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Homéopathie : les hypothèses d’action ?

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1/ Historiquement, la première mention de la théorie sur la « mémoire de l’eau » figure dans la thèse de doctorat d’État publiée par Claudine Luu en 1974. Cette thèse, intitulée « Étude des dilutions homéopathiques. Mécanisme d’action de ces dilutions », était le fruit de ses recherches avec Vinh LUU. C’est donc à ce dernier que revient la paternité de cette notion qui, depuis, a fait florès. À l’époque, Claudine Luu, alors étudiante en pharmacie (spécialisée en botanique), vient d’être embauchée par le Laboratoire homéopathique du sud-est. Elle y passera cinq ans, pendant lesquels une question la taraude : comment fonctionne l’homéopathie ? Et en quoi réside son efficacité, à l’encontre de tous les présupposés de la médecine conventionnelle (allopathique) ?

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Vinh Luu, jeune physicien, travaille alors à la Faculté des sciences de Montpellier, dans un laboratoire équipé d’un spectroscope Rahman-Laser. Il commence à s’intéresser à la biologie. « C’est ainsi, raconte leur biographie, qu’il en vient à étudier l’eau. » La question de sa femme l’interpelle. Il propose à Claudine de passer ses dilutions homéopathiques au spectroscope, pour voir s’il y a une modification du spectre du support hydro-alcoolique selon les différentes dilutions ». Vinh Luu a mesuré la valeur électromagnétique de plusieurs dilutions, c’est-à-dire des solutions hydro-alcooliques dans lesquelles différentes substances avaient été diluées. Or il a constaté une différence de fréquences électromagnétiques entre les différentes solutions où les dilutions ont été effectuées. On sait qu’en homéopathie, à partir de la douzième dilution, il n’y a plus la moindre trace de la substance active ; cette différence de valeur électromagnétique ne peut donc s’expliquer que par une modification du solvant (la solution aqueuse ou hydro-alcoolique). Cela veut donc dire que ce solvant garde l’empreinte de la substance de départ, et transmet cette empreinte à toutes les autres dilutions qu’on souhaite, indéfiniment… Et cette empreinte est électromagnétique : c’est une signature vibratoire d’énergie pure.

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2/ Dans les années 1980, on a assisté à une bataille d’experts autour de la notion de la « mémoire de l’eau ». Ce terme est alors mis en avant par notre ami Yves LASNE, des hôpitaux de Lyon, suite à ses travaux sur les signaux objectivés en Résonance Magnétique Nucléaire, qui apparaissent comme spécifiques des remèdes homéopathiques et des solutions étudiées. Ces travaux, validés par divers autres laboratoires à travers le monde, mettent en évidence que les « profils de résonance » sont spécifiques à chaque remède :

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Et que ceux-ci varient en fonction du type de dynamisation et de l’environnement thermique et atmosphérique :

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Au nombre de ces publications figurent notamment:

  1. Lasne Y., Duplan J.C, Mallet J.J., Bonmartin A., Fenet B, Briguet A. et Delmau J.  « Mise en évidence de variations de temps de relaxation T2 de solutions « Homéopathiques » (dynamisées-diluées) », 1er congrès du G.R.A.M.M. (Groupe de Recherche sur les Applications du Magnétisme en Médecine), Lyon, 20-21 Septembre 1985.
  2. Lasne Y., Duplan J.C et Mallet JJ. « Mise en évidence de signaux physiques émanant de solutions diluées-dynamisées ou homéopathiques », 2ème Bulletin du M.TS. (Medical Telematic System), Ed. Centre Européen d’Informatique et d’Automation, Lacenas, France, Décembre 1985.
  3. Lasne Ph. « Propriétés des solutions homéopathiques, mesure de la relaxation magnétique T2″, Thèse pour le diplôme de doctorat en Pharmacie, Lyon, France, 27 0ctobre 1986.
  4. Lasne Y. , Duplan J.C , Fenet B et Guerin A. « Contribution à l’approche scientifique de la doctrine homéopathique », De Natura Rerum, 3, 38-43, 1989.

