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Le tube digestif joue un rôle de « barrière perméable » : il laisse passer les nutriments (aliments digérés) permettant les apports nutritionnels journaliers indispensables à la vie. Ce phénomène met en relation permanente notre système immunitaire et les fragments alimentaires digérés. La plupart de ces fragments alimentaires traversant la barrière du tube digestif sont acceptés, « tolérés » par notre organisme et notre système immunitaire.
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Les phénomènes d’intolérances alimentaires sont des réactions retardées inappropriées dues à une rupture d’équilibre, un défaut d’adaptation de l’homéostasie. Ces mécanismes s’accompagnent quasi systématiquement d’un trouble de la perméabilité intestinale, elles correspondent à une hypersensibilité de type 3, c’est à dire retardée, dans la classification de Gell et Coombs.
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Ils sont responsables de symptômes polymorphes :
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Ces manifestations représentent environ 3 % des problèmes de santé chez l’enfant, elles sont moins fréquentes après l’âge de 15 ans. La sensibilisation peut être très précoce, à partir d’allergènes ingérés par la mère (surtout chez les familles d’atopiques).
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On observe une augmentation inquiétante des « intolérances alimentaires ». Celles-ci sont induites par le dérèglement immunitaire (allergie de type 3 : retardée) et les modifications sensibles de nos habitudes alimentaires (céréales à gluten …) ainsi que par la multiplication des additifs (E300 et autres …).
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Questionnaire « inflammation digestive » :
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La mesure sérique des IgG spécifiques, permet d’avoir une bonne appréciation des hypersensibiltés alimentaires.
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Les IgG 1,2 et 3 (dosées dans le test IMUPRO 20, 40 ou 100) sont pro-inflammatoires et opsonisantes alors que les IgG4 sont protectrices.
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On commence par les 22 allergènes les plus fréquents = laits, oeuf, gluten, fruits à coque, fruits exotiques, certaines viandes … Dans le cas des produits de la mer, ce sont plutôt des allergies vraies à IgE :
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Si plus de 3 aliments sont en zone rouge, il est fortement conseillé d’élargir le panel (ainsi, prix indicatifs selon les pays, pour 60 allergènes testés = 145 euros / 120 allergènes = 235 euros / 221 allergènes = 280 euros environ).
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Au delà de 5 allergènes fortement positifs (le plus souvent: lait, gluten et oeuf), il est inutile de faire de bilan d’hypersensibilté plus large. En effet, c’est le signe d’une perméabilité forte (leaky gut = intestin poreux) qui ne pourra se corriger que par l’exclusion des 3 aliments ci-dessus, la correction de la dysbiose et de l’inflammation (cf. son BNS) puis par l’apport de glutamine et ce sur 2 ans minimum !
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ENTERO-PROTECT … contient des acides aminés (L-Glutamine, Glutathion, L-Taurine, L-Méthionine). Il joue un rôle dans le processus de spécialisation cellulaire (Vitamine A) et dans le processus de division cellulaire (vitamines B9, D3, Magnésium). Il contribue :
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NB.
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Cet état inflammatoire chronique mérite d’être quantifié avec le protidogramme, la ferritine est souvent élevée, ainsi que les tests Iode et Zinc des BNS particulièrement hauts (symptômes aigus) ou bas (état chronique).
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NB. La candidose favorise ce déficit en IDO et la dégradation du tryptophane en Indican. Donc la tendance aux intolérances !
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En fonction de la symptomatologie clinique, il peut y avoir l’indication d’un dosage d’anticorps anti-gliadine et anti-transglutaminase (IgA et IgG). Du sérum est conservé à cet effet.
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NB. Toujours plus de personnes se disent « allergiques au gluten », alors qu’il s’agit d’une intolérance (15% de la population à présent !). Pourtant, seul 2% de la population est réellement « allergique » à cette protéine. Ils souffrent de cœliaquie, une maladie auto-immune. Leur intestin ne digère pas la protéine.
