Print Friendly, PDF & Email

Le profil d’activité des Neuro-transmetteurs

.

« Le stress est l’aboutissement de l’ensemble des bouleversements hormonaux et neurobiologiques provoqués par tout élément capable de menacer l’intégrité physique ou psychique de l’individu » Hans SELYE en 1950.

Visualisez notre Webinaire sur le sujet avec le lien : https://youtu.be/LBOudgBKNAk

.

Notre humeur, nos comportements, nos pensées, nos émotions sont largement influencées par des peptides importantes agissant au niveau du cerveau. On appelle ces molécules des Neuromédiateurs ou « Neurotransmetteurs ». Il faut distinguer :

  1. les médiateurs de la réaction (toniques) : Dopamine, Adrénaline et Nor-adrénaline et Glutamate
  2. les médiateurs de l’inhibition (sédatifs) : Sérotonine, GABA et glycine
  3. les médiateurs périphériques : l’acétylcholine, la vasopressine et l’histamine
  4. les régulateurs du sommeil : Mélatonine, le 6-méthoxy-harmalan et la Valentonine.

.

.

Dans les situations de stress, il y a d’abord une tentative de contrôle avec sécrétion d’adrénaline (situation de combat ou de fuite). L’augmentation du cortisol sanguin est le reflet de l’échec de cette tentative de contrôle (confirmé par une augmentation des Albumines sur le BNS).

.

Nous connaissons une dizaine de neuromédiateurs, dont nous utilisons les précurseurs, activateurs ou inhibiteurs de la recapture. Ce système d’adaptation central a ses corolaires hormonaux et immunitaires à l’étage sérique et tissulaire (cf. les résultats du BNS). Les régulations se font par cascade enzymatique :

  • Tyrosine –> L-DOPA –> Dopamine –> Noradrénaline –> Adrénaline
  • Tryptophane –> Sérotonine –> Mélatonine –> 6-méthoxy-harmalan –> Valentonine

.

.

A la réflexion, les NEUROTRANSMETTEURS ont des polarités de fonctions organiques marquées. L’étude de ceux-ci sur 3 axes opposant leurs actions, en simplifie la lecture :

  1. er axe = Adrénaline (Surrénale – adaptation au stress aigu) – Noradrénaline (Foie – capacité d’action)
  2. ème axe = Dopamine (Coeur – idéal) – Sérotonine (Poumon – identité/sensibilité)
  3. ème axe (rate-pancréas) = Glutamate (excitateur) – GABA (sédatif)

.

Présentation hippocratique des résultats:

.

NB. Les mesures sont effectuées sur les urines par LC-MS/MS et HPLC-ECD, qui sont de très bonnes techniques de laboratoire. Des valeurs normales pour les catécholamines permettent d’exclure une carence en phénylalanine/tyrosine ou une perturbation du métabolisme des catécholamines.

.

.

Attention aux prises de médicaments au moment de l’analyse !

.

Premier axe :

.

             NOR-ADRENALINE (ou Nor-Epinéphrine) … Polarité FOIE (émotions et libido) …

La Noradrénaline est bien plus psychoactive que l’Adrénaline. C’est l’accélérateur, dynamisant les capacités d’apprentissage, les circuits du plaisir et de la récompense, permettant de forger une bonne estime de Soi, indépendante du regard de l’autre. Elle permet d’atteindre l’acceptation de soi et de l’autre, étape indispensable pour accéder à la quiétude dans l’instant et à la réalisation de soi : apprentissage et socialisation. Elle efface la fatigue, libère les graisses mises en réserve, stimule l’hormone de croissance et le système immunitaire.

.

Pathologie :

  • Augmenté : agitation motrice (elle est augmenté par la prise de caféine)
  • Basse : lassitude, repli sur soi, indifférence, démotivation, baisse libido, sommeil agité —> maladie de Parkinson

.

Remèdes activateurs = la majorité des antidépresseurs imipraminiques (tricycliques) ont des propriétés d’inhibition de la recapture de la noradrénaline.

La mirtazapine et la miansérine bloquent les récepteurs ⍺2 présynaptiques. Plusieurs neuroleptiques classiques possèdent aussi une activité antagoniste des récepteurs ⍺1. La lévomépromazine (Laroxyl), un des plus sédatifs, est un puissant antagoniste des récepteurs ⍺1 noradrénergiques. Pour Carlsson, « un tel blocage des récepteurs ⍺1 peut très bien contribuer à l’activité antipsychotique ».

