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Les anti-inflammatoires, antalgiques, antipyrétiques

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Ils bloquent l’inflammation au niveau des prostaglandines inhibant les COX:

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  1. Aspirine et Indométacine (dérivé de l’aspirine = Indocid), gastrotoxiques.

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2 . Paracétamol (attention au risque d’hypothermie chez l’enfant – jamais plus de 4 gr./jour).La méthode la plus utilisée par les personnes qui veulent se suicider, c’est l’ingestion de paracétamol. Il faut dire que le paracétamol est l’un des médicaments les plus vendus en France, et aussi l’un des plus mortels : chaque boîte contient une dose létale de paracétamol ! C’est la première cause d’hospitalisation pour insuffisance hépatique aiguë, qui nécessite une greffe de foie… Une étude d’observation menée en Grande-Bretagne dans un service de transplantation du foie a montré que 66 % des patients avaient été admis à la suite d’une overdose de paracétamol.

Attention : Paracétamol ne devrait pas rimer avec alcool ! 

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Le paracétamol ne doit jamais être utilisé lorsque le foie est fatigué : par exemple après une soirée arrosée, ou en parallèle à d’autres traitements nocifs pour le foie (les statines, par exemple). Les doses maximales utilisables devraient également être revues à la baisse : une méta-analyse montre que les personnes qui prennent du paracétamol aux doses conseillées (0,5 à 1 g toutes les 4 à 6 heures) voyaient une augmentation de 23 % du risque de mortalité. Ce risque grimperait même à 63 % si les patients ont plusieurs prescriptions rapprochées dans le temps.

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Le paracétamol est la substance active la plus vendue en France. Il est contenu dans des médicaments en vente libre ou vendus sur ordonnance. Il est présent en association dans de nombreux médicaments antalgiques et dans des médicaments contre le rhume et les états grippaux.

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3. Les Anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), efficaces seulement en phase aiguë, qui sont contre-indiqués en cas d’insuffisance rénale, hépatique ou cardiaque grave, d’antécédent d’hémorragie digestive au cours d’un précédent traitement par AINS, d’hémorragie en cours ou d’ulcère gastroduodénal.Leur utilisation doit être prudente en cas de déshydratation, de trouble de la coagulation ou d’infection grave. L’aspirine est également déconseillée en cas d’infection virale telle que la grippe ou la varicelle.

  • dérivés de l’acide propionique qui bloque la phase primaire de l’inflammation au niveau des tissus: Ibuprofène, Naproxène, Advil, Brufen, Nurofen …
  • autres : dicloflénac, phénylbutazone … risque d’aplasie médullaire !
  • inhibiteurs COX-2 (ex.: célécoxib, VIOOX) … suspendus, car danger vasculaire !

Ils sont peut-être moins toxiques pour le foie que le paracétamol, mais ils le sont beaucoup plus pour les reins…  Pire encore : on sait depuis 2005 qu’ils multiplient par deux le risque d’infarctus du myocarde.

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En mai 2013, The Lancet, une des revues médicales les plus réputées au monde, a publié une méta-analyse de plusieurs études sur les risques des AINS. L’étude a montré que la fréquence des accidents cardiovasculaires est 30 % plus élevée chez les consommateurs de coxibs et de diclofénac. L’ibuprofène augmentait également le risque dans une moindre mesure. Quant au naproxène, il augmenterait davantage les problèmes intestinaux (perforations digestives, obstructions, saignements) que les autres AINS testés. Mais ce n’est pas tout : les AINS ont encore d’autres effets secondaires, peu ou pas évoqués : dépendance, perméabilité intestinale (intolérances, colite), ralentissement du développement musculaire, prise de poids (!)…

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Plusieurs études ont montré que les antidouleurs contre l’arthrose aggravent la situation. Ils accélèrent la dégradation du cartilage ! Le phénomène est d’autant plus vicieux que, dans un premier temps, le patient est convaincu d’aller mieux. Mais dans les profondeurs de son cartilage, ses os, ses tendons, une catastrophe se prépare :

