que l’autre corresponde à l’image rêvée (il faut dire que cet autre s’applique énormément à vous y aider). Exemple: s’il ne parle pas beaucoup, c’est qu’il pense énormément, donc il est intelligent (Baryta carbonica) – si elle ne prend pas l’initiative dans les relations sexuelles, c’est qu‘elle est sérieuse (Platina ?) – s’il reste toute la soirée devant son ordinateur, c’est qu’il ne peut aimer qu’avec passion (Lycopodium ?) – si elle a du mal à rompre avec son ancien partenaire, c’est qu’elle est capable de s’attacher durablement (Fluoricum acidum ?). L’image de l’autre que l’on veut construire est déformée au point que ses défauts avérés deviennent des qualités précieuses !

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C/ Se ressembler, s’adapter … Les joueurs de la parade sont complices pour masquer ce qui pourrait être source de conflit (les sujets litigieux sont soigneusement contournés) : quoi de plus agréable que de se retrouver en l’autre ?. Si quelques différences sont trop évidentes, deux solutions s’imposent :

  • le recadrage (minimisant), exemple: « Elle m’a dit qu’elle n’aimait pas la montagne, mais elle (Calcarea carb.) viendra bien avec moi (Phosphorusfaire de l’escalade si je lui demande gentiment ».
  • l’adaptation à l’autre : prouver que l’on s’efface devant l’amour oblitère grandement notre véritable identité. Ex.: accepter qu’elle lise votre courrier, car « Elle s’intéresse à tout ce qui me concerne ».

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La maladie d’amour, la perte, le deuil … provoque depuis la nuit des temps des souffrances qui minent les couples. Celle-ci est essentiellement basée sur les systèmes de croyance des deux partenaires :

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1 – croyances sur soi-même : « Je me sens coupable d’être … », comportement autodévalorisant avec attitude passive pour s’excuser (Calcarea carb., Natrum mur.) ou à l’inverse attitude agressive (Hyosciamus, Mercurius) masquant la peur d’être découvert sous un aspect peu flatteur.

En homéopathie, symptôme au répertoire de Kent = Mécontent de vous

  • (2ème degré) Calcarea carb., Nitricum acid., Hepar sulf.
  • (1er degré) Arsenicum alb., Aurum metal., Calcarea phos., Causticum, Cocculus, Lycopodium, Mercurius, Phosphoricum acidum

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2 – croyances sur l’autre : toute une gamme de jugements qui renforcent les précédents =

  • les naïfs : « elle m’aime forcement, puisque je l’aime »
  • les fusionnels : « c’est un autre moi-même »
  • les distraits : « je l’aime plus que tout au monde »
  • les optimistes : « je suis capable de mourir pour lui »
  • les inconscients : « avec elle/lui je me sens en sécurité »
  • les « pas très difficiles » : « j’aime tout en lui »
  • les grandioses : « Il (elle) a besoin de moi »
  • les présomptueux : « je suis tout pour elle »
  • les forcenés : « sont sûr d’arriver à le (la) changer, puisque je l’aime tellement »
  • les désabusés : « au moins, je sais avec qui je suis »

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3 – croyances sur l’amour … qui doit rimer avec « toujours ». L’amour peut partir comme il est venu – les partenaires peuvent l’y aider – ou se transformer en d’autres formes de liens (affection, tendresse …). Dans le pire des cas il deviendra de la haine – par déception. C’est l’interprétation des perceptions qui fait naître les sentiments … si celle-ci subit des modifications, ses « grands yeux de biche » peuvent devenir des « gros yeux de veau » et son empressement à faire l’amour devient de l’obsession. Même sa « gentillesse » finira parfois par être insupportable !

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4 – croyances et codépendance … le couple fonctionne selon une conduite addictive : une personne dans le rôle du pourvoyeur (dealer), la personne dépendante (le toxicomane) et l’objet de la dépendance (le produit). Lorsque qu’il/elle (Calcarea carb., Platina, Pulsatilla …) affirme « j’ai besoin de toi », il/elle est en demande et attend de l’autre qu’il devienne son fournisseur de bien-être. Quant au fournisseur (Aurum, Lycopodium, Nux vomica …), il a besoin de pouvoir remplir ce rôle pour se sentir indispensable. Ce type de fonctionnement peut rapidement tourner au supplice quand la personne dépendante vit l’idée d’une rupture potentielle : « qui va pouvoir satisfaire mes attentes ? ». Le fournisseur est parfois fatigué, d’autant qu’il faut augmenter la dose pour éviter l’apparition d’un syndrome de manque (par accoutumance, il n’en a jamais assez !). Le ressentiment est d’ailleurs partagé par le dépendant qui se trouve « mal servi » lorsqu’il observe les signes de lassitude de son pourvoyeur …

