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Maladies auto-immunes non spécifiques d’organes

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A/ Le lupus érythémateux disséminé  (LED)

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Le lupus érythémateux disséminé (LES) est une maladie auto-immune chronique incurable dans laquelle le corps produit des auto-anticorps (anticorps qui attaquent les tissus sains normaux). Ces auto-anticorps peuvent attaquer la peau, les articulations, les reins, la rate ou tout autre organe du corps. 

La « Lupus Foundation of America » estime qu’environ 1,5 million d’Américains et 5 millions de personnes dans le monde souffrent d’une certaine forme de lupus. Le lupus touche le plus souvent les femmes en âge de procréer.
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Il existe quatre principaux types de lupus :
1. Lupus érythémateux systémique
Lorsque les gens parlent de lupus, ils font généralement référence au lupus érythémateux systémique, la forme de lupus la plus courante, représentant 70 % des cas. Le LED implique que le système immunitaire attaque les propres tissus de l’organisme, entraînant une inflammation généralisée et des lésions tissulaires dans divers organes, notamment la peau, les articulations, le cerveau, les reins, les poumons et les vaisseaux sanguins. La gravité de la maladie peut varier de légère à grave.
Le LED pédiatrique, également connu sous le nom de « lupus juvénile », survient lorsque l’apparition clinique du lupus survient chez des personnes de moins de 18 ans. Il est rare, avec une prévalence de 3,3 à 24 pour 100 000 enfants . Environ 10 à 20 pour cent de tous les cas de LED sont diagnostiqués dans l’enfance, et le LED pédiatrique présente souvent des symptômes plus graves que les cas apparaissant à l’âge adulte.
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2. Lupus érythémateux cutané (lupus cutané)
Dans le lupus cutané, le système immunitaire attaque les cellules de la peau, entraînant une inflammation qui produit des éruptions cutanées et des plaies rouges, épaisses et généralement squameuses qui peuvent brûler ou démanger. Les éruptions cutanées et les plaies peuvent apparaître violet foncé ou brun foncé sur les peaux foncées. Il existe trois types de lupus cutané :
  • Aigu : Les cas aigus se développent généralement rapidement, durent souvent de courte durée et n’entraînent généralement pas de cicatrices cutanées. Presque toutes les personnes atteintes de lupus cutané aigu souffrent également de LED. Le lupus cutané aigu peut être localisé et généralisé (c’est-à-dire distribué de manière diffuse sur la peau) . L’ éruption papillon , une éruption cutanée rouge qui peut être plate ou surélevée et recouvre l’arête du nez et les joues, est une présentation localisée. Le lupus cutané aigu généralisé se manifeste par des éruptions cutanées rouges sur tout le corps.
  • Subaigu : le lupus cutané subaigu implique une éruption cutanée composée de plaies rouges en forme d’anneau ou de plaques squameuses aux bordures bien définies. Bien qu’il puisse être associé au LED, il peut également survenir indépendamment. En règle générale, ces lésions ne provoquent ni démangeaisons ni douleur et entraînent rarement des cicatrices une fois résolues.
  • Lupus érythémateux chronique : Ce lupus dure longtemps et peut provoquer des cicatrices permanentes et potentiellement une perte de cheveux. Parmi les nombreux types de lupus cutané chronique, le lupus discoïde, avec ses éruptions cutanées en forme de disque, est le plus courant. Ces éruptions cutanées apparaissent souvent sur le cuir chevelu et le visage et sont généralement rouges, squameuses et surélevées et peuvent entraîner des cicatrices, une perte de cheveux ou une décoloration de la peau au fil du temps.