Le CYMBALTA (Duloxétine) est un inhibiteur de la recapture de la Sérotonine et de la Noradrénaline

Certaines drogues excitantes (comme le Captagon – drogue des terroristes) favorisent son relargage rapide !

.

.

NB. Récemment, un communiqué de presse vantait une pilule «  contre le chagrin d’amour  ». Il s’agissait du Prolanolol, qui aurait le pouvoir d’effacer ou d’atténuer les traumas amoureux (liés à une rupture, une infidélité…). La trajectoire de ce médicament pour le cœur – ça ne s’invente pas  ! – est intéressante. De la classe des bêtabloquants, le Prolanolol est d’abord utilisé pour des problèmes d’hypertension, de palpitations ou des suites d’infarctus du myocarde.  C’est un inhibiteur des récepteurs à Noradrénaline, «  hormone du stress  » qui, en plus d’augmenter la fréquence cardiaque, joue un rôle dans la régulation des émotions et la consolidation de la mémoire.

.

Des recherches de l’armée américaine ont montré qu’il pouvait ainsi soulager des soldats rentrés traumatisés du front. En France, il fut testé avec un certain succès après les attentats de novembre 2015 auprès de volontaires.

Aujourd’hui, opportunément rebaptisé «  pilule de l’oubli  », le Prolanolol est en passe de devenir «  la pilule contre le chagrin d’amour  ». Il commence en effet à être proposé, en parallèle d’un suivi psychothérapeutique de six semaines, à des personnes traumatisées par leurs histoires amoureuses !

.

A l’opposé, des taux trop élevés de Nor-adrénaline et de Dopamine (son métabolite), ont été observés dans les épisodes délirants, d’où l’utilisation des NEUROLEPTIQUES (Largactil, Haldol …) dans les psychoses.

Les médicaments antipsychotiques, aussi appelés neuroleptiques, fonctionnent tous en bloquant la dopamine (à l’exception de la clozapine). Ils servent à supprimer les psychoses, hallucinations et illusions chez les personnes schizophrènes. Ces médicaments furent utilisés pour la première fois dans les années 50 par deux médecins français, les Dr Delay et Dr Deniker.

.

           ADRENALINE (ou Epinephrine) … le STRESSEUR pour l’adaptation immédiate ! Polarité REIN (volonté)  …

Met en tension le système nerveux sympathique : augmentation du pouls, de la TA, ce qui augmentera le flux sanguin (offre accrue d’oxygène) et la distribution du glucose à travers le corps. Augmentation aussi des contractions musculaires …

Pathologie : souffrance morale, culpabilité / Précurseur = la Tyrosine

Il évolue avec le CORTISOL … quand « l’adaptation rapide » est infructueuse, sa baisse signe la dépression !

NB. l’augmentation du Cortisol se suspecte par l’augmentation des albumines sur le BNS et peut se vérifier par le dosage hormonal salivaire.

.

Second axe :

.

           DOPAMINE … La MOTIVATION ! Polarité CŒUR (idéal) …

La Dopamine est fabriquée le matin vers 8h, c’est le starter de la journée, assurant la motricité, motivation, le dynamisme matinal, une bonne mémoire, la curiosité, la capacité à élaborer des projets, à faire face aux difficultés et surtout un sommeil récupérateur. Les comportements d’exploration, de vigilance, la recherche du plaisir, l’excitation, l’euphorie.

Pathologie :

  • Elevé = augmentation de l’initiative, de l’agressivité et activité sexuelle
  • Bas = lassitude, indifférence, repli sur soi, sommeil agité

Remèdes allopathiques activateurs, exemple = L-DOPA, Amphétamines (Ritaline) …

.

Les données actuelles suggèrent une dysrégulation du système dopaminergique dans la schizophrénie, avec :

  1. une hyperactivité dopaminergique dans le mésencéphale
  2. une hypoactivité dopaminergique dans le néocortex.
  3. les déficits cognitifs observés dans la schizophrénie sont reliés à une diminution de l’innervation dopaminergique du cortex préfrontal dorsolatéral, observée à l’aide de l’imagerie cérébrale et dans les analyses post-mortem.

.

