Print Friendly, PDF & Email

Le Bilan Hormonal Salivaire 

.

Les quantités d’hormones dans le corps sont infimes (les dosages sont donc techniques et chères) et les fluctuations sont la règle : les hospitaliers leur préfèrent souvent des « épreuves dynamiques » qui standardisent les valeurs obtenues.

.

La salive offre une alternative non invasive pour les dosages biologiques. Elle est à présent une source acceptée pour le dosage des hormones stéroïdiennes. Il existe ainsi des tests salivaires d’évaluation des équilibres hormonaux (Radio-immune assay), utilisés surtout par les praticiens faisant des traitements « anti-âge ».

.

Ces mesures seraient (pr. Ellison -Harward) un bon reflet des hormones biologiquement actives (dans la salive, hormone libre à 90%, dont le taux n’est pas dépendant du débit salivaire).

.

Autre intérêt : le prélèvement peut-être effectué par le patient lui-même. Il voyage par poste sans trop de problème (tube spécial).

.

.

On peut ainsi doser 5 + 1 paramètres :

  • L’Iode salivaire … la T3 active (examen à demander à part)
  • Les Oestrogène et la Progestérone … qui varient selon le cycle féminin)
  • Le Cortisol … très corrélé au niveau de stress
  • La DHEA … forme de réserve des hormones stéroïdiennes : niveau adaptatif
  • La Testostérone … parfois perturbée (andropause / hirsutisme …)

alt

.

Rapports étudiés :

  1. Cortisol / Testostérone … bon moyen d’apprécier le surentrainement des athlètes
  2. Œstrogène / Progestérone … équilibre pré ménopausique
  3. Oestrogène / Testostérone … les acnés résistantes

.

.

Le terme « dominance en oestrogènes » a été utilisé pour la première fois en 1995 par J. R. LEE.  Cette situation s’observe très fréquemment chez les femmes entre 30 et 40 ans, donc longtemps avant la ménopause. Elle n’ovulent pas et donc ne fabriquent pas de corps jaune et ne produisent pas de progestérone : il en résulte un syndrome prémenstruel important, une tendance à l’augmentation de la masse graisseuse et à la rétention d’eau et de sels (rétention d’eau, oedèmes, gonflement des seins, sautes d’humeur, perte de la libido …). La prise de poids (résistance à l’insuline) est concentrée sur les hanches et le bas-ventre, puis un risque accru de cancer du sein.

.

Variation du Cortisol durant la journée :

.

Variations de l’Oestradiol salivaire selon les phases du cycle :

  • Phase folliculaire (J 3)         < 18
  • Phase folliculaire (J 10)       5 – 40
  • Phase lutéale                      3 – 10
  • Ménopause                        < 10 pmol/l

La correction doit se faire avec des hormones naturelles (ou des phythormones correctement choisies), du zinc, du sélénium, du chrome et des vitamines A/C/D et E.

.

TauxStéroïdes

.
Les plantes qui stimule le taux de testostérone :

Les perturbateurs endocriniens 

De nombreuses substances interfèrent avec les fonctions des systèmes hormonaux, essentiellement des polluants et des produits chimiques (xénohormones). Ceux-ci ont surtout des effets oestrogéniques. Exemples : le Bisphénol A (boites de conserves), le fluor (dentifrices, eau de boisson), médicaments (antidépresseurs, inhibiteurs calciques, bêta-bloquants, anti-migraineux …), solvants …

.

Le rôle du stress :

Les stress répétés de la vie moderne entraine une excitation des surrénales (aldrénaline et cortisol), qui a pour effet d’élever la tension, d’accélérer le rythme cardiaque …

.

Le rôle de l’alimentation :

La « modération insulinique » se fera par :

  1. –       les sucres (choisir les « bons sucres », cf. indice glycémique)
  2. –       les graisses (choisir les graisses insaturée, riches en Oméga 3)
  3. –       les protéines (éviter les surcharges et les protéines grasses), précurseurs des neurotransmetteurs. Combinaisons alimentaires (céréales + légumineuses) obligatoires pour les végétariens !

–       Si méfier des excès de laitages (sucré, gras et contenant de l’hormone de croissance), qui en outre peuvent induire des intolérances (bêta lactamine)

–       Privilégier les produits bio (cas des œufs !)

.

Cas cliniques :

Cas 1 – Dans le cas ci-dessous, la patiente masque sa ménopause et ses rides à l’aide d’une crème très dosée en DHEA, oestrogène et progestérone … Taux salivaires augmentés jusqu’à x 60 ! Ce surdosage n’améliore pas le diabète de type 2 dont souffre la patiente !

.

Surdosage

.

Cas 2 – Cécile est une jeune femme mince (IMC = 16,3) qui présente une acné et un hirsutisme. On observe sur le BHS une double dysfonction : rapport « Oestrogène/Progestérone » explosé et un taux de « Testostérone + DHEA » (hormones androgéniques) élevée. Le BNS est dystonique. La prise d’huile d’Onagre, de Mn-Cuivre + Zinc + Pimpinella anisum 1 DH (traitement classique des anorexies), avec de la Sérothérapie : Foie + Neuro-endocrine, transforme le tableau clinique.

.

Salive

.

Cas 3 – Jeune femme souffrant d’un SOPK (syndrome des ovaires polykystiques) :

.

SPOK

.

Le rapport Oestrogène/Progestérone est complètement inversé !

.

.

Cas 4 – Mme Jawhar B… Se plaint de fringales de sel, de règles très douloureuses et d’une forte pilosité. Elle effectue un test salivaire hormonal complet à J15 :

.

Il s’agit que d’un défaut enzymatique de la transformation de la DHEA en Oestrogène, la voie de la Testostérone et du Cortisol est alors privilégiée. C’est le principe de l’hirsutisme (dans sa forme complète).

.

Cas 5 – Mme X, en ménopause précoce :

.

Cas 6, petite fille de 10 ans dont la maman s’inquiète de la petite taille :

.

.

Les taux hormonaux sont très bas, sauf le cortisol (fillette au sein d’une famille transnationnale séparée). Quand la situation familiale sera apaisée, les taux des hormones sexuelles vont remonter, stimulant la croissance 

.

En France, le BHS est pratiqué par le laboratoire Barbier (26 Rue du Neufbourg, 57000 Metz)

En Suisse et en Allemagne : http://betazell.com/fr/ …

Inscrivez vous à notre newsletter !

Vous appréciez les articles de notre site ?

Vous vous intéressez à la santé naturelle et à la médecine fonctionnelle ?

Laissez nous votre email pour recevoir toutes les semaines des articles, des infos et des conseils