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« Un oiseau né en cage pense que voler est une maladie » Jodorowsky
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On appelle Médecine intégrée (ou Médecine intégrative – car en anglais c’est « integrative medicine ») l’association des approches médicales « douces, complémentaires, naturelles, alternatives, holistiques … » qui font appel aux ressources du patient et tendent au rétablissement de l’homéostasie, associées à l’occasion avec les traitements de la « médecine académique » (evidences based medicine) qui ont fait leurs preuves dans les cas aigus ou graves.  

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Vous avez compris, en visitant ce site, que notre but est de mettre les « médecines douces » (acupuncture, homéopathie, phytothérapie, neuralthérapie, ostéopathie, psychothérapie …) au rang qu’elles méritent dans la perspective globale de restauration physiologique de la santé … Mieux encore, nous prétendons établir des ponts entre elles, car elles ont en commun leur mécanisme d’action, c’est-à-dire la correction physiologique de l’homéostasie avec des stimulations aussi précises et minimes que possible. 

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Si vous vous intéressez au cursus d’un étudiant en médecine, vous constaterez que les remèdes naturels ne sont pas au « programme ». Sur les bancs de la faculté de médecine, on apprend le nom des molécules chimiques, leurs effets sur l’organisme, sur les virus, les bactéries, …etc.
Tout cela DANS UN SEUL BUT : savoir prescrire des médicaments de synthèse, c’est-à-dire des médicaments issus de l’industrie pharmaceutique. Il n’est jamais (ou trop peu) question de plantes médicinales ou de nutrition. Une fois son diplôme en poche, le jeune médecin est fin prêt à délivrer des ordonnances qui rempliront les poches de l’industrie pharmaceutique. Et cela fait des dizaines années que ça dure. Voilà pourquoi, trop souvent, les médecins ne sont pas en mesure de vous prescrire des remèdes naturels : peu d’entre eux les maîtrisent. Cela ne veut pas dire pour autant que vous devez continuer à en être privé.

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Un peu d’histoire …

Avant la seconde guerre mondiale, nos ainés voyaient quotidiennement décéder ce qu’ils nommaient encore des « choléras infantiles », des méningites tuberculeuses, des diphtéries … Puis, peu à peu, les choses ont changées : ils ont appris à perfuser les toxicoses et à les voir renaitre en quelques heures, les antibiotiques ont guéri les typhoïdes en huit jours, les pneumonies en 48 heures, les méningites tuberculeuses ont disparues définitivement et les rhumatismes articulaires, avec leurs graves complications cardiaques, sont devenues de plus en plus rares. La mortalité est à présent en régression constante et la durée de vie moyenne continue d’augmenter !

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La fin des « problèmes non résolus » semblait être pour demain et accaparait l’activité d’une légion de chercheurs dans le monde entier. Progressivement, par le biais des grands groupes pharmaceutiques, la thérapeutique a été aiguillée vers la prescription de spécialités « modernes », reléguant la relation humaine et la personnalisation de l’acte médical à bien peu de chose.

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Les « références médicales opposables » ont à présent standardisé la réflexion, sous prétexte d’efficacité (les critères de la « médecine des preuves », en anglais : « evidence based medicine« ), faisant du même coup exploser la consommation médicale. A ce niveau, ce qui est déconcertant, c’est l’évolution constante des classifications diagnostiques et des thérapeutiques utilisées, la répartition des tâches entre des spécialités médicales toujours plus nombreuses et techniques (on observe qu’il manque bien souvent un lien entre ces différents points de vue et interventions !).

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Dans le même temps, à côté des satisfactions évidentes, les médecins ont continué à éprouver dans leur pratique journalière les mêmes difficultés qu’auparavant, face aux plaintes des malades chroniques, qui ne semblent tirer aucun bénéfice des remèdes puissants qui font pourtant merveille dans les cas graves. Pire, la prise prolongée de ceux-ci et leurs interférences remplissent à présent les hôpitaux de cas « iatrogènes » (10 à 15 % des hospitalisations, selon les sources) ! Les avancées que l’on croyait acquises s’effritent, comme c’est le cas des résistances croissantes aux antibiotiques, de la place prépondérante prise par les affections virales et parasitaires, du développement de la fréquence des allergies …

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Actuellement … La thérapeutique académique a toujours visé à compenser ou à neutraliser les causes morbides ou leurs manifestations. Les connaissances physiopathologiques progressant, un certain nombre de dérèglements ont pu être corrigés de façon précise et efficace. Or, les patients ne sont pas pour autant débarrassés de leurs troubles fonctionnels complexes, qu’il est impossible de cataloguer dans un cadre nosologique précis. Il y a les gros et les maigres, les asthéniques et les excités, les insomniaques et les endormis, les dyspeptiques, les arthrosiques, les hypertendus, les migraineux … Dès que l’on sort de la pathologie organique évoluée, il n’existe plus de règle thérapeutique objective et chacun agit selon son inspiration !

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Après plus de 30 ans de réflexions sur les symptômes médicaux et la logique de leur apparition, je pense qu’il est important de mettre en avant les deux faits suivants :

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1/ toute pathologie chronique est sous-tendue par une « inflammation de bas grade » (dysfonction immunitaire : en Alpha1+2 dans les cas des réactions inflammatoires bruyantes ou des allergies – en Bêta+Gamma dans le cas des maladies auto-immunes et des pathologies vasculaires).

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2/ la notion de « sécheresse des tissus » est essentielle, car c’est elle qui conditionnera l’évolution lésionnelle du patient. C’est l’équilibre psychologique et hormonal (dysfonction stéroïdienne) qui la détermine.