L’association inverse entre tabagisme et maladie de Parkinson peut paraître choquante, mais elle est étayée par de nombreuses études scientifiques concordantes et elle est reconnue en toutes lettres (« plus vous fumez, moins vous avez de chance de déclarer un Parkinson »), notamment, par l’APDA, l’Association américaine de la maladie de Parkinson. La principale substance active du tabac est la nicotine. Or la nicotine est un puissant stimulant de la dopamine.

C’est d’ailleurs la raison de sa dimension addictive : le sentiment de plaisir que crée le shoot de dopamine, pousse l’individu à retrouver cet effet (c’est ce qu’on appelle le circuit de la récompense).

Mais ce faisant, la nicotine contribuerait également à entretenir ces neurones dopaminergiques en les stimulant régulièrement – ce qui expliquerait son aspect protecteur contre Parkinson. Le nom de « nicotine » vient du pharmacien Jean Nicot, qui prescrivait au fils de Catherine de Médicis le tabac sous cette forme pour calmer ses migraines. Les patchs de nicotine ont déjà montré leur efficacité comme outil de ralentissement du développement de la maladie d’Alzheimer chez les patients atteints de démence légère

.

            SEROTONINE … La PRUDENCE : le contrôle réfléchi des pulsions ! Polarité POUMON (narcissisme) …

La sérotonine contrôle l’appétit alimentaire et sexuel (inhibiteur de la Dopamine). Elle régule nos pulsions, nos circuits d’évitement et induit le sommeil. Elle nous permet d’accéder à l’équilibre émotionnel, à la « zénitude », au bonheur d’être Soi en harmonie avec le monde extérieur. L’intestin fabrique près de 90 % de la sérotonine, ce qui explique qu’une inflammation digestive ou un simple désordre de la flore, a une incidence sur l’humeur. Améliore l’intolérance à la frustration, les addictions compensatoires, la difficulté à relativiser, les troubles de l’endormissement.

.

Ce neuromédiateur sédatif est l’aboutissement du cycle :

  1. Tryptophane (acide aminé)  + Fer et vitamine B3 –> Le 5 – Hydroxytryptophane
  2. Le 5 – HydroxyTryptophane  –> Sérotonine
  3. Sérotonine   + Magnésium –> Mélatonine (au niveau des cellules épidermiques)

.

Sa baisse risque d’entrainer agressivité et pulsions sexuelles, jusqu’au meurtre et suicide ! La sérotonine joue aussi un rôle majeur dans la coagulation sanguine, la venue du sommeil, la sensibilité aux migraines.

Remèdes activateurs = Inhibiteurs de la recapture de la Sérotonine (ex.: Deroxat, Divarius, Paxil, Zoloft, du Prozac Seropram, Celexa, Seroplex, Cipralex, Priligy, Floxyfral ou encore du Norset) / Ecstasy (drogue du plaisir, dérivée du LSD – lève les inhibition).

.

.

NB. L’hypertension artérielle, un effet secondaire possible de ces médicaments qui exposent à des risques d’augmentation de la tension artérielle, ainsi la Paroxétine et la Sertraline, inhibiteurs de la recapture de la sérotonine. les antidépresseurs tricycliques et les inhibiteurs de la monoamine oxydase (IMAO) !

.

.

NB. Certains patients ont une variation génétique (TPH2 – polymorphisme détectable) qui réduit le taux de leur sérotonine au niveau cérébral !

.

La sérotonine est le précurseur de la MELATONINE (anti-oxydant protecteur des neurones). Celle-ci est transformée par acétylation en « 6-methoxy-harmalan » (excitante, proche des hormones hallucinogènes !), puis par une nouvelle acéthylation en VALENTONINE, hormone du sommeil, sécrétée de 22h à 6h du matin.

.

.

Troisième axe :

.

           GLUTAMATE … excitant (mais précurseur du GABA)

Le glutamate (acide glutamique) constitue le neurotransmetteur excitant le plus important. La concentration en glutamate est environ 1000 fois supérieure à celles de la noradrénaline et de la dopamine. Le glutamate joue un rôle important au niveau de l’apprentissage, de la mémoire et de la motricité. 

.

La glutamine est le fournisseur d’énergie le plus remarquable pour les cellules immunitaires et intestinales. Une carence en glutamine provoque un ralentissement du travail cellulaire et une diminution des performances. Une carence en acide glutamique se constate chez de nombreux patients présentant des états d’épuisement et des troubles des fonctions cérébrales. Agitation, insomnie et manque de concentration sont liés à cette carence.

.

