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Les troubles « Dys… »

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1°/ Troubles de la lecture : dyslexie

Définition : Déficit sévère et durable de l’acquisition de la lecture, chez un enfant d’intelligence normale, normalement scolarisé.
Diagnostic : Niveau de lecture inférieur aux capacités intellectuelles
Le trouble apparaît vers l’âge de 7-8 ans. La lecture est lente et composée d’erreurs nombreuses : omission, distorsion de mots. La compréhension est limitée. Il existe des difficultés de rappel, d’évocation et de séquentialité des lettres et des mots. Seuls, sont reconnus et mémorisés quelques mots simples.

Des troubles émotionnelles sont souvent associées : anxiété, sentiment de honte. Des perturbations plus graves peuvent survenir : perte de l’estime de soi, dépression.
Complications : Difficultés puis échec scolaire.

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Evaluation :
– Bilan psychologique avec tests d’intelligence – Bilan orthophonique

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Hypothèses étio-pathogéniques : étiologie probablement multifactorielle
– Origine génétique
– Anomalie de la latéralisation ou du développement cérébral (zones auditives et verbales) – Trouble psychologique de l’investissement du langage écrit
– Méthodes pédagogiques inappropriées pour certains enfants

Diagnostics différentiels : Absentéisme scolaire

Troubles sensoriels : visuels et auditifs
Troubles psychiatriques : instabilité psychomotrice, dépression… Retard mental

Conduite à tenir :
Dédramatiser mais sans minimiser le problème.
Rééducation orthophonique, adaptée à chaque enfant. Adaptation de l’enseignement scolaire, dans certains cas
Si besoin, prise en charge psychologiques des troubles associés.

L’enfant dyslexique doit être (dans la mesure du possible) scolarisé en classe normale. Attention au risque de créer de la maladie là où il n’y a qu’une difficulté passagère ou un rythme de maturation différent.

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Remèdes homéopathiques :

Ammonium carbonicum. efficace pour le handicap mathématique. Tendance à faire des erreurs en parlant, en écrivant et en calculant. Déprimé avec faiblesse intellectuelle.

Baryta carbonica, excellent remède contre les troubles d’apprentissage chez les enfants. Il oublie sa course ou un mot dans sa bouche. L’enfant a une perte de mémoire, une faiblesse mentale, une perte de confiance et une confusion. L’enfant est timide, lâche, se cache derrière les meubles et garde les mains sur le visage, regardant à travers les doigts. L’enfant a du mal à se concentrer.

Lycopodium clavatum est l’un des meilleurs remèdes homéopathiques pour les troubles d’apprentissage et d’écriture chez les enfants. Enfants ayant une mémoire faible et des pensées confuses. L’enfant épelle ou écrit des mots et des syllabes erronés. L’enfant ne peut pas lire ce qu’il écrit.   Son discours est indistinct et balbutie le dernier mot. Il est incapable d’apprendre les langues et fait souvent des erreurs. Cerveau fag après la grippe. L’enfant n’aime pas entreprendre de nouvelles tâches ou faire de nouvelles choses. L’enfant a du mal à rester attentif lors d’une conversation.

Mercure solubilis est prescrit pour les troubles d’apprentissage avec troubles profonds de la lecture et troubles de l’élocution. L’enfant a une faible confiance en lui, une mémoire faible, oublie tout. Perte de volonté et lenteur à répondre.

Kalium bromatum est un remède efficace contre les troubles d’apprentissage et il est prescrit lorsque l’enfant utilise des mots opposés, chaud pour froid. Il ajoute ou omet souvent des lettres en écrivant. Il y a perte de mémoire et l’enfant oublie comment parler, il faut lui dire le mot avant de pouvoir le prononcer.

Cannabis sativa est prescrit pour les troubles d’apprentissage qui répètent des mots en écrivant. L’enfant est très oublieux ne peut pas terminer la phrase. Il y a disparition des pensées et manque de mots. Les idées semblent s’arrêter, il regarde devant lui est absorbé par des pensées supérieures, mais en est inconscient. L’enfant a du mal à se souvenir de ce qu’il vient de faire.

Natrum muriaticum est un autre remède efficace contre les troubles d’apprentissage où l’enfant se plaint d’un rugissement et d’un bourdonnement dans la tête et les oreilles. Les enfants apprennent à parler lentement. Maladroit à parler, pressé, laisse tomber les choses.

Causticum (am) est prescrit pour les troubles d’apprentissage avec troubles de la parole. L’enfant prononce mal ou utilise de mauvais mots en parlant.

Stramonium (ca) est utilisé pour les troubles d’apprentissage où la personne appelle les choses par de mauvais noms.

Sumbul est efficace pour les enfants ayant de faibles compétences en mathématiques. Une personne atteinte de cette condition fait généralement des erreurs en écrivant et en effectuant des calculs mathématiques simples, en particulier lors de l’addition de nombres.

Helleborus (ba) est un autre remède efficace pour les troubles d’apprentissage avec une mémoire faible. L’enfant a du mal à se souvenir de ce qu’il a pu entendre. L’enfant est lent à répondre.

