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LES REINS et les VOIES URINAIRES 

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Anatomie des reins

Organe anatomiquement double. Ils ont chacun la forme d’un haricot de 10 à 15 centimètres de long  et ils pèsent chacun autour de 160 grammes.

L’aorte descendant donne une branche rénale (artère rénale) et le sang qui sort du rein arrive dans la veine cave inférieure.

Environ 6 pyramides rénales par capsule, avec:

—> une partie corticale qui contient les « glomérules » (petites alvéoles sur lesquelles passent les artérioles rénales. De là sort une première urine qui n’est pas très concentrée. Normalement, les glomérules ne laissent pas passer l’albumine.

Les urines normales ne contiennent pas ou très peu (examen: cyto-bactériologie urinaire) ni de cristaux, de sucre, d’acétone, – de 500 globules rouges, – de 500 globules blancs, -10000 germes sur 1 ml). Voir la composition de l’urine Marieb p. 1050

—> une partie tubulaire. 2ème système qui se met en œuvre: le « tubule » est un tube de distillation, comme un alambic. À chaque étage, il y une pression osmotique différente (voir Marieb p. 1043) où il va avoir lieu la réabsorption de certaines substances (comme le sodium) ou sécrétion d’autres substances (comme la créatine). Il y a même des produits qui sont sécrétés et réabsorbés comme l’urée). En résumé: glomérules en périphérie et tubules au milieu.

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Néphron : unité fonctionnelle du rein. Anse du néphron ou anse de Henlé

L’urine va dans le bassinet du rein, puis elle s’écoule dans l’uretère.

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Le rein droit est dépendant mécaniquement de la présence du foie (ptose rénale si hypertrophie hépatique).

Présence des nerfs grand et petit abdomino-génitaux qui vont entraîner la symptomatologie caractéristique des problèmes rénaux.

La veine spermatique gauche (ou utéro-ovarienne) se jette dans la veine rénale gauche, d’ou le nom de « rein génital ».

On observe un nombre important d’anomalies anatomiques des reins :

  1. — en manque : agénésie (un seul rein) ou kyste néphrogénique (à opérer)
  2. — en excès : petits reins multiples, avec un risque de lithiases et d’infections augmenté
  3. — ptose : rein dans le petit bassin

 

Physiologie du rein

L’étonnante machine humaine est composée normalement de 60% d’eau, de 20% de graisses et de 20% de « masse maigre » (os, muscles et organes), organisés en 75 000 milliards de cellules, dont 32 milliards de cellules nerveuses. Le rein va gérer l’eau du corps (250 fonctions connues) et l’équilibre de sa minéralisation. Il aura donc un effet déterminant dans tout ce qui dépend du tissu conjonctif, et en particulier les os et les articulations.

Voici leurs trois principaux grands rôles dans votre organisme : 

  1. Vos reins régulent la quantité d’eau présente dans votre organisme. Ce dernier a besoin en permanence d’une quantité d’eau précise. Les reins maintiennent cette quantité et éliminent le surplus.
  2. Ils éliminent les déchets et les toxiques présents dans votre organisme. Ce faisant, ils maintiennent aussi le bon équilibre des minéraux présents dans votre sang. Sont éliminés les excédents de phosphore, de potassium ou de sodium.
  3. Vos reins produisent des hormones qui participent à la régulation de votre tension artérielle et à la production des globules rouges. Cette fonction permet aussi de réguler votre taux de calcium présent dans l’organisme.

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En 24 heures, vos reins traitent environ 200 litres de fluide ! Durant ce processus, ils éliminent de nombreux déchets dont voici les principaux : 

  • l’urée, issue de la dégradation des protéines ;
  • l’acide urique, produit par la dégradation des noyaux cellulaires (ou purines), des protéines apportées par l’alimentation et notamment les aliments tels que la viande blanche, la volaille, le gibier, le poisson, les asperges, les abats, les champignons et les moules ;  
  • la créatinine, qui est un déchet de la créatine, une protéine des muscles ; les sportifs en éliminent plus que les autres ;
  • les additifs alimentaires chimiques, surtout présents dans les produits industriels transformés comme la charcuterie de supermarché, les pizzas, les biscuits, etc ; évitez, notamment, l’acide phosphorique (E338) et le phosphate de sodium (E339) néfastes pour les reins ; 
  • les pesticides, qui intoxiquent les reins et peuvent causer leur dysfonctionnement ;
  • l’alcool, parce qu’il augmente le risque d’insuffisance rénale tout en élevant la tension artérielle ;
  • les toxines qui s’éliminent mieux si vous buvez suffisamment d’eau ;
  • les résidus de médicaments qui proviennent, par exemple, des analgésiques ou des antidouleurs comme l’aspirine ou les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), des molécules contre les maux d’estomac (IPP), de certains antihypertenseurs, de la chimiothérapie, etc…
  • les métaux lourds comme le cadmium que l’on retrouve dans le tabac ou le plomb.  

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Pour la MTC va avoir une relation privilégiée avec :

       les voies urinaires (vessie + organes génitaux externes)

       l’oreille interne (remplie d’eau et d’otolytes)

       son endocrine = les surrénales (adrénaline et corticostéroïdes)

       les « entrailles curieuses », parmi lesquelles :

–   l’utérus (prostate chez l’homme)

–   et « les moelles » (osseuse et épinière). 

Pour la MTC encore, le Rein (surrénales) gère la volonté, le désir de combattre (vouloir vivre)

Le froid (coup de froid) et la peur (intense, pas le fait d’être peureux) lèsent le rein.

