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Les REGLES de l’EQUILIBRE ALIMENTAIRE

 

Toute alimentation est « bonne » si apporte en quantité et qualité suffisante :

  1. Des glucides (avec un « bon » indice glycémique : privilégiez les sucres lents)
  2. Des lipides (dont des acides gras essentiels)
  3. Des protéines (dont des acides aminés essentiels)
  4. Des vitamines, oligoéléments et minéraux de structure.

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Pour arriver à ce but, on peut imaginer tous les régimes possibles, qui s’observent de fait au sein des différentes populations du monde (exemples : Massaïs = lait et sang de bœuf / esquimaux = poissons et chair de phoques + lichens …)

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Un être humain a besoin de 30 kilocalories par kilogramme corporel idéal pour maintenir notre poids actuel. Exemple : 50 Kg x 30 = 1500 cal.  / La moyenne se fait sur quelques jours (par exemple, un jour on mange peu, un jour plus….).

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Il existe des « groupes alimentaires » selon la composition majoritaire par aliment. Cf. tableau alimentaire Marieb p. 1055 :

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Groupe des produits céréaliers : contiennent sucres lents (glucides).  NB. contient du gluten = pain, pâtes (blé, avoine, orge et seigle)

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Groupe des légumes et des fruits : riches en vitamines + fibres et sels minéraux. Les fruits sont aussi riches en sucres rapides : si on en mange trop, on ne peux faire de régime amaigrissant. Donc quand régime : au max. 2 fruits par jour / Légumes : plus ou moins sucrés selon le cas.

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FruitsLégumes

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Groupe des légumineuses : petits pois, fèves, soja, haricots (fabacées = seule famille végétale qui fabrique de la « viande » végétale). Si on supprime protéines animales, il faut compenser par des légumineuses.

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Protéines de type produits laitiers : amènent des corps gras surtout saturés, donc très caloriques, mais aussi calcium + vitamines, sels minéraux 

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LaitsVégetaux

Notions élémentaires pour une bonne alimentation

Téléchargez :

 processus simple de la digestion

les lipides et la santé

Les bonnes et les mauvaises associations

Et regardez : https://www.arte.tv/fr/videos/RC-016965/ces-aliments-qui-nous-font-du-bien/

Evaluation de prise alimentaire

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Vitamines et nutriments (voir aussi chapitres dédiés) :

VitamineS                                                                                 

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L’index glycémique (voir chapitre dédié) 

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Quand on vous parle de l’équilibre acido-basique alimentaire ?

Nous avons tous en tête ces scènes horribles dans les films policiers où le criminel tente de faire disparaître un corps en l’aspergeant d’acide dans une baignoire. Ce que beaucoup ignorent, c’est que ces produits agressifs comme l’acide chlorhydrique, phosphorique ou sulfurique, ne se trouvent pas uniquement dans des bouteilles de plastique grises hermétiquement fermées par un capuchon sécurisé.

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Notre corps en produit en permanence, et en grosses quantités !!

  • Quand nous mangeons du sel de table, nous absorbons en fait du « chlorure de sodium » qui favorise la production d’acide chlorhydrique dans notre corps !
  • Les céréales raffinées (pain blanc, riz blanc, pâtes blanches) sont riches en soufre et favorisent la production d’acide sulfurique !!
  • Viandes et fromages nous apportent du phosphore qui contribue à la production d’acide phosphorique !!!

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Tous ces acides devraient nous ronger de l’intérieur. La Nature est bien faite : ils sont compensés par des produits « alcalins » (on dit aussi « basifiants ») qui annulent l’acidité. Fruits et légumes, frais ou secs, féculents et tubercules (pommes de terre) contiennent des bicarbonates et du potassium qui ont cet effet alcalinisant.

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Traditionnellement, l’alimentation des hommes était surtout riche en légumes, racines, tubercules, fruits. Produits animaux et céréales étaient rares. L’organisme de l’homme était donc plutôt alcalin. L’équilibre s’est renversé à l’époque moderne avec une alimentation riche en viandes, laitages et céréales, au détriment des légumes et fruits.

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Notre corps possède des mécanismes efficaces de « tampons » pour s’assurer que le pH (mesure de l’acidité) du sang ne s’éloigne pas de la norme. S’il descend en dessous de 7,38, on est en situation d’acidémie, une urgence médicale. potentiellement mortelle. Nous éliminons donc nos excès d’acide par les reins et les urines. C’est pourquoi les urines sont plus acides que le sang : leur pH, chez une personne normale se nourrissant correctement, est entre 6,5 et 7,5.

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L’autre mécanisme tampon est le suivant : notre squelette contient des masses de bicarbonates, du magnésium, du calcium, du potassium, du sodium, qui ont un effet basifiant et qui sont largués dans le sang quand il devient trop acide. Malheureusement, ces éléments ne retournent pas dans le squelette. Ils sont eux aussi éliminés par les urines, ce qui peut conduire à long terme à une décalcification osseuse.

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De plus, avec l’âge, les reins marchent moins bien. L’élimination d’acides par les reins devient laborieuse. Il est alors courant que s’installe chez les personnes âgées un état « d’acidose », ce qui veut dire que le pH du sang est légèrement acide, même s’il reste dans les normes. Cette situation n’affole pas les médecins qui savent que les mécanismes tampons sont très puissants. Les acidoses vrais (contrairement à ce qui est encore enseigné dans certaines écoles de naturopathie) ne se voient qu’en service de réanimation, quand rein, coeur ou/et poumons sont défaillants !

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Par contre, on observe assez fréquemment une acidose LOCALISEE qui se révélera dans des situations de sécheresse tissulaire. On observe alors des rougeurs, douleurs, fissures ou ulcérations (cas des fissures anales, ulcère de jambe ou d’estomac). Cette sécheresse est le symptôme d’une désorganisation de notre système hormonal (sous la pression de causes externes – médicaments / ou internes – stress). Il faudra dans ces cas, utiliser les sels de sodium et les phytohormones (qui font pénétrer l’eau dans les tissus) et veiller à une alimentation moins acidifiante le temps de la crise. Un minimum de boisson, une réduction des toxiques (alcool !) et un bon fonctionnement des émonctoires est alors essentiel.

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Alors, me dites-vous, que doit-on retenir d’autre ? Et bien, la notion moderne de GLYCACION, c’est à dire le blocage progressif plus ou moins rapide des filières enzymatiques par les sucres en excès (très liés aux pics d’hyperglycémie). C’est elle qui va dérégler le métabolisme et perturber les réponses inflammatoires …

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Bibliographie :

 « Le plaisir de cuisinier pour rester mince »  Martine Laforest-Lederer (Ed. Harmoxel)

Et pour l’avenir, lire : DOSSIER. Ce scientifique varois nous ex… l’on mangera probablement dans 20 ans

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