Thuya occ. (na) est efficace pour les troubles de lecture et d’écriture. Engourdissement d’esprit. Ne peut pas se concentrer. Discours lent, chasse aux mots.

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Association dyslexie suisse romande = http://www.adsr.ch/

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2°/ Troubles du calcul : dyscalculie

Les troubles de l’apprentissage du calcul sont rarement isolés et le concept de dyscalculie est discuté.

Diagnostic : Trouble présent dès 8 ans (CE2), mais variations possibles entre 6 ans (CP) et 10 ans (CM2)

Difficultés dans le maniement des concepts arithmétiques
Difficultés dans le choix de stratégies pour la résolution de problèmes abstraits, chez un enfant aux compétences intellectuelles par ailleurs normales.

Complications : difficultés puis échec scolaire.

Evaluation : Bilan psychologique avec tests d’intelligence, éventuellement consultation de Pédopsychiatrie.

Diagnostics différentiels : Absentéisme scolaire

Enseignement inadéquat pour certains enfants
Retard mental
Troubles psychiatriques : instabilité psychomotrice, dépression…

Conduite à tenir :
Soutien scolaire – Adaptation du système scolaire. Si besoin, rééducation spécifique.

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3°/ Troubles de l’expression écrite : dysorthographie

Trouble de l’expression écrite, la dysorthographie fait généralement suite à une dyslexie. Diagnostic : Le niveau d’expression écrite est inférieur au niveau attendu :

– Dès les premières classes de primaire, à 7 ans (CE1) : difficultés pour orthographier les mots, pour exprimer ses pensées. Nombreuses erreurs grammaticales et mauvaise organisation des paragraphes.
– Puis en CM1-CM2, multiplication des erreurs d’orthographe, de grammaire et de ponctuation, rendant l’expression écrite très difficile.

Des troubles émotionnels sont souvent associés : anxiété, sentiment de honte.
Des perturbations plus graves peuvent survenir : perte de l’estime de soi, dépression.

Complication : Difficultés puis échec scolaire.

Evaluation : Bilan psychologique avec tests d’intelligence – Consultation de Pédopsychiatrie.

Diagnostics différentiels : Absentéisme scolaire

Enseignement inadéquat pour certains enfants (méthode globale) Troubles sensoriels : visuels et auditifs
Trouble du langage. Retard mental ?

Troubles psychiatriques : instabilité psychomotrice, dépression… Conduite à tenir :

Soutien scolaire – Adaptation du système scolaire
Rééducation spécifique. Si besoin, prise en charge des troubles associés, psychologiques.

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4°/ Dysgraphie

Certains enfants présentent une écriture particulièrement maladroite voire illisible. Parfois, l’écriture est très lente. Cela entraîne des difficultés scolaires. Lʼexamen doit rechercher particulièrement :
– des problèmes neurologiques (troubles cérébelleux)

– des troubles psychomoteurs : retard moteur global retentissant sur la gestuelle.
– des difficultés relationnelles : source d’inhibition, de difficultés d’investissement des activités scolaires
– des troubles psychologiques constitués, masqués par la dysgraphie.

Le bilan psychomoteur et le bilan psychologique permettent d’éclairer les raisons de la dysgraphie. En fonction de chaque cas particulier, la conduite à tenir s’oriente vers :
– la relaxation
– une thérapie psychomotrice

– une rééducation spécifique
– une approche psychothérapique.

Complication : difficultés puis échec scolaire.

Evaluation : Bilan psychologique avec tests d’intelligence – Consultation de Pédopsychiatrie.

Diagnostics différentiels :

  • Absentéisme scolaire
  • Enseignement inadéquat pour certains enfants
  • Troubles sensoriels : visuels et auditifs
  • Trouble du langage
  • Retard mental

Troubles psychiatriques : instabilité psychomotrice, dépression…

Conduite à tenir : Soutien scolaire – Adaptation du système scolaire

Rééducation spécifique. Si besoin, prise en charge des troubles associés, psychologiques.

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Remèdes homéopathiques les plus fréquemment utilisés dans ces cas :

Ammonium carbonicum … Dyscalculie et dysgraphie

Baryta carbonica … baisse de la mémoire et timidité. Répète les derniers mots de chaque phrase avant d’y répondre

Cannabis indica (zn) … mémoire faible, désorientation temporo-spatiale. Répète la phrase avant d’y répondre

Causticum (am) … hypersensible à l’harmonie ambiante, ne supporte pas l’injustice. Encoprésie

Kalium bromatum … adolescent anxieux et acnéïque, utilise des mots contraires

Lycopodium (al) … orgueil (mais manque de confiance en lui) et faible mémoire

Mercurius … troubles de l’apprentissage, dyslexie, réponses lentes et baisse de la mémoire

Natrum muriaticum … triste, replié sur lui-même, peu habile, avec céphalées

Stramonium (ca) … les colères noires de l’enfant craintif

Thuya occ. (na) … les idées fixes, cherche ses mots, difficulté de concentration

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