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En homéopathie, symptôme au répertoire de Kent = Frigidité :

(2) Argentum nitric., Natrum carb., Natrum mur., Sepia

(1) Gelsemium (na), Hepar sulf., Hydrastis (k), Kalium carb., Ignatia, Staphysagria (na) …

En homéopathie, symptôme au répertoire de Kent = Nymphomanie (désir sexuel violent) :

(2) Fluoricum acid., Hyosciamus (ca), Lachesis, Lilium tig. (mg), Origanum major. (na), Platina, Phosphorus, Pulsatilla, Tarentula (ve)

(1) Cantharis (ca), Moschus (cu), Picricum acid., Secale (pb), Staphysagria (na), Veratrum album (as).

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L’installation dans la durée : les « rêgles » …la naissance du « Nous » …

Bien souvent, la conception romantique de l’amour crée des espoirs qu’aucun des protagonistes n’est en mesure de satisfaire en vertu de leur aspect irréaliste. La déception s’accompagnera d’un sentiment réciproque d’avoir été trompé, grugé par l’autre qui ne sait pas mieux faire (on ne peut décrocher la lune tous les soirs !). C’est alors que les goûts savoureux se chargent d’amertume. Si au contraire, la relation se développe, elle se structurera de plus en plus, certains comportements deviendront fréquents, donc prévisibles, alors que d’autres disparaîtront de la scène. Des règles stipulent et délimitent les comportements de chacun dans les domaines de la vie à deux. Elles leur attribuent des obligations et des attentes légitimes vis à vis de l’autre. Il existe deux sortes de règles : les règles explicites et les règles implicites, qui ne sont pas formulées clairement (parfois inconscientes) et n’émergent que lorsqu’elles sont violées (transgression).

Un système ouvert de règles propose un éventail d’options de comportement large, afin que le changement et l’imprévu ne soient pas insurmontables. Il donne la priorité à la flexibilité, la lucidité et la confiance, afin de trouver des réponses adaptées à la réalité. Un système fermé repose sur la contrainte, la force, la rigidité (Aurum) : « C’est comme ça parce que c’est comme ça que ça se passait chez moi et ce ne sera pas autrement, je ne veux plus entendre un mot à ce sujet ! ». Ces règles strictes sur les devoirs à remplir – le devoir conjugal n’étant pas un des moindres – entraînent de forts sentiments de culpabilité quand les exigences ne sont pas satisfaites, sans oublier la colère de se sentir coincé, ni l’inquiétude quant à l’avenir de la relation.

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En homéopathie, symptôme au répertoire de Kent = Susceptibilité (s’offense facilement) :

(2) Aurum, Colocynthis (mg), Ignatia amara (na), Lachesis, Lycopodium, Natrum mur., Nux vomica, Platina, Staphysagria (na)

(1) Arsenicum alb., Calcarea carb., Causticum, Crocus (na), Cyclamen (na), Graphites, Mercurius, Petroleum, Palladium, Pulsatilla, Sulfur, Veratrum alb., Zincum

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La symétrie : dans l’idéal, une relation symétrique repose sur le respect réciproque de la personnalité de chacun et sur la confiance mutuelle. Cette relation peut dévier dans le refus d’accorder à l’autre le dernier mot : la surenchère peut rapidement entraîner des conflits dus à cette escalade (lutte pour le pouvoir, désir de domination). C’est le sentiment de puissance personnelle qui permet l’affirmation de soi sans agressivité.

En homéopathie, symptôme au répertoire de Kent = Entêtement, obstination :

(2) Alumina, Anacardium (am), Aurum, Chamomilla (na), Nitricum acid., Nux vomica (s)

(1) Argentum nitric., Belladonna (ca), Calcarea carb., Tarentula (ve)

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Avec deux modalités importantes dans une vie de couple …

Amélioré à la consolation (3ème degré Kent) : Pulsatilla

Aggravé à la consolation :

(2) Ignatia (na), Natrum mur., Sepia (amélioré par l’occupation), Silicea

(1) Arsenicum alb., Calcarea phos. (désir voyages), Helleborus (ba), Lilium tigr., Platina, Tarentula

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La complémentarité peut être génératrice d’équilibre, si elle est perçue sur le plan des différences de compétences de chacun, exemple : « J’accepte que tu t’occupes des comptes de la maison car je n’aime pas le faire et je le fais mal … C’est mieux si c’est toi qui choisis le film de ce soir, car tu t’y connais bien mieux que moi ». Ce mécanisme justifie l’assemblage de couples qui paraîtront disparates, ainsi :

  • Phosphorus avec Calcarea carb. (impression d’avoir les pieds sur terre / impression d’imaginer, de rêver)
  • Lycopodium avec Platine (faire valoir, bien que frigide / présente bien, mais baise comme un sabot)
  • Argentum avec Sepia (épouse une femme à l’image de sa mère … compulsion de satisfaction / a la charge d’un grand enfant à éduquer correctement).

