Radium bromatum
Remède du groupe de l’Arsenic
Le Radium fut découvert en 1899 par Pierre et Marie Curie. D’un poids atomique de 226, c’est un dérivé de l’Uranium. Au point de vue chimique, il est voisin du Baryum. Il se désintègre progressivement (période de 2500 ans) en émettant des rayons gamma.
Le Radium a, par son rayonnement, une action irritante sur tous les tissus = brûlure et nécrose + absence de tendance à la guérison. Le rayonnement touche les cellules en phase de multiplication, donc préférentiellement les tissus à turn-over rapide : peau et muqueuses / glandes sexuelles / tumeurs = la cicatrisation est alors impossible.
Psyché : Dépression, mauvais sommeil entrecoupé de rêves de mort
Soma : La destruction tissulaire libère des déchets qui créent un « état arthritique » :
- arthralgies (même modalités que Rhus tox.) et rétractions ligamentaires (ex.: aponévrose palmaire),
- névralgies (ex. : douleurs post zostériennes).
Dont la peau et le tube digestif sont des voies d’élimination naturelle :
- éruptions sèches prurigineuses du siège et des zones couvertes, « comme brûlé » = eczéma, psoriasis, lupus …
- excroissances, verrues et papillomes du col utérin (expérimentation du dr Simpson)
- tube digestif sec « de bas en haut » : bouche sèche, perte de l’appétit (avec dégout de la viande et du tabac), constipation atonique avec selles dures et sèches (+ oligurie).
Modalités :
- Aggravé au réveil (palpitations, vertiges), par le tabac
- Amélioré à l’air frais, l’eau froide, la chaleur locale (articulations et névralgies).