  • Biologie : VS normale + Gamma et EuGamma normales, mais avec des AC anti-nucléaires positifs, il s’agit d’une maladie localisée plutôt bénigne, que l’on désigne aussi par « Morphée ».
Lorsque le lupus entraîne des éruptions cutanées qui ressemblent à celles observées dans d’autres conditions, elles sont classées dans la catégorie des éruptions cutanées non spécifiques associées au lupus, ainsi des urticaires, ecchymoses et le vitiligo.
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3. Néonatale
Contrairement à son nom l’indique, cette maladie auto-immune acquise rare n’est pas réellement une forme infantile de lupus, ni un véritable lupus. Les nouveau-nés atteints de lupus néonatal peuvent présenter des éruptions cutanées temporaires, des problèmes hépatiques ou une faible numération globulaire, qui disparaissent généralement dans les six mois sans conséquences durables.
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4. Induite par la drogue
Il s’agit d’une maladie semblable au lupus causée par des médicaments, notamment l’hydralazine (pour l’hypertension), le procaïnamide (pour les arythmies cardiaques), le valproate (un antiépileptique), l’infliximab (pour la polyarthrite rhumatoïde et la maladie de Crohn) et l’isoniazide (pour la tuberculose). Les symptômes disparaissent généralement à l’arrêt du médicament.
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Les premiers signes et symptômes du lupus peuvent inclure :
  • Fatigue.
  • Douleurs et raideurs articulaires ou musculair
  • Photosensibilité : Il s’agit d’une sensibilité au soleil ou à la lumière, provoquant des éruptions cutanées, de la fièvre, de la fatigue ou des douleurs articulaires lors d’une exposition à la lumière (c’est-à-dire aux rayons UV).
  • Douleur.
  • Plaintes gastro-intestinales.
  • Fièvre.
  • Éruption cutanée en forme de papillon sur le visage (dans 30 % des cas). Lésions cutanées.
  • Douleur thoracique.
  • Maux de tête.
  • Essoufflement.
En raison de son impact potentiel sur diverses parties du corps, le lupus se manifeste par un large éventail de symptômes. Tous les individus ne ressentent pas tous les symptômes, qui peuvent fluctuer et évoluer.

Il peut également entraîner une maladie pulmonaire restrictive, une myocardite, une hypertension, des arythmies et une vascularite. Il s’agit d’une maladie auto-immune qui peut attaquer n’importe quel système organique majeur du corps. Par exemple, le LES peut attaquer le système nerveux, entraînant une dépression grave, des convulsions, des troubles cognitifs et des accidents vasculaires cérébraux. Le lupus érythémateux disséminé peut attaquer les reins, entraînant une maladie rénale grave (50% des cas). 

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Le lupus est une maladie chronique avec poussées et rémissions. Il est souvent appelé le « grand imitateur » car il imite les symptômes de nombreuses autres affections rhumatologiques telles que la polyarthrite rhumatoïde, la sclérodermie, la vascularite, l’infection et la fibromyalgie. Le lupus érythémateux disséminé peut mettre la vie en danger et tous les cas de lupus doivent être surveillés par un rhumatologue. 

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Maladie auto-immune du collagène (HLA DR2/3), elle est extrêmement polymorphe et déroutante dans ses manifestations. Elle affecte surtout les femmes avec un début de 20 à 40 ans (80% des cas), parfois familiale, elle peut être déclenché après une vaccination, une sérothérapie, une exposition solaire (!) et certains médicaments (vus plus haut)).

  1. au début : altération de l’état général, clochers fébriles, arthralgies, etc …
  2. puis : manifestations cutanéo-muqueuses (70%, le classique « loup ») et atteintes viscérales (articulaires 90%, glomérulo-néphrite 50%, endocardite 30%, etc…) ou vasculaires (vascularites …)
  3. évolutions par poussées successives (BNS indispensable et répété 1 à 2 fois par an).

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  le classique « loup »

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Diagnostic biologique :          

  1. présence d’AC anti-ADN natif  (immuno-fluorescence ou elisa = 95%)
  2. cellules LE  (= polynucléaires en ayant phagocyté d’autres), Cryoglobulines (60%),
  3. facteurs rhumatoïdes (W. Rose, Latex) et faux BW positifs  (car AC anti-cardiolipine).

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BNS 24 en hyper Gamma typique (la patiente est sous corticoïdes et Plaquenil)

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Traitements classiques : Corticoïdes + Indocid, puis Flavoquine ou Endoxan (anti-métabolite) … Rituximab (AC anti lympho B), Cyclosporine (si pas d’insuffisance rénale) ou plasmaphérèse dans les formes graves. 

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Traitement homéopathique selon le stade :

  • La phase inflammatoire … Sulfur iodatum et Phytolacca (ka)    
  • L’infiltration … Natrum muriaticum (lupus cutané) ou Thuya occidentalis (na)                    
  • L’induration sèche … Alumina ou Lycopodium
  • Les ulcérations … Arsenicum alb. ou Nitricum acid.  
  • La sclérose … Hydrastis (ka) ou Thiosinamine (si) 3DH     
  • avec Hepar sulfur ou Silicea … pendant les phases suppuratives
  • Hydrocotyle asiatica (mg) 3D = le Madécassol (localement)

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Nosodes (c’est une maladie chronique) :  Luesinum, parfois Tuberculinum K (ou TR)

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Phytothérapie :  Petroselinum sativum (hg), Vanilla planif. … selon les données du BNS. 