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Ce qui est important pour le thérapeute, c’est de comprendre la nature du contrat qui st passé entre les époux.

La complémentarité comporte aussi des dangers, quand elle est trop rigide ou faussée, exemple : soi-disant faiblesse pour imposer son bon vouloir, en empêtrant l’autre dans un nombre considérable de devoirs.

En homéopathie, symptôme au répertoire de Kent = Egoïsme  :

(2) Arsenicum album, Fluoricum acid., Platina, Pulsatilla, Sulfur

(1) Agaricus (pb), Asa foetida (au), Calcarea carb., Croton tigr. (s), Ignatia (na), Medorrhinum, Moschus (cu), Valeriana (na)

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L’espace personnel correspond à la « distance de confort » variable selon l’humeur et nos occupations du moment. « J’ai envie de te prendre dans mes bras » dit monsieur, « tout à l’heure peut-être » répond madame … Tout animal a d’ailleurs besoin d’un minimum d’espace personnel pour conserver son équilibre et se sentir en sécurité (ex. : « c’est mon tiroir ! »). La transgression de cet espace est la cause de nombreux malaises (cf. les « migraines vespérales … ») ou sentiments de colère parfois inexplicables.

En homéopathie, symptôme au répertoire de Kent = Désir de solitude (aversion pour la compagnie) :

(2) Anacardium (am), Baryta carb., Carbo animalis, Gelsemium (mn), Natrum mur., Sepia,

(1) Ambra gris. (na), Chamomilla (na), China (as), Cicuta virosa (cu), Conium (au), Cyclamen (na), Hepar sulf. (ca), Ignatia amara, Iodum, Lycopodium, Natrum carb., Psorinum, Stannum, Staphysagria (na), Thuya occ. …

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L’espace partagé concerne le lieu d’habitation et aussi l’argent du couple, sujet parfois délicat quand il devient instrument de contrôle et de pouvoir sur le partenaire.

En homéopathie, symptôme au répertoire de Kent = Avarice (près de ses sous) :

(2) Arsenicum album, Lycopodium,

(1) Calcarea carb., Calcarea fluor., Colocynthis (mg), Natrum carb., Pulsatilla, Sepia,

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Lorsque survient « la crise » …

Une crise conjugale n’arrive pas du jour au lendemain : elle apparaît quand trop de problèmes, de désaccords et d’insatisfactions ont été accumulés et méconnus par les deux partenaires ou l’un des deux, enfouis dans l’espace du non-dit. Quand la crise se déclare – comme une maladie qui a incubé avant d’émerger – il est nécessaire d’introduire un ou plusieurs changements négociés dans la relation ! Nier ou négliger les difficultés (non-dit ++) est un bon moyen de créer un problème, les dramatiser marche tout aussi bien.

En homéopathie, symptôme au répertoire de Kent = Jalousie :

(2) Hyosciamus (ca), Lachesis, Nux vomica, Pulsatilla

(1) Apis mel. (hg), Calcarea carb., Calc. phos., Calc. sulf., Capsicum (au), Iodum, Staphysagria (na)

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La première étape consiste en l’expression claire de ce qui est latent (pas toujours le moment le plus facile à vivre !), émergence difficile à révéler, mais aussi à entendre. Il est alors nécessaire de prendre son temps en gardant en mémoire que l’autre a sûrement envie de voir les choses s’arranger. Pour éviter d’être agressif ou culpabilisant, il est important de parler de soi (Je), de faire des observations sur la relation (Nous) et plutôt que d’accuser l’autre (Tu).

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La seconde étape est celle de la recherche de solutions et de prise de décision, pour « vivre bien ensemble ». C’est le moment où, après avoir renoncer à avoir forcément raison, ils vont s’entendre sur les ressemblances au lieu de se focaliser sur leurs différences.