Le Lamictal inhibe la libération du glutamate dans le cerveau (utilisé surtout comme anti-épileptique)

.

Aliments riches en glutamate : les glucides lents, amandes, avoine, banane, brocoli, noix, lentilles, flétan … Le glutamate est un produit de dégradation des acides aminés qui fait intervenir les transaminases GOT et la GPT.

Comme des concentrations trop importantes en glutamate peuvent être neurotoxiques, un contrôle des taux urinaires est nécessaire sous traitement.

.

NB. La N-Acétyl-Cystéine augmente la concentration de glutamate ce qui restaure la plasticité des synapses. En psychiatrie, elle est testée dans le cadre de traitements contre la dépression et les troubles bipolaires. Elle diminuerait les symptômes de la schizophrénie. Une efficacité est envisagée dans l’autisme, le « craving » (dans la dépendance à la cocaïne), les troubles obsessionnels compulsifs et le tabagisme. On pense qu’elle agit en modulant les récepteurs NMDA-glutamate ou en augmentant le glutathion. Cette molécule est vendue comme complément alimentaire et protecteur du foie. Il est aussi utilisé contre la toux (mucolytique).

.

             GABA … le RELAXANT : sédatif (maintient sous contrôle), facilite la réflexion et la mémorisation.

L’acide gamma-aminobutyrique (GABA) constitue à l’opposée du glatamate le neurotransmetteur inhibiteur le plus important du système nerveux central. La synthèse endogène de GABA s’effectue à partir du glutamate par l’intermédiaire de la glutamate decarboxylase.

Polarité organique : RATE-PANCREAS (adaptation) … d’ailleurs synthétisé dans l’intestin par les lactobacilles !

Ralentit le rythme cardiaque / prévient les convulsions, les spasmes — Si carence = anxiété et difficulté d’endormissement

Remèdes allopathiques activateurs = anti-épileptiques / benzodiazépines / Lyrica / GABA 750 mg (Vitall+)

.

.

Associés aux acides aminés précurseurs, l’acide folique, la vitamine B12 et la vitamine B6 aident à maintenir les capacités intellectuelles

.

NB. La Kétamine est une amine psychotrope, utilisée comme anesthésique général. Elle est également utilisée comme analgésique et sédatif, ainsi que pour traiter les douleurs chroniques. Elle fait l’objet de recherches pour son effet antidépresseur, avec des résultats intéressants, mais néanmoins incomplets et qui se heurtent à d’importants effets secondaires (hypertonie musculaire, agitation et hallucinations !).

.

On peut aussi réaliser une enquête clinique pour avoir une première idée d’où se situe le problème (exemple : questionnaire lab. S. Barbier) :

.

.

Anxiété, Dépression, pré-Burn-out ou Burn-out ? 

.

Les effets du stress sont les suivants:

1/ L’adrénaline augmente la fréquence cardiaque, la pression artérielle, l’activité mentale et inhibe l’immunité cellulaire.

2/ La noradrénaline provoque également une augmentation de la pression artérielle et stimule ensemble avec la dopamine la performance, la concentration, la motivation et la motricité. Les deux neurotransmetteurs inhibent également l’immunité cellulaire et diminuent ainsi la défense anti-infectieuse.

3/ La sérotonine compense le stress, elle règle la pression artérielle, la motilité intestinale, décontracte, améliore l’humeur, règle le sommeil, est anxiolytique et anti-dépressive et a un effet positif sur de nombreuses fonctions cérébrales. La sérotonine intervient également dans la régulation de la sensation de douleur, de l’appétit et de la température corporelle. La sérotonine est convertie en mélatonine. La mélatonine joue un rôle clé dans la régulation du sommeil.

.

Un stress chronique conduit à une consommation permanente d’hormones de stress et des neurotransmetteurs jusqu’à l’épuisement des réserves neuronales. Cet état s’accompagne généralement de symptômes majeurs d’épuisement physique et psychique et nécessite diverses mesures thérapeutiques. Celles-ci comprennent en fonction des symptômes des techniques de relaxation, la psychothérapie, du sport et un traitement de substitution visant à restaurer leurs réserves en neurotransmetteurs et hormones de stress.

.

Le dosage des neurotransmetteurs permet de mettre en évidence des troubles de l’axe neuro-endocrinien afin de pouvoir traiter de façon ciblée et précoce les symptômes d’un stress chronique.

