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Les maladies auto-immunes du rein

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Les glomérulonéphrites (GN) peuvent être regroupées en 2 catégories principales :

  1. les GN par AC anti-membrane basale glomérulaire  (= IgG + C3), ex.: post-streptococcique, syndrome de Goodpasture …
  2. les GN par complexes immuns  (pb. d’hypersensibilité retardée), ex.: maladie de Berger, maladie sérique aiguë, néphrite suite de vaccination, d’intoxication médicamenteuse, etc …

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NB. On observe aussi des glomérulonéphrites dans le LED et des néphrites interstitielles dans la Sarcoïdose.

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Les éléments biologiques sont essentiels au diagnostic et au suivi de ces pathologies graves : anomalies urinaires (protéinurie des 24 heures), plasmatique (hypo-Albuminémie, azotémie, désordres hydro-électrolytiques), immunitaires (taux des IgG, IgA, activation du complément …). La biopsie rénale est indispensable.

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Traitement homéopathique, au début ou en poussée :

L’atteinte est vasculaire et rénale :  Arnica montana + Mercurius corrosivus

Nosode (c’est une maladie chronique) = Luesinum (si sec)

  • Phosphorus … l’albuminurie, hématurie
  • Apis mel.   … l’œdème avec oligurie
  • Serum d’anguille (ge) … hématurie, oligurie     
  • Kalium carbonicum  … la relation rein – cœur

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Les remèdes de l’atteinte rénale sont développés dans le service d’« Urologie ».

  • Complexe du lab. Heel : SOLIDAGO Comp.  (Solidago D3 / Orthosiphon D6 / Sarsaparilla D6 / Colibacillinum D13 …) … GN aiguë, oedèmes
  • Phytothérapie :            Juniperus com. (ch1) / Solidago virga aurea (s)…
  • Oligo-éléments :          Mn-Cuivre + Cuivre-Or-Argent

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La néphrite aiguë post-streptococcique

Les propriétés structurales et fonctionnelles du glomérule en font une cible privilégiée pour la fixation des IgG. La néphrite aiguë parenchymateuse apparaît 2 à 3 semaines après une angine à streptocoques ou une scarlatine. L’évolution se fait dans 80% des cas vers la guérison spontanée en quelques semaines, marquée par la disparition des œdèmes et la réduction progressive (en 6 mois environ) de l’hématurie et de la protéinurie… mais les rechutes sont possibles (induites par des infections, médicaments ou vaccins !). Surveiller les anti-streptolysines O (normalement < 200 u/l).

Stock-nosode à utiliser :          Streptococcinum

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La maladie de Berger

Néphropathie glomérulaire fréquente (30%), décrite en 1968, grâce à l’avènement de l’immuno-fluorescence, la maladie de Berger (DR4/B35) est une maladie rénale à dépôts d’IgA qui se manifeste par des hématuries (avec protéinurie) faisant suite à un épisode infectieux ORL ou stomatologique. Cette néphropathie à IgA a souvent tendance à s’aggraver au fil des années, d’abord lentement, puis de plus en plus vite, l’aboutissant étant l’insuffisance rénale chronique. 20% des sujets dialysés en Europe le sont pour une maladie de Berger ayant évolué vers une insuffisance rénale terminale.

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Le syndrome néphrotique

De pathogénie mal connue, le syndrome néphrotique ou « Néphrose lipoïdique » est surtout fréquent chez l’enfant. Parfois secondaire à une maladie générale (diabète, LED, purpura rhumatoïde…), il associe une protéinurie massive avec une hyper-lipidémie nette et des oedèmes importants. Grâce à la corticothérapie, l’évolution est favorable dans 90% des cas.

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Classiquement, on utilise : Apocynum cannabinum (anasarque), Phosphorus et Ammonium vanadiatum

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Dans le cas ci-dessous (profil encore très perturbé de cet enfant après 5 ans d’évolution) :

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Avec, bien sûr les remèdes choisis sur la palette des propositions du BNS : Chrysanthellum americanum 1 DH (hypolipémiante) et les sels de sodium : Natrum selenicum + Natrum sulfuricum + Natrum silico-fluoratum 4DH aa

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