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Germanium metallicum (ge)

Remède minéral chef de file du groupe des venins

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Voici des années que nous nous me lamentions de l’absence dans la matière médicale homéopathique d’un important métalloïde : le Germanium. C’est un élément blanc-grisâtre qui présente la même structure cristalline que le diamant. Son point de fusion est de 958,5°C et son point d’ébullition de 2 700°C .

De numéro atomique 32 et d’un poids atomique de 72, il apparaît dans le Tableau périodique des éléments de Mendeleiev, dans la même colonne que le Carbone, le Silicium, l’Etain et le Plomb. A ce titre, ses propriétés physico-chimiques ressemblent à celles du Silicium, et dans une moindre mesure à celles de l’Etain. C’est la présence de Germanium qui a permis le fonctionnement des premières radios « à galène ». Il est en outre entouré de l’Arsenic et du Galium, dont l’alliage (Arséniate de Galium) donne les transistors les plus performants ! Il a été identifié pour la première fois en 1886 par un chimiste allemand, C. Winkler, qui le nomma ainsi en référence à son pays d’origine.

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                                                             C     N     O

                                                    Al     Si    Ph    S

                                                    Ga   Ge   As   Se

                                                    In     Sn   Sb   Te

                                                             Pb   Bi

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Le Germanium est présent à peu près partout dans la croûte terrestre, en proportion voisine de celles du Molybdène, de l’Arsenic, de l’Etain, du Bore et du Béryllium. Des céréales comme l’Avoine et l’Orge peuvent assimiler et stocker des quantités considérables de Germanium quand celui-ci existe sous forme soluble dans le sol. On le trouve enfin en proportions non négligeables dans les eaux de boisson, ainsi que dans l’eau de mer.

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Après administration orale, les analyses ont montré une distribution ubiquitaire du Germanium dans tous les organes (pas d’organes cibles spécifiques, ni de différence de distribution selon le sexe). L’élimination s’effectue en moins de 24 heures par les urines sans altération métabolique. La recherche moléculaire a montré de façon reproductible que le Germanium organique possède des propriétés immuno-stimulantes remarquables chez l’animal et l’homme (production d’interféron gamma, il stimule l’activité des macrophages au repos et la production des lymphocytes T). On lui attribue également des propriétés antioxydantes. 

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Cependant, pris à fortes doses, le Germanium entraîne des troubles gastro-intestinaux avec vomissements, anorexie et perte de poids, une faiblesse musculaire généralisée et troubles de la marche, une neuropathie périphérique, avec paresthésies des extrémités, dysarthrie (mauvaise coordination de la parole) et ataxie, une néphropathie sans protéinurie ni hématurie, persistant quelque temps après l’intoxication, et dans certains cas une dysfonction hépatique avec stéatose (hépatomégalie) parfois sévère.

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C’est à l’initiative de l’homéopathe anglais Jeremy SHERR que fut réalisé sa pathogénésie complète en 1992. « J’ai choisi d’expérimenter Germanium en raison de son caractère d’actualité. Pendant les années 80, l’usage du germanium organique s’est répandu en tant que remède pour de nombreuses maladies. Des patients obtenaient des résultats étonnants dans le cancer, la sclérose en plaques, la polyarthrite rhumatoïde, la fatigue chronique et d’autres affections graves. C’était la réponse magique que de nombreux malades attendaient. En même temps que l’usage médical du germanium prospérait, il gagnait également en importance dans la technologie comme semi-conducteur pour les puces informatiques, les cellules solaires, l’ingénierie laser, les supraconducteurs et autres techniques industrielles. On était vraiment dans une ère Germanium. Tout cela devait bientôt prendre fin brusquement, avec des rumeurs croissantes d’effets secondaires toxiques. En 1989, l’utilisation médicale du germanium fut interdite aux USA« .

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La pathogénésie a été réalisée sur 15 personnes, parmi lesquels 10 femmes et 5 hommes, qui ont reçu chacun une dilution particulière du remède (6 CH, 9 CH, 12 CH ou 30 CH). Je vous laisse découvrir l’imposant travail de recueil et de classement des centaines de symptômes obtenus par cette vaillante équipe sur le site internet francophone : www.homeopathe.net, rubrique « pathogénésie de Germanium metallicum ».

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Problématique : Remède TUBERCULINIQUE, par la sensation de perte d’identité familiale et sociale et les troubles de la perception du schéma corporel. Le sujet Germanium a perdu toute estime de lui-même, il s’est éloigné des siens ou s’est senti rejeté et il est devenu un paria, incapable de communiquer (minorités ethniques, religieuses ou sociales ayant fait l’objet de discriminations) et qui se sent accablé par une lassitude extrême.

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Psyché : Hypersensible à l’opinion des autres, il estime être un raté dont la vie peut se résumer à un échec total. Il se retrouve dans un état de dévalorisation, avec une culpabilité de tous les instants qui ne saurait trouver d’issue que dans une punition sévère, néanmoins considérée comme méritée : culpabilisée. Il refuse de communiquer et recherche la solitude.

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Cette frustration le conduit à transformer son besoin affectif en haine silencieuse, exprimée ici sous forme de jalousie ou d’aversion envers ceux qui paraissent heureux et bien intégrés. Au stade suivant, l’agressivité se mue en colères soudaines et violentes, violence que le sujet perçoit autour de lui et dont il a peur, mais surtout qu’il retourne contre lui-même.

A la lecture des 32 pages de ce document, quelque peu romancé (nombreuses allusions à l’histoire et à la littérature), on se rend compte que c’est un remède du pôle TUBERCULINIQUE, de part la sensation de perte d’identité familiale et sociale et les troubles de la perception de son schéma corporel.

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Ce remède intéressera ceux qui, directement ou au travers de leurs ascendants, ont subi un échec familial ou social et qui de ce fait se sont sentis rejetés, ce qui les aura amenés à s’éloigner de leur famille, de la société et plus encore d’eux-mêmes. Ainsi, Germanium sera susceptible de s’adresser plus particulièrement aux personnes issues de minorités ethniques, religieuses ou sociales faisant ou ayant fait l’objet dans le passé de discriminations ou de persécutions, et qui portent en elles la mémoire des souffrances endurées.

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Cybernétique :

En résumé, nous avons à présent à notre disposition le minéral du groupe des VENINS (c’est vrai que ce groupe n’en possédait pas !), sorte de Lachesis culpabilisée … sur l’axe Poumon (narcissisme) – Coeur (identité sociale)!

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