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3/ L’expression « mémoire de l’eau » a été rapidement reprise par le pr. J. BENVENISTE (INSERM) dans un certain nombre d’études avec un marqueur biologique plus discuté. Le chercheur et son équipe affirment en 1988 être parvenus à activer la dégranulation de basophiles avec des hautes dilutions d’anticorps IgE. La réponse biologique observée est interprétée par Benveniste et son équipe comme la démonstration que l’eau avait conservé les propriétés d’une substance qui ne s’y trouvait plus. Ce résultat pouvait être vu, entre autres, comme validant le principe de l’action de la dilution en homéopathie. 

Les travaux controversés de Jacques Benveniste, ont été repris en 2004 par le professeur Luc Montagnier (prix Nobel), en mettant au-devant de la scène médiatique la théorie de la « mémoire de l’eau », ce qui a suscité une vive polémique au sein des cercles scientifiques.

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4/ Le Pr Marc HENRY, chimiste à la faculté de Strasbourg, émet l’hypothèse suivante : « La molécule d’eau est bisexuée ou bipolaire. Elle possède à la fois un pôle donneur mâle avec ses 2 H et un pôle receveur ou femelle avec son O. Elle peut ainsi s’associer à elle-même, en chaînes et/ou en cycles et aussi à n’importe quoi d’autre qu’elle enrobe, qu’elle dissout. Ces agrégats hydriques, de tailles diverses, sont stables à température ordinaire, grâce à leurs liaisons ou ponts Hydrogène, les mêmes qu’on retrouve dans la chaîne d’ADN et les protéines, directement responsables de leurs formes, donc aussi de leur fonctions. Ce sont les fameux clusters ou cocon hydriques.Au-delà d’une certaine dilution, il est évident qu’une molécule active sera chimiquement absente. Toutefois sa disparition laisse une trace physique qui se manifeste sous la forme de son enveloppe d’eau supramoléculaire, appelée à juste titre une “enveloppe vide” ou sans contenu, une image négative, un moule. Cette forme physique stable est l’empreinte spécifique de la molécule mère qui l’a préformée. L’opération d’agitation ou “dynamisation” d’un milieu aqueux neutre contenant quelques unes de ces empreintes les multiplie et les régénère. La solution d’eau pure est restructurée ou informée. Elle est stabilisée avec un peu d’alcool ».

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5/ Le virologue français Luc Montagnier, lauréat du prix Nobel pour sa co-découverte du lien entre le VIH et le sida, a récemment présenté une méthode quasi homéopathique de détection de l’infection virale à des scientifiques choqués lors d’une prestigieuse conférence internationale.

 » Montagnier a déclaré à la conférence la semaine dernière que des solutions contenant l’ADN de bactéries et de virus pathogènes, dont le VIH, « pourraient émettre des ondes radio à basse fréquence » qui induisaient les molécules d’eau environnantes à s’arranger en « nanostructures ». Ces molécules d’eau, a-t-il dit, pourraient également émettre des ondes radio.

Il a également suggéré que l’eau pouvait conserver des propriétés électrochimiques même lorsque la solution était massivement diluée. Cette idée n’est pas nouvelle. C’est l’un des principes clés de l’homéopathie – que la puissance d’une substance est augmentée avec la dilution tant que le liquide est agité (vigoureusement agité), et que les substances hautement diluées peuvent avoir et ont des effets biologiques.

Le fait qu’un éminent scientifique de la trempe des Montagnier ait également fait cette affirmation a envoyé une onde de choc dans toute la communauté scientifique. Lorsqu’on lui a demandé s’il craignait que ses collègues pensent qu’il avait dérivé vers la «pseudo-science», il a répondu: «Non, car ce n’est pas de la pseudoscience. Ce n’est pas du charlatanisme. Ce sont des phénomènes réels qui méritent une étude plus approfondie.