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Nous avons passé de nombreuses années à développer les BNS, bilan sérique de réactivité, qui permet d’approcher les troubles de ces régulations et de leur apporter des solutions physiologiques adaptées. Puissent ces travaux de bon sens intéresser le plus grand nombre.

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« Plus un chercheur pluridisciplinaire est performant, moins il est susceptible d’être accrédité par ses pairs !»

Un collectif de quatre chercheurs montre, dans une tribune au « Monde », que les universitaires dont les travaux s’inscrivent dans plusieurs disciplines sont défavorisés par leurs pairs, car considérés comme une menace pour le statu quo des disciplines.

Depuis quelques années, les grandes institutions de recherche encouragent le développement et la promotion de projets de recherche transdisciplinaires. De nombreuses campagnes de communication en promeuvent les bénéfices, vantant une approche de la formation des futures élites plus globale, et des environnements de recherche plus riches et plus innovants. C’est bien évidemment notre cas, car faire le lien entre tant de disciplines (homéopathie, MTC, naturopathie, biologie fonctionnelle et psychologie) ne peut qu’indisposer les ténors de chacune de ces disciplines qui comprennent intuitivement que leurs acquis vont être déstabilisées !

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L’étudiant en médecine, le professionnel paramédical, ainsi que le médecin de ville ou de campagne, cloués à leurs postes par les dures nécessités du quotidien, ne peuvent s’instruire en « médecines douces » que par les livres ou quelques séminaires, ce qui est très difficile. Les notions précises apportées par les ouvrages les plus simples sont trop différentes de tout ce qu’ils ont appris auparavant, trop invraisemblables en regard de l’enseignement universitaire. Ils ne sont pourtant pas mal faits ou inassimilables, mais ils nécessitent pour être compris une prudente initiation, en partant de ce qu’ils connaissent déjà.

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En homéopathie par exemple, la consultation d’une Matière médicale est déconcertante. La plupart des débutants ne vont pas plus loin que la dixième page ! Il s’agit pourtant d’un précis clair des symptômes induits par les différents remèdes chez le sujet sain, donc susceptibles de les guérir chez un malade. Mais comment savoir qu’un même remède puisse être indiqué à la fois dans la diarrhée et la constipation, des céphalées et des douleurs des membres ? Comment comprendre, à ce moment, quelles modalités sont les plus importantes ?

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Il faut d’abord changer de point de vue : considérer le malade comme un sujet unique, avec des symptômes communs à sa maladie et des symptômes qui au contraire lui seront tout à fait personnels. Si le démon de la curiosité vous habite, vous passerez le cap du scepticisme et irez pousser vos recherches : vos consultations vont devenir de passionnants moments d’enquêtes, qui vont transformer vos relations avec vos patients et vos résultats thérapeutiques à long terme.

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Intégrée

Les praticiens de médecine intégrée ne se donnent pas tant de mal pour être « différents », ils veulent proposer beaucoup mieux à leurs patients, c’est-à-dire mettre en œuvre une approche personnalisée, synthétique, physiologique, donc plus simple, moins chère et plus durable. Pendant des années, au sein de l’université, vous aviez concentré vos efforts sur le diagnostic, sur ce qui va permettre de caractériser au mieux une maladie. A l’hôpital, on en arrive même à ne plus connaitre les malades que par le nom de leur maladie : on va écouter une « insuffisance mitrale », palper une « cirrhose du foie », observer les modifications biologiques d’une « leucémie » …

Pour l’homéopathe, l’acupuncteur, l’ostéopathe … le malade est atteint dans la totalité de sa personne, il va exprimer sa maladie de façon originale et particulière, symptômes qui vont nous orienter vers une correction physiologique adaptée, parfois différente pour plusieurs patients ayant un diagnostic nosologique identique.

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CarriereMedicale                                                                                                                          Les carrières médicales ?!

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Ce site a donc pour but de vous aider à comprendre ces logiques si vous êtes simple curieux, à les apprendre (en soutenant vos efforts et en répondant à vos questions) si vous être praticien, à vous fournir d’utiles indications si vous êtes un patient en attente d’une solution physiologique à vos problèmes de santé. Les confrères les plus prudents commenceront par les méthodes quantitatives : diététique et micro-nutrition, phytothérapie, vitamines et oligo-éléments …, avec comme outil biologique les BNS (bilan nutrition-santé : www.mybiobox.com), puis devant les sympathiques résultats obtenus, ils se risqueront sans doute à investir un peu de temps et de réflexion dans l’homéopathie diathésique ou/et la MTC ? Nous n’imposons rien, chacun peut se former à son rythme, dans les disciplines qui l’intéressent.

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Merci de votre curiosité et à bientôt sur l’Hôpital virtuel, la rubrique Cours et le Forum. Nous vous permettons ainsi d’accédez facilement aux remèdes naturels qui vous sont nécessaires ! A noter que le trafic internet va croissant sur notre site : de 1500 à 2000 consultations par jour ces derniers mois !

Si vous souhaitez soutenir l’activité de ce site web www.medecine-integree.com, de l’homéopathie diathésique et des BNS (www.mybiobox.com), parlez-en autour de vous, faites-nous part de vos questions, réflexions et espoirs, commandez-vous un mug ou un livre dans la boutique de ce site !

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Merci d’avance. L’équipe de FFMI

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                                                                 FFMI et MyBioBox ont un stand dans différentes manifestations, ici à Paris (janvier 2020)

 

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