Print Friendly, PDF & Email

    Les fièvres infectieuses graves

.

Bien sûr, chaque germe possède des caractéristiques différentes, qui vont donner des signes cliniques et des évolutions différentes :

Bactérie super persistante = Bacillus anthracis, le bacille du charbon, enfoui dans la terre sous forme de spores, il peut vivre une centaine d’années !

Bactérie Superadhésive = Neisseria meningitis. Le bacille de la méningite cérébro-spinale, qui se fixe aux muqueuses respiratoires

Bactérie Superinvasive = Listeria monocytogènes, cachée dans les fromages et la charcuterie, elle se cache dans les membranes son hôte

Bactérie Superrésistante aux antibiotiques = Streptococcus pneumoniae, qui échange des gènes de résistante

Bactérie Superagressive = Yersinia pestis, agent de la peste qui affaiblit les défenses immunitaires de sa victime

Bactérie Supertoxique = Clostridium botulinum. La toxine botulique va bloquer les transmissions nerveuses, c’est pourquoi les conserves doivent être stérilisées à + de 80°

Virus Supercompact = comme le virus de la Polio

Virus Supercontagieux, comme le virus de la grippe (influenza)

Virus Superfulgurant comme Ebola, hémorragique et souvent mortel

Virus Serial killer, comme la rage …

.

.

Nous regroupons sous ce chapitre des septicémies avec signes toxi-infectieux, affections rares en Europe en cette fin de 20ème siècle, mais dont le traitement homéopathique a été utilisé avec succès dans le passé. Celui-ci pourra toujours être mis en œuvre dans l’attente d’un diagnostic précis (résultats des examens para-cliniques). Les antiseptiques (quinolones, etc…) et les vaccinations en ont – bien sûr – modifié la stratégie préventive et thérapeutique.

.

.

  • la fièvre typhoïde … y penser si retour d’un pays d’endémie ! … nosode Eberthinum (salmonellose)

.

.

  • la fièvre de Malte (d’aspect proche, mais moins grave) : Rhus tox. … nosode Melitococcinum
  • la fièvre jaune (proche, mais l’aspect hémorragique domine) … nosode Amaril
  • la leptospirose ictéro-hémorragique (ex « fièvre bilieuse hémoglobinurique ») … nosode = iso du vaccin pasteur.

.

Exemple des symptômes de la Fièvre jaune :

.

Début : L’installation des signes cliniques est souvent progressive, insidieuse = fièvre (jusqu’a 40°), céphalées, asthénie. Faites pratiquer les examens biologiques nécessaires : NF + VS, hémo et coproculture (avant toute antibiothérapie ++).

Belladonna, puis Hyosciamus ou Stramonium … si formes cérébrales (méningisme).

.

Etat : 1ère phase … vomissements, constipation ou diarrhée, épistaxis, frissons et sueurs :

  • Mercurius corrosivus … hémorragies intestinales
  • et les draineurs : Arnica montana … adynamique, Rhus venerata, Ailanthus (hg)
  • Pyrogenium … le pus (dissociation t° et pouls)

.

… 2ème phase … l’expression clinique peut être atypique (ex. : fièvre isolée ou forme révélée par une complication) :

  • Cocculus (am) ou Kalium phos. … lors des formes parètiques
  • Plumbum … lors des formes ataxo-adynamiques (tuphos)
  • et les remèdes du groupe du plomb : Agaricus, Secale cornutum (pb)

.

Les complications :

  • rénales … Manganum ou Terebenthina (mn), Phosphorus … hémoglobinurie
  • hépatiques … Arsenicum album ou Baptisia (as), China (as) … si ictère fébrile
  • syncopales … Camphora (as), Veratrum album (as)
  • cardiaques … Digitalis (as)

.

.

— les hémorragies intestinales :

  • les venins = Crotalus, Lachesis, Echinacea (+ suppurations)
  • les acides = Phosphoricum acid., Sulfuricum acid. (+ stomatite)

.

— hémorragie gastro-duodénale : le « vomito negro » = Cadmium sulfuricum … ulcérations et douleurs stomacales

.

— les complications pulmonaires : Phosphorus et les phosphores = Bryonia alba, Ipeca (avec, si asphyxie = Carbo vegetabilis)

.

.

— les complications cérébrales : les barytes = Opium, Chloralum, Helleborus

Convalescence :

  1. Lycopodium + Taraxacum (basse dilution) … insuffisance hépatique
  2. Zincum + Avena sativa (basse dilution) … faiblesse nerveuse
  3. Coffea … si insomnie

Avec Psorinum … asthénie et frilosité persistante + BNS dès que possible.

.

Périodes d’incubation :

.

Certaines maladies mériteraient un chapitre à part, si elles n’avaient pratiquement disparu de nos consultations. Leur recrudescence récente est liée essentiellement à la sensibilité particulière des sujets immuno-déprimés. Le BNS est indispensable dans ces cas, car la présence chronique des bacilles infectants va induire des adaptations immunes variables d’un sujet à l’autre et dans le temps : il faudra donc corriger périodiquement une thérapeutique homéopathique qui retrouve un intérêt depuis l’apparition de multirésistances de ces germes aux antibiotiques spécifiques.

Inscrivez vous à notre newsletter !

Vous appréciez les articles de notre site ?

Vous vous intéressez à la santé naturelle et à la médecine fonctionnelle ?

Laissez nous votre email pour recevoir toutes les semaines des articles, des infos et des conseils