  • Des médecins d’Oslo, en Norvège, ont suivi 186 patients souffrant d’arthrose de la hanche. 58 d’entre eux prenaient un médicament contre l’inflammation et la douleur, de l’Indocin, un anti-inflammatoire non stéroïdien (AINS). Aux rayons X, ils se sont aperçus que les personnes prenant de l’Indocin souffraient d’une détérioration bien plus rapide de leur hanche que les autres.
  • Au Portugal, le Dr Antonio Lopez Vaz, de l’hôpital d’Oporto, a étudié un groupe de 48 patients souffrant d’arthrose du genou. Il a divisé le groupe en deux, donnant chaque jour, pendant 8 semaines, 1,5 g de glucosamine (un produit naturel dont je vais reparler) au premier groupe, et 1,2 g d’ibuprofène (un AINS) à l’autre groupe.

Au départ, les personnes qui prenaient de l’ibuprofène ont vu leurs douleurs diminuer plus vite que les autres. L’impression a persisté durant les deux premières semaines. Mais au bout de huit semaines, non seulement leurs douleurs avaient recommencé à s’aggraver, mais elles étaient maintenant « significativement plus fortes » que celles du groupe « glucosamine » (le produit naturel) !!

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      Les AINS ne doivent pas être utilisés :
  • en cas d’antécédent d’allergie ou d’asthme provoqué par la prise de médicaments de la même famille ou de la famille de l’aspirine ;
  • en cas d’antécédent de saignement ou de perforation digestifs lié à la prise d’AINS ;
  • en cas d’ulcère de l’estomac ou du duodénum ;
  • en cas de maladie grave du foie ;
  • en cas d’insuffisance cardiaque ou insuffisance rénale grave ;
  • chez la femme enceinte à partir du 6e mois de la grossesse (et pour certains AINS pendant toute la grossesse).

De plus, certains AINS tels que le diclofénac, l’acéclofénac et le célécoxib ont des contre-indications spécifiques (antécédent d’infarctus du myocarde ou d’accident vasculaire cérébral, artérite, angine de poitrine).

Ils peuvent interagir avec de nombreux médicaments, notamment les anticoagulants (fluidifiants du sang), le lithium, le méthotrexate, les diurétiques, les inhibiteurs de l’enzyme de conversion et les inhibiteurs de l’angiotensine II. De plus, en raison de l’augmentation du risque hémorragique, il ne faut jamais associer deux AINS (y compris l’aspirine à dose anti-inflammatoire).

— Les anti-inflammatoires de la goutte: la colchicine, les corticoïdes et l’Indométacine (mais le mieux, c’est de changer ses habitudes alimentaires – régime de la goutte – et de soigner les reins, si le problème est au niveau de l’élimination !).

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4/ Les Stéroïdes (ex: cortisone), si inflammation chronique (MAI par exemple) … NB. formule développée à partir du noyau du cholestérol !

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Deux classes de molécules hormonales sont sécrétées par le cortex surrénalien :

– Les glucocorticoïdes: utilisés en tant qu’anti-inflammatoires pour les maladies allergiques et immunitaires. À haute dose : insomnie, excitation, psychose et à petite dose (chronique) déminéralisation, diabète, acné … (ex: hydrocortisone, prednisone, bétamétosone …). Ils sont aussi utilisés largement en dermatologie (attention à l’effet systémique à la longue) !

– Les minéralocorticoïdes: Aldostérone ou fludrocortisone, essentiellement pour supplémenter la maladie d’Addison.

Lire aussi :

https://medecine-integree.com/hopital-virtuel/60-medecine-interne-et-toxicologie/225-la-douleur

https://medecine-integree.com/hopital-virtuel/36-business-general/351-fievre-et-inflammations

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Les antalgiques :

Antalgiques de niveau 2 et 3 : les opiacés, la neuro-stimulation …

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 Antalgiques de niveau 4 : bloc nerveux ou chirurgie !

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