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En dehors de ces 2%, beaucoup souffrent de sensibilité non coeliaque au gluten. Pour eux, le diagnostic HLA de la coeliaquie ne révèle rien. Ils ressentent en revanche des effets bénéfiques après l’exclusion de gluten de leur alimentation. Comment l’expliquer alors que l’homme mange des céréales depuis plus de 10’000 ans? Certains pointent du doigt l’industrie agroalimentaire. Pour réduire les coûts de production et améliorer la texture du pain ou encore des pâtisseries, les industriels ont réclamé des farines avec des teneurs en gluten plus élevées et composées de molécules plus grosses. Ce sont ces molécules que certains peinent à digérer.
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Mais elles ne seraient pas seules en cause. Certains hydrates de carbones ont aussi subi des modifications. Or, ces fructanes – appelées FODMAPs – pourraient aussi provoquer une hypersensibilité dans une partie de la population (syndrome de l’intestin irritable).
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Des molécules, qu’on appelle « lectines », sont présentes dans de nombreux végétaux que nous mangeons tous les jours. La lectine la plus connue est le gluten. Mais le gluten n’est que la partie émergée de l’iceberg. En réalité, il en existe des centaines d’autres. On les trouve notamment dans les petits pois, la courge, le sarrasin, les haricots verts, les pois chiches, les noix de cajou, le soja, le riz complet, le poivron, les lentilles, le quinoa, le concombre… (la liste est encore longue).
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Toutes ces plantes étaient très peu consommées par nos ancêtres chasseurs-cueilleurs. Notre système digestif n’aurait donc pas eu le temps de s’adapter pour digérer correctement les lectines. Mais rassurez-vous, vous n’aurez pas besoin d’éliminer tous ces aliments de votre alimentation, il suffit de déterminer par le bilan des intolérances celles que vous ne parvenez pas à digérer et qui sont peut-être la cause de vos problèmes de santé.
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NB. … Réactions croisées : il existe de nombreuses allergies croisées avec les végétaux, celles qui sont le plus souvent répertoriées sont :
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– les allergies croisées POLLEN-VEGETAUX :
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– Les allergies entre les différentes LEGUMINEUSES : cacahuètes, pois, soja, lentilles.
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La mise en évidence d’une intolérance alimentaire implique une attitude simple, en trois ou quatre temps :
http://www.afdiag.fr/intolerance-au-gluten/
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Quelques laboratoires effectuent des tests alimentaires spécifiques de ces IgG4 sur le sérum qui leur est transmis. Nous avons ainsi l’habitude des services :
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NB. ne pas confondre les intolérances alimentaires avec :
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| Fromages fermentés : | emmental, parmesan, roquefort, gouda, camembert, cheddar | |
| Charcuterie : | saucisson sec, jambon, foie de porc et toute la charcuterie emballée | |
| Blanc d’oeuf | ||
| Poissons (quantité variable selon la fraîcheur), coquillages, crustacés : | thon, sardine, saumon, anchois, hareng, conserves de poisson (thon, anchois, maquereau, oeufs de poisson), poissons séchés, poissons fumés | |
| Légumes : | tomate, épinards, petit pois, choucroute, lentilles, haricots, fèves | |
| Fruits : | frais, jus, confitures, glaces et sorbets Banane, fraises, agrumes (orange, pamplemousse, citron, mandarine, clémentine) Ananas, papaye, mangue | |
| Noix, noisette, cacahuète | ||
| Chocolat et cacao : | barre, poudre, bonbons, pâtisserie, glace, crème, boisson, poudres pour petit-déjeuner cacaotées, céréales pour petit-déjeuner au chocolat, café | |
| Alcool : | bière, vins rouges, cidre, liqueurs | |
Le laboratoire propose à présent le dosage des AC anti-candida …
Ce qui ne nous parait pas une bonne idée, la candidose digestive n’étant que la manifestation d’une immunodéficience !
RUEFF Dominique : « L’immuno-nutrition » (F.X. De Guibert, 2007)
DUCARRE Marc : « Kilos en trop et si c’était une intolérance alimentaire ? » (Marabout, 2015)
Téléchargez la brochure : Brochure intolérances alimentaires
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