S’ils n’y parviennent pas et campent sur des positions défensives :

  • position basse : supplier que l’autre ne se fâche pas (jouer les victimes – Calcarea carb.)
  • position haute : blâmer, crier plus fort (sorte de dictateur – Lycopodium ou Nux vom.)
  • position intellectuelle : moraliser pour forcer l’acquiescement. Notez que le recours systématique à un langage scientifique marque un désir de maîtrise, une vision réductionniste (Arsenicum alb.)
  • s’affoler : réponses hors de propos (l’amuseur horripilant – Fluoricum acidum)

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Les partenaires peuvent prendre la décision de se séparer, lorsqu’ils considèrent l’un et l’autre que c’est la meilleure solution. S’ils considèrent que « se séparer, c’est vivre un échec » ils stagneront dans un désamour – déplaisir qui pourra se transformer en indifférence ou en haine parfois.

En homéopathie, symptôme au répertoire de Kent = Vous pleurez dès que l’on vous fait des critiques, des observations :

(2) Calcarea carb., Kalium carb., Lycopodium, Pulsatilla

(1) China (as), Ignatia, Natrum mur., Nitricum acid., Platina, Staphysagria

En homéopathie, symptôme au répertoire de Kent = Vous êtes facilement en colère si on vous contredit :

(2) Arsenicum alb., Aurum, Calcarea carb., Causticum, Lachesis, Lycopodium, Nux vomica, Sepia

(1) Anacardium, Chamomilla, Hepar sulf., Hyosciamus, Sulfur, Petroleum, Platina, Staphysagria

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Une relation de qualité … se construit sur la communication, mise au service de l’approfondissement de la connaissance de soi, de l’autre et de vos attentes dans le couple. C’est à dire une prise de conscience de nos convictions, car notre histoire de vie est organisée sur deux axes : ce que nous cherchons à satisfaire (nos valeurs : justice, générosité, réussite, reconnaissance …) et ce que nous tentons d’éviter (nos anti-valeurs : égoïsme, mensonge, vulgarité …). La cohérence du couple dépend en grande partie de la satisfaction des valeurs de chacun, puisque c’est elle qui détermine les sentiments que nous éprouvons. Cette connaissance mutuelle est importante, ainsi : si la « force de caractère » est une valeur forte pour monsieur Aurum, les « bobos » et les plaintes de madame Pulsatilla deviendront vite exaspérantes ; si madame Sepia a pour première anti-valeur le mensonge, les « non-vérités » émises par monsieur Argentum nitricum vont particulièrement la blesser.

En homéopathie, symptôme au répertoire de Kent = Menteur (tromperie, mauvaise foi …) :

(2) Calcarea phos., Mercurius, Plumbum, Veratrum alb.

(1) Bufo rana (cu), Lac caninum (na), Opium (ba), Tarentula hisp. (ge)

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Une relation de qualité … s’entretient par les marques d’amour et d’attention (choisissez de donner/acceptez de recevoir), preuves concrètes du lien existant. Ces marques sont tellement nécessaires que même négatives (une critique par exemple), elles conservent leur fonction : tout plutôt que l’indifférence que semble traduire le silence. La lumière de votre relation, c’est l’énergie que vous lui consacrerez tous deux, jour après jour …

La perversion … ou « le côté obscur de la fesse« … ?

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Désirs

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« Qu’ai-je fait pour mériter un tel châtiment ? », exemple de couple pathologique

Un processus de domination s’instaure dans le couple par le biais d’une relation de harcèlement, qui se met en place en deux phases : une de séduction (personnage séduisant ou brillant captant le désir de l’autre qui l’admire), l’autre de violence manifeste (sarcasmes, dérision, mépris) qui vise à mettre en place un fonctionnement de dépendance qui est attribué à la victime, mais que projette le pervers. Celui-ci déstabilise la victime qui perd progressivement confiance en elle, le séducteur attaquant toujours de manière indirecte. L’influence abusive (sorte de domination intellectuelle ou morale) consiste, sans argumenter, à amener l’autre (en neutralisant son désir) à penser ou se conduire autrement que ce qu’il aurait fait spontanément. La victime, perd toute possibilité critique et empêchée de réagir. Elle se soumettra, car elle sera subjuguée, puis contrôlée. Si elle se rebelle, on pointera son agressivité et sa malignité. Pour déstabiliser l’autre, il suffit de :

  • se moquer de ses convictions, ses choix politiques, ses goûts,
  • le ridiculiser en public, le dénigrer devant les autres
  • le priver de toute possibilité de s’exprimer ou ne plus lui adresser la parole,
  • se gausser de ses points faibles, faire des allusions désobligeantes sans jamais les expliciter,
  • de mettre en doute ses capacités de jugement et de décision.