—> dans l’anxiété simple, la NorAdrénaline est élevée, alors que Dopamine et GABA sont abaissées

—> dans la dépression, c’est surtout l’activité Dopaminergique et la Noradrénaline qui sont abaissées, d’ailleurs, à ce stade le taux de cortisol (hormone de stress qui s’élève lors des tentatives d’adaptation infructueuses) est bas (avec un sentiment de culpabilité ++).

—> alors que dans le cas du Burn-out, la Sérotonine, l’Adrénaline et la Dopamine sont effondrées : c’est une faillite du système d’adaptation, avec une colère paradoxale et une désorientation.

.

Selon l’Agence Européenne pour la Santé et la Sécurité au travail en 2009, le Burn-out est aujourd’hui la première cause d’absence prolongée et 3 millions de français actifs seraient menacés de Burn-Out. L’individu épuisé oriente ses efforts dans les mauvaises directions, d’une façon disproportionnée par rapport aux résultats. Il n’est pas entendu, ni soutenu par sa hiérarchie ou ses collègues. Il y a confusion entre valeur personnelle et performance, ce qui rend dépendant du regard de l’autre.

.

En pratique :

.

Le stade d’alerte : le « pré-Burn-Out », suspecté cliniquement, peut être confirmé par la biologie. La correction des carences et quelques prises de conscience comportementales permettent alors d’éviter de passer au stade du Burn-Out complet, imposant l’arrêt de travail. Cet état correspond à une chute des niveaux de Dopamine et d’Adrénaline :

Dopamine basse : si l’activité dopaminergique est abaissée, cela dénote une baisse de motivation (comportement de repli sur soi, une lassitude face à la routine du quotidien avec progressive indifférence), une fatigue matinale, des fringales à 11h ou 18h, un sommeil agité non récupérateur…

.

Sur le plan cognitif, on observe des troubles de l’attention, de la capacité à former une pensée, des troubles de la mémoire avec difficulté à trouver ses mots. Au total, un ralentissement cognitif avec manque d’initiative, démotivation sur perte de confiance en soi.

Il convient de rechercher un apport trop limité en ses acides aminés précurseurs (une supplémentation micronutritionnelle peut être indiquée) ou une maladie de Parkinson

Adrénaline basse : état d’anxiété permanente avec sentiment d’insécurité, souffrance morale, perte de capacité à se faire plaisir, indifférence affective, besoin accru de reconnaissance, recherche de récompense (addictions ?)… des difficultés à l’apprentissage, à l’attention, au soutien de l’effort cognitif

.

.

Le Burn-Out associe la chute de la sérotonine après celles de la dopamine et de l’adrénaline. Le « rempart » qui évite de basculer vers le Burn-Out est un bon taux de sérotonine.

Selon l’OMS : « Le « Burn-Out » se caractérise par un sentiment de fatigue intense, de perte de contrôle et d’incapacité à aboutir à des résultats concrets au travail ». C’est un épuisement moral et/ou physique le plus souvent professionnel. Il peut aussi se rencontrer aussi chez les personnes victimes d’un harcèlement moral.

.

Sérotonine basse : Difficultés d’endormissement, impatience, intolérance aux frustrations, agressivité qui débute vers17h, migraines aggravées lors des règles, syndrome prémenstruel, addictions compensatoires (alimentaires, alcool, jeux, sport en excès, drogues …).

Visionnez : https://www.youtube.com/watch?v=C-8KuHUvAQI&feature=youtu.be

.

Le dosage des neurotransmetteurs nous permet de conclure que c’est bien la conjonction des trois qui est en cause, car nous sommes inégaux face à la gestion des agents stressants. Elle permet également de dépister (quantification) le stade de pré-Burn-Out, pauvre en signes annonciateurs en dehors de la fatigue matinale.

.

 …  Normes usuelles

.

Notre méthode présente ces valeurs en écart-types, ce qui permet de relativiser leur déviation et dynamique les uns par rapport aux autres.

           

En pratique =

Cas clinique 1 : Monsieur Thomas P… est un jeune directeur agité et surmené : les contrariétés se succèdent et il ne voit plus très bien comment diriger dans sa petite société, avec des associés pas commodes ! De plus il est migraineux (sans traitement) et le bilan d’intolérances alimentaires révèle une forte réaction aux oeufs.

— La Sérotonine est basse ! Il convient de le supplémenter en Tryptophane et en vitamines B6, B9, B12 et C, ainsi qu’en calcium, Fer et Cuivre. Il convient aussi d’évaluer une alimentation déséquilibrée ou un trouble de l’absorption intestinale.