Son sens est l’audition, sa saveur le salé, son liquide organique l’urine.

Son allergie est l’eczéma (dermatose qui commence toujours par une bulle d’eau)

La saison du rein est l’hiver, mais beaucoup de ses pathologies apparaissent au cours d’un été caniculaire (quand il n’y a plus d’eau dans le rein pour contrôler un feu du cœur).

 

Pathologie des reins

Le Rein gère l’eau. Ses maître-symptômes seront donc : 

  1. la sécheresse ou les œdèmes.
  2. colique néphrétique = vide d’eau du rein (les calculs précipitent = phase 4)
  3. le vide d’eau favorisera la stagnation dans les voies urinaires, d’où cystites.
  4. les crises de goutte (insuffisance d’élimination de l’acide urique)

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Symptôme à rechercher : Polyurie, polydipsie (on boit de façon excessive): signe du diabète (type 1).

Anurie (on ne fait plus pipi): à cause d’une prostate qui bloque, à cause de diverses maladies de rein où celui-ci se bloque.

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Hydraté

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Nous ne développerons pas ici les pathologies qui sont du domaine du spécialiste néphrologue : l’albuminurie (orthostatique ?), l’hydronéphrose (gros rein par défaut mécanique d’excrétion), les anomalies anatomiques (reins petits ou/et multiples), la glomérulonéphrite, la pyélonéphrite, la néphrite chronique hypertensive, la polykystose rénale, le syndrome néphrotique (ou « néphrose lipoïdique »).

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Pathologie chronique :

Les médecins parlent d’insuffisance rénale lorsque l’activité des reins baisse et que le rôle de filtre de ces organes n’est plus aussi bien assuré.

L’âge reste la première cause de baisse d’activité rénale et ce facteur touche tout le monde (l’excès de sel ou d’alcool n’est pas bon pour vos reins). À cela, s’ajoutent des maladies métaboliques comme les diabètes de type I et II, des maladies auto-immunes et la consommation de médicaments !

 

l’insuffisance rénale, avec un taux d’urée et d’acide urique (goutte)  important et donc risque de coma urémique (l’urée est neuro-toxique). Solution: dialyse, puis greffe du rein (voir chapitre spécifique).

NB. Les troubles de l’eau du rein au niveau de l’oreille interne peuvent générer vertiges (vrais = rotatoires) et bourdonnements d’oreilles.

Le syndrome de Ménière correspond à l’association de vertiges + surdité + bourdonnements d’oreilles.

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Les kystes simples du rein (kystes para-pyéliques) sont habituels chez les adultes avec une incidence de 33% à l’âge de 60 ans. La majorité des kystes est asymptomatique, toutefois, ils peuvent parfois être responsables d’obstruction des voies urinaires.  

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L’interrogatoire et l’examen du patient peuvent mettent en relief les signes suivants :

       il a subit un traitement corticoïdes récent (ou de longue durée)

       il transpire beaucoup, même en hiver, et boit peu

       il a les « yeux bouffis » le matin au réveil

            –   il se présente avec un lumbago (psoïtis) à la consultation

            –   il se plaint, du côté du rein en souffrance :

                        – d’une douleur le long de la 12 ème côte,

                        – d’une douleur le long de la crête iliaque,

                        – d’une douleur au niveau de l’aine,

                        – d’une douleur le long de la face antéro-interne de la cuisse,    

                          pouvant s’étendre jusqu’à la face interne du genou,

                        – d’une douleur de la bourse (scrotum et grande lèvre).

            –    il se tient penché du côté de son rein en dysfonction, avec le bassin dévié latéralement (psoas).

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L’URETERE ET LA VESSIE

Anato-physiologie de l’uretère et de la vessie : les uretères vont des reins à la vessie et l’urètre va de la vessie au méat urétral.

L’uretère passe en arrière du ligament large de l’utérus. Il se rétrécit en croisant les vaisseaux iliaques, zone de ralentissement de la progression de l’urine.

La vessie est amarrée :

  1. au plancher pelvien par les lames saco-recto-génito-pubiennes, d’ou une chaîne fasciale (plancher pelvien – coccyx-sacrum – dure mère – crâne et membranes dure-mèriennes),
  2. et à l’ombilic par l’ouraque : d’où une chaîne fasciale (vessie – ligament rond – ligament falciforme – péricarde – ligament thyro-péricardique – base du crâne).

Elle est en relation avec le membre inférieur par l’intermédiaire de la membrane obturatrice interne.

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L’urètre est court chez la femme et il n’y a que le muscle sphincter de l’urètre (une branche du muscle releveur de l’anus) pour retenir l’urine. Chez l’homme il traverse la prostate et le pénis.

Résidu mictionnel: à cause des grosses prostates qui ne permettent pas à la vessie de se vider complètement (effet de siphon !)

Pathologies: Adénome (70% des hommes de 70 ans !) et cancer. Polypes de la vessie.

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Les lithiases: dans une situation de sécheresse, mais aussi contexte familial. Il y a des calculs d’acide urique mais aussi d’acide oxalique. C’est une douleur déchirante qui s’accompagne d’une agitation frénétique (aucune position qui calme).

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NB. Les plantes du rein et de la vessie :

Certaines tisanes aident les reins à fonctionner. Les herboristes utilisent par exemple : les queues de cerise, la reine des prés, le pissenlit, le bouleau, le fenouil, le chiendent, le thym ou l’hibiscus.

Sachez qu’il y a une plante, Chrysantellum americanum (teinture, gélules, extrait fluide), qui fait fondre (progressivement) les calculs rénaux et vésiculaires !

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