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Le pervers élude les questions directes, tout est sous-entendu (allusions, haussements d’épaules, non-dits, soupirs…) la victime essaie de comprendre : « Qu’ai-je fait, Qu’est-ce que j’ai à me reprocher ?« . Quand il y a une réponse, elle est d’une tonalité froide, à côté ou indifférente : le message est délibérément flou, entretenant la confusion ! Ces messages peuvent être indirectement agressifs (plaisir de la polémique) : « Les femmes qui travaillent ne font pas grand-chose dans une maison !« , ce qui est tout de suite corrigé si la partenaire proteste : « Je ne disais pas ça pour toi. Ce que tu es susceptible ! » La disqualification à travers l’usage du paradoxe, du mensonge et d’autres procédés s’étend de la cible désignée à son entourage : « Il/elle ne connaît que des cons !« .

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A la différence d’un conflit « normal », il n’y a pas de vrai combat, pas non plus de réconciliation possible. Il n’élève jamais le ton, manifeste seulement une hostilité froide, qu’il nie si on lui fait remarquer : l’autre s’énerve et crie. Il est alors facile de se moquer de sa colère et de le tourner en ridicule. L’effet destructeur vient de la répétition d’agressions apparemment anodines mais continuelles. Cette sorte de haine, projetée sur l’autre, est pour le pervers narcissique un moyen de se protéger de troubles qui pourraient évoluer en psychose (évacuation d’une haine inconsciente).

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L’agresseur présente les traits de la personnalité narcissique (égocentrisme, besoin d’admiration, intolérance à la critique) et ceux de la perversité (stratégie d’utilisation – tout lui est dû – puis de destruction d’autrui, sans aucune culpabilité – il contourne les règles de la vie sociale avec jubilation). Il a lui-même été blessé dans son enfance et ce transfert de douleur leur permet de se valoriser aux dépens d’autrui. Dans le couple, il cherchera en outre à faire croire que le lien de dépendance de l’autre envers lui est irremplaçable et que c’est l’autre qui le sollicite ! Ils ignorent les véritables sentiments, les déceptions entraînant chez eux de la colère avec un désir de vengeance (se méfier des rages destructrices lors des séparations !). La prise de pouvoir des paranoïaques (Aurum) se fait par la force, alors que celle des pervers se fait par la séduction. Les remèdes homéopathiques qui couvent ces comportements ont tous un rapport avec la LUESE : Lycopodium d’abord, les Acides (sur Argentum nitricum), Mercurius (sur Sulfur), Lachesis (sur Phosphorus), Luesinum (à un stade plus avancé), …

En homéopathie, symptôme au répertoire de Kent = Orgueil :

(2) Lycopodium, Palladium, Platina, Sulfur, Veratrum alb. (as)

(1) Aurum, Causticum, Lachesis, Natrum mur., Paris quad. (ge), Phosphorus, Staphysagria (na)

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La victime est choisie pour sa tendance à la dévalorisation et à la culpabilité. C’est une personne consciencieuse (peur de faillir) à tendance mélancolique, qui se surmènera pour essayer de corriger les malentendus : « C’est de ma faute si mon partenaire n’est pas content ou s’il est agressif« . Cela commence comme un défi à relever : être accepté(e) comme partenaire d’un personnage aussi exigeant, puis n’ayant pas confiance en elles, elles se sentent obligées d’en rajouter, pour donner à tout prix une meilleure image d’elles-mêmes. Elles ont besoin de donner et les pervers narcissiques de prendre : l’un refuse toute culpabilité, l’autre a une propension naturelle à se culpabiliser. La confusion engendre le stress, la peur, l’isolement puis la dépression. Les remèdes homéo-pathiques qui couvent ces comportements sont en rapport avec le TUBERCULINISME (problématique narcissique aussi): Sepia surtout, Arsenicum album, plus rarement Natrum mur. (et ses satellites), Silicea

En homéopathie, symptôme au répertoire de Kent = Maladie suite d’humiliation, d’impolitesse (3ème degré Kent) : Colocynthis (mg), Ignatia amara (na), Natrum muriaticum, Phosphoricum acid., Staphysagria (na).

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Face à un pervers, l’on ne gagne jamais … mais la victime peut espérer récupérer son autonomie si, se sentant soutenue (rôle du thérapeute), elle reprend confiance et cesse de vouloir se justifier.

Si au contraire le couple perdure, il faut admettre la rencontre de deux types de perversion = deux aspects complémentaire de tentative de prise de pouvoir, c’est à dire désir de toute puissance et de complétude (faire croire à l’autre que l’on est « tout », que l’on est complet …

NB. Ce cours est le résumé du séminaire donné à Lausanne par Mme Françoise HENRY, en novembre 1999.

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