Gingembre : Le gingembre, bien connu pour ses propriétés anti-inflammatoires et antioxydantes, contient un composé clé appelé 6-gingérol. Une étude animale a révélé que le 6-gingérol peut réduire la libération de pièges extracellulaires neutrophiles (NET), pertinents pour le lupus. 

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Micronutrition :

— Une supplémentation en vitamine D est essentielle, car les personnes atteintes de lupus doivent éviter l’exposition au soleil. De plus la vitamine D a un effet anti-inflammatoire.

— Les acides gras polyinsaturés oméga-3 ont des propriétés anti-inflammatoires. Dans une étude , les participants prenant de l’huile de poisson oméga-3 ont connu une diminution significative de la gravité du lupus par rapport au placebo.

— La N-acétylcystéine (NAC), supplément contenant une forme modifiée de l’acide aminé cystéine, possède des propriétés antioxydantes et anti-inflammatoires . 

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Organo/Sérothérapie : Foie ++ (HEPATIMA lab. IMMOV)

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Faites aussi pratiquer un « bilan des intolérances alimentaires » (IMUPRO) ou, à défaut, faire le régime Seignalet (sans gluten ni lait).

Analyse d’urine : les échantillons d’urine peuvent révéler des taux élevés de sang ou de protéines dans l’urine, suggérant une atteinte rénale potentielle dans le lupus.

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Traitement classique :

1 – Les corticoïdes : les complications dues à l’utilisation à long terme de corticostéroïdes chez les patients atteints de LED comprennent :

  • L’ostéoporose.
  • Nécrose vasculaire.
  • Glaucome et/ou Cataractes.
  • Gain de poids et diabète.
  • Psychose aiguë.

2 – l’hydroxychloroquine traite efficacement les douleurs articulaires, les éruptions cutanées, la fatigue et l’inflammation pulmonaire associées au lupus.

3 – Dans les cas de lupus graves et résistants au traitement affectant les principaux organes, des agents immunosuppresseurs peuvent être prescrits. Ainsi le cyclophosphamide qui est associée à un risque élevé de cystite interstitielle, également connue sous le nom de syndrome de la vessie douloureuse et de cancer de la vessie.

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Les autres connectivites :  

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C/ Polymyosite et dermatomyosite

Affections rares, paranéoplasiques dans 10% des cas) = inflammation érythémateuse (ongles et paupières) + faiblesse et dégénérescence musculaire + myalgies —> rapide atteinte de l’état général (fièvre et VS augmentée), insuffisance respiratoire, cardiaque ou rénale.

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La biologique de ces affections objective une augmentation des CPK, des transaminases et de la créatinine. Des AC anti-nucléaires sont présents dans 30% des cas. Le traitement suspensif se fonde sur une corticothérapie massive et continue.   

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Un Bilan biologique BNS est indispensable pour un traitement de soutien ciblé. 

Si vous souhaitez réaliser un BNS12 ou 24, cliquez sur ce lien : www.mybiobox.com

Lire aussi l’introduction aux maladies auto-immunes et envisager un régime alimentaire spécifique (après IMUPRO ou à défaut régime Seignalet).

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D/ La sclérodermie 

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Evolution des MAI … « On sait à présent qu’il existe des relations étroites entre les états auto-immuns et la cancérisation des cellules de la lignée lymphocytaire B (leucémie, lymphome, maladie de Waldenström ou myélome multiple). En outre, ces patients souffrant de maladie auto-immune et traités par les drogues immuno-suppressives ont un risque accru de faire un cancer de la lignée B « . Pr. R. Bataille.  

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Attention donc à l’abus des immunosuppresseurs qui peuvent conduire ces patients présentant une maladie de phase 5 (cf. tableau des phases de Reckeweg) à une affection de phase 6 (la dédifférentiation cancéreuse) ! 

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Nous proposons toujours un BNS pour mettre en place une correction spécifique qui a le plus souvent un bon effet clinique.

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