— Le Glutamate, est ici présent en excès. A surveiller, car c’est un excitant (neurotoxique à forte dose) qui bénéficiera d’une supplémentation en Taurine et magnésium.

.

.

Cas clinique 2 : Monsieur Michel L… né en 1942, est un retraité actif (il gère une société d’import export) et enveloppé (107 kg pour 1,76m). Il se plaint de crises d’angoisses et de sa perte de libido.

alt

.

  1. L’activité dopaminergique est globalement diminuée (71/9/51%) … troubles de l’attention et de la mémoire, perte de motivation et de confiance en lui.
  2. L’activité noradrénergique est conservée (121/142/74/23%) … soutient de l’attention
  3. L’activité sérotoninergique est abaissée (66/74%) … régule les pulsions et induit le sommeil
  4. HVA/5HIAA diminué : favoriser l’axe dopaminergique.

On peut alors proposer une correction spécifique par les acides aminés précurseurs (glutamine, tryptophane …) et des vitamines (vit. B3/B6/B9/B12) et des oligoéléments (Mg/Zinc et Fer) pour anticiper précisément un « Burn-out » !

.

Cas clinique 3 :

Madame Solange M… est une sympathique consoeur acupunctrice en cours de ménopause. Elle prend du poids assez régulièrement, malgré une activité physique normale et un régime correct. Son BNS est assez perturbé et elle a des intolérances alimentaires multiples. Un MOU effectué met en évidence une dysbiose de putréfaction. Son BNT précise le problème :

— La dopamine est globalement élevé alors que la noradrénergique est basse, … elle a une grosse clientèle et s’y investi beaucoup !

— Le cortisol salivaire abaissé confirme l’épuisement surrénalien.

— L’activité sérotoninergique est également élevé : on peut exclure le BURN-OUT.

.

.

Certains laboratoires, ayant pris conscience du rôle clef des oligo-éléments et vitamines dans la synthèse des Neurotransmetteurs, proposent – parallèlement aux tests urinaires – un dosage de ceux-ci :

.

.

Principaux caractères :

— Passif – agressif = Hyper Nor-adrénaline + Dopamine + Sérotonine

— Passif – dépendant = Hyper Nor-adrénaline + Sérotonine + hypo Dopamine

— Explosif = Hypo Nor-adrénaline + Hyper Dopamine + Sérotonine

— Obsessionnel = Hypo Nor-adrénaline + Dopamine + Hypo Sérotonine

— Cyclothymique = Hyper Nor-adrénaline + hypo Dopamine + Sérotonine

— Hystérique = Hyper Nor-adrénaline + Dopamine + hypo Sérotonine

 

Cas cliniques rencontrés :

.

.

  • Alzheimer = baisse globale des neurotransmetteurs + hypo Acétylcholine + Mélatonine (anti-oxydant)

.

  • Parkinson = hypo Dopamine (dans le cerveau) + hyper Acétylcholine et Sérotonine
  • Délire amoureux = hyper Dopamine + Sérotonine
  • Accès maniaque = hyper NorAdrénaline et Sérotonine
  • Schizophrénie = hyper Dopamine (le Largactil est anti-Nor-adrénergique) + 6-methoxy-harmalan (excitant épiphysaire) + hypo Sérotonine
  • Chorée de Huntington = hyper Dopamine + hypo Acétylcholine et GABA
  • THADA = hypo Dopamine + GABA / hyper Glutamate et Histamine
  • Autisme = hypo Sérotonine + hyper Histamine
  • Névrose obsessiopnnelle, anorexie mentale = hypo Nor-Adrenaline + Hyper Adrénaline

.

Procédure de recueil des urines : Procédure de prélèvement

Power-point didactique : NeuroMédiateurs

Power-point didactique : Sérotonine & Stress Dr Henry 260618 V+baisse globale 

Evaluez votre stress

Avez vous déjà mesurer votre niveau de stress ? Avez vous un problème de stress chronique ?

Réalisez notre questionnaire gratuit d'analyse du stress et déterminer votre type et niveau de stress

Inscrivez vous à notre newsletter !

Vous appréciez les articles de notre site ?

Vous vous intéressez à la santé naturelle et à la médecine fonctionnelle ?

Laissez nous votre email pour recevoir toutes les semaines des articles, des infos et des conseils