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     Le test LTT-MELISA

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MELISA est un test sanguin dérivé du « test de transformation lymphoblastique », destiné à diagnostiquer l’allergie retardée (de type 4) aux composants métalliques (principalement les sels de mercure, de palladium et de plomb), chimiques (par exemple la formaldéhyde) et d’autres allergènes de bas poids moléculaire, comme les médicaments et certaines bactéries (par exemple le candida albicans).

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Attention, le MELISA ne mesure pas les niveaux des métaux (lourds/toxiques) dans le corps des patients : il mesure si le patient présente une hypersensibilité à ceux-ci. Le niveau de réactivité est mesuré en tant qu’index de stimulation (SI). Chaque substance testée l’est dans deux concentrations différentes. Une valeur au dessus de 3 est positive. Pour le dépistage de dix métaux, il faut 36 ml de sang. Les résultats sont obtenus en dix jours environ.

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Tests pratiqués usuellement :

  1. Méthylmercure / Mercure inorganique / Thimérosal (éthylmercure = vaccins)
  2. Farines (céréales) / Gluten
  3. Caséine / Lait de vache
  4. Candida (intolérance aux sucres) / Levure de boulanger
  5. Nickel (dermites de contact, inox des casseroles)
  6. Glutamate (E 621)

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Un certain nombre de théories rattachent ces phénomènes d’hypersensibilité à des pathologies chroniques, comme l’eczéma et le psoriasis (dans le champ dermatologique), le syndrome de fatigue chronique, des pathologies auto-immunes (thyroïdites, syndrome sec de Gougerot-Sjögren) et des affections neurodégénératives (SEP, SLA et Alzheimer). On observe parfois une amélioration de la santé du patient en éliminant les sources allergisantes.

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Cependant, nous émettons des réserves majeures :

  1. ces tests sont très onéreux, même s’ils sont remboursés dans certains pays (exemple la Suisse),
  2. ces tests sont ultraspécifiques (trop ?), ainsi, on peut avoir une intolérance à certains sels de mercure et pas à d’autres !
  3. les co-facteurs organiques (niveau des régulations) ne sont pas pris en compte, ce qui explique le grand nombre d’échecs, même après une éviction soigneuse de l’agent irritant mis en évidence.
  4. il est souvent impossible d’agir sur l’agent irritant mis en évidence (dans certains cas, il a été proposé des édentations complètes !).

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NB. Plutôt que de songer à enlever tous les amalgames – manœuvre périlleuse – nous vous conseillons de faire tester les différences de potentiel entre les différentes dents suspectes et de traiter d’abord la dent qui présente les valeurs les plus élevées.

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Articles scientifiques à lire sur : www.melisa.org/articles

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