Interrogé sur ses convictions sur l’homéopathie, il a répondu : « Je ne peux pas dire que l’homéopathie a raison en tout. Ce que je peux dire maintenant, c’est que les hautes dilutions sont correctes. Des dilutions élevées de quelque chose ne sont pas rien. Ce sont des structures d’eau qui imitent les molécules d’origine. Nous constatons qu’avec l’ADN, nous ne pouvons pas travailler aux dilutions extrêmement élevées utilisées en homéopathie ; on ne peut pas aller plus loin qu’une dilution 10-18 ,  sinon on perd le signal. Mais même à 10 −18 , vous pouvez calculer qu’il ne reste plus une seule molécule d’ADN. Et pourtant nous détectons un signal.

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La question peut se reposer de façon différente, si l’on considère le mode d’action du remède homéopathique dans le corps : le remède homéopathique est une information (dont on ne connait pas encore la nature, je le concède) qui peut agir à différents niveaux sur un axe qui va de l’ADN déployé au niveau du noyau, cf. les travaux du pr. M. BELJANSKI, de l’institut Pasteur, qui exprime des informations codantes (ARN à protéines) qui modifient le fonctionnement cellulaire :

  1. synthèse de transmetteurs aux multiples effets selon les tissus : endorphines, cytokines ou hormones, 
  2. ou, des déplacements des équilibres des colloïdes des différents milieux intérieurs,
  3. ou encore l’activation – in fine – des sites récepteurs des parois tissulaires, comme les tests des BNS le laissent supposer ?

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Comme chacun sait, les investissements dans les laboratoires de recherches de pointe du monde entier s’orientent désormais vers les « biotechnologies », c’est-à-dire la capacité d’introduire au sein des cellules des messages ADN ou ARN qui déclenchent la fabrication de protéines spécifiques aux troubles que l’on voudra compenser (du cartilage par exemple dans une articulation arthrosique).

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Or, l’effet observé (rapide) des remèdes homéopathiques correctement choisis est tout simplement spectaculaire (d’ailleurs, s’il en était autrement, les praticiens utilisateurs auraient changé d’orientation !) et parfaitement corrélé aux symptômes observés chez les sujets d’essais: ces observations sont progressivement répertoriées depuis 200 ans dans ce qu’il est d’usage d’appeler la « matière médicale homéopathique »

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Ces remèdes sont essentiellement de quatre types :

  1.        Remèdes toxiques utilisés en hautes dilutions (correction des hyperfonctions)
  2.        Remèdes alimentaires utilisés en basses dilutions (traitement des insuffisances)
  3.        Composants naturels du corps, utilisés en dilutions variables selon l’effet souhaité
  4.        Nosodes (complexe antigène-anticorps pathologique) dans les troubles chroniques
 
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Nos travaux, ces dernières années, ont permis de modéliser l’action des 2000 remèdes de la matière médicale homéopathique, en fonction de leurs polarités organiques, de leur capacité à s’opposer à ces niveaux à différents types de contraintes, ou à corriger les dérèglements des divers volumes internes du corps.
 

C’est une avancée considérable qui n’intéresse pas grand monde pour le moment, c’est bien dommage … mais je pense que nos amis chercheurs des biotechnologies vont buter sur le problème des mêmes différentes commandes biologiques à activer, dans quel ordre et pourquoi, selon le cas ?

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Et si l’homéopathie était aussi un moyen d’agir sur l’expression des gènes ?  Autrement dit, une « biotechnologie » ? Même s’il est actuellement encore impossible de valider scientifiquement cette hypothèse du mécanisme d’action des remèdes homéopathiques, celle-ci rend assez bien compte des faits.

L’homéopathie ayant en outre l’avantage d’être parfaitement inoffensive – même si des erreurs de prescription déclenchent parfois des aggravations symptomatiques désagréables ! Nous avons à disposition une immense palette d’interventions directes sur l’expression des gènes… au meilleur marché et dénuée de tout risque !

Bref, nous aurons encore de sympathiques sujets de discussions dans les années à venir …

 

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