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La vitamine E (Tocophérol)

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En 1922, des chercheurs californiens ont découvert une substance liposoluble dans le germe de blé et la laitue. Ils ont déterminé que cette substance était indispensable à la fonction reproductrice des rats. Ce facteur fut appelé vitamine E puis, en 1936, Tocophérol, un mot provenant du grec (tokos : accouchement, race et pherein : porter) qui rappelait son importance pour le système reproducteur des animaux.

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La vitamine E se décline en quatre tocophérols et quatre tocotriénols. Parmi eux, la forme la plus utile à l’organisme est l’α-tocophérol (alpha-tocophérol). Les tocotriénols se distinguent par trois doubles liaisons sur cette chaîne latérale.
La vitamine E joue un rôle essentiel comme antioxydant, protégeant les cellules contre les dommages des radicaux libres.
Elle est également utilisée comme conservateur alimentaire en particulier des matières grasses car elle est liposoluble.
En effet, la vitamine E stabilise les acides gras insaturés et les protège contre le rancissement qui s’effectue en présence d’oxygène.

Côté santé, elle présente des avantages potentiels dans la prévention de maladies cardiovasculaires, de la maladie de Parkinson, d’Alzheimer et pourrait être utilisée dans le traitement de la dépression aigüe et des stéatoses non alcooliques.

Les aliments d’origine végétale constituent la majeure partie des sources en vitamine E. On les retrouve notamment dans les céréales (seigle, blé, avoine…), les matières grasses végétales notamment les huiles (olive, soja, tournesol…)  Lors de la cuisson des aliments, la perte en vitamine E atteint 20%.

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Par contre, la recherche scientifique a montré que dans certains domaines, comme les activités antioxydantes ou hypolipidémiantes, les tocotriénols seraient plus efficaces que les tocophérols. Le riz, l’huile de palme et les graines d’annatto sont les principales sources de tocotriénols.

Des données provenant d’études précliniques sur les tocotriénols et la néphropathie diabétique semblaient prometteuses. Le traitement de la néphropathie diabétique passe par un stricte contrôle de la glycémie et de l’hypertension. Il ne concerne pas l’inflammation. Des tocotriénols, grâce à leurs propriétés anti-inflammatoires, pourraient constituer un traitement complémentaire intéressant (May Quinn Tan S et al., Tocotrienol-rich vitamin E from palm oil and its effets in diabetes and diabetic nephropathy : a pilot phase II clinical trial. Nutrient 2018, 10 ;1315.)

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Apports Journaliers recommandés selon la directive 90/496/CEE (AJR) = 10 mg.

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