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Le diabète insipide

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Contrairement aux diabètes sucrés fréquents de type 1 et de type 2, qui entraînent un taux de glucose trop élevé dans le sang, le diabète insipide, lui, provoque des urines trop importantes (plusieurs litres par jour) et une soif accrue. Il s’agit d’une maladie rare.

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Le diabète insipide est un trouble fonctionnel caractérisé par une incapacité des reins à concentrer les urines. Ce trouble se traduit par par une polydipsie (soif intense) et une polyurie (émission d’une quantité d’urines très importante et diluée : jusqu’à 8 à 10 litres par jour !). En effet, la première conséquence de la maladie est que les personnes atteintes urinent des litres d’eau par jour, et, afin de compenser les pertes d’eau, boivent énormément.

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On distingue deux sortes de diabète insipide :

  • Le diabète insipide central (DIC) : il est provoqué par une carence en hormone anti-diurétique (ADH) ou vasopressine, qui est fabriquée par l’hypothalamus (région située à la base du cerveau et contrôlant les grandes fonctions de l’organisme). C’est le cas de diabète insipide le plus fréquent
  • Le diabète insipide néphrogénique (DIN) : il est provoqué par la résistance du rein à l’hormone anti-diurétique.

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Les causes du diabète insipide sont le plus souvent acquises :

  • Séquelles de traumatisme crânien
  • Méningite ou encéphalite
  • Intervention neurochirurgicale dans la région hypothalamo-hypophysaire
  • Tumeur du cerveau (craniopharyngiome, métastase de cancers bronchique, mammaire, colique)
  • Tuberculose
  • Sarcoïdose, Histiocytose X, Maladie de Schuller-Christian, Granulomatose de Wegener
  • Parfois une maladie de système (collagénose) avec localisation hypophyso-hypothalamique.

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Les diabètes insipides sont cependant idiopathiques dans 40 % des cas (c’est à dire sans cause retrouvée) et peuvent correspondre à une maladie familiale, ou encore provoqué par un médicament : sels de lithium, aminosides, anesthésie au méthoxyflurane…

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NB. il existe une maladie au tableau clinique comparable : la « potomanie ». Il s’agit d’un trouble du comportement qui provoque un besoin impérieux de boire : la quantité de liquide ingérée peut même être supérieure à celle absorbée dans un diabète insipide, et est souvent variable d’un jour à l’autre. Cliniquement, le début de la potomanie est souvent plus brutal, à la suite d’un choc affectif, et le malade présente des troubles psychiatriques (mais pas toujours)!

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Traitement d’un diabète insipide se décide évidemment en fonction de la cause, qui doit être traitée impérativement s’il en existe une. Il faut dans tous les cas ne pas laisser le malade se déshydrater, ni s’hyperhydrater et essayer de l’équilibrer avec un régime peu salé.

La desmopressine (MINIRIN) est un analogue de l’ADH dont l’action antidiurétique est puissante. L’administration se fait en général par voie endonasale une ou deux fois par jour. Il ne faut surtout pas dépasser la dose de prescrite par votre médecin : un surdosage peut conduire à une rétention d’eau et parfois à des convulsions !

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De très rares remèdes homéopathiques ont ce type de symptôme, citons pour mémoire : Petroselinum sativum (hg)

Dans tous les cas, je conseille un BNS, qui évaluera les équilibres de terrain et pourra proposer des solutions physiologiques : www.mybiobox.com

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