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Les ennemis de la santé naturelle ?

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Notre époque est championne, on le sait, de la lutte contre les discriminations, les haines et les oppressions. Mais il y a une catégorie de personnes qu’on peut caricaturer, dénigrer sans aucun risque, des personnes qui ne bénéficient jamais du moindre mouvement de solidarité politique ni médiatique. Ces personnes, c’est nous, les partisans de la santé naturelle et des médecines douces.

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Prenons par exemple un article du Figaro Santé sur les colliers d’ambre, une tradition innocente s’il en est. La journaliste en parle comme s’il s’agissait d’un fléau qui risquerait de décimer les populations. Les parents qui mettent des colliers d’ambre à leurs enfants ne sont pas seulement, explique-t-elle, des benêts, des ennemis de la Science, des religieux, des obscurantistes. Non, ça ne suffit pas : il faut suggérer que ce sont aussi des assassins en puissance. Sous quel prétexte ?  Sous prétexte que les enfants risquent de mourir d’étranglement à cause des colliers. Peu lui importe que le chiffre qu’elle cite (30 morts par an !) ne concerne pas spécifiquement les colliers d’ambre portés pour des raisons de santé. Il s’agit du nombre indicatif de morts par tous types de colliers confondus, incluant les adultes. Elle n’avance pas de preuve que, ces quarante dernières années, un seul enfant serait mort par étranglement par collier d’ambre. Mais cela n’empêche pas les sarcasmes, l’acrimonie, le mépris, à toutes les lignes. Et cela n’est rien à côté des articles qui démolissent les personnes portant des bracelets en cuivre, accablent celles qui se soignent avec des pierres ou des bourgeons, et ridiculisent l’homéopathie.

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Par contre, toutes les autorités s’allient pour autoriser les insecticides cancérigènes … Quant aux articles sur les vaccins, vous connaissez la musique ? : on n’est plus dans le journalisme, mais dans la vocifération, les appels à l’incarcération, aux persécutions et, n’en doutons pas, bientôt à l’élimination (qui a d’ailleurs déjà commencé sur Internet et sur les réseaux sociaux qui occultent les articles pour ne laisser apparaître que ceux qui correspondent à ce que souhaitent les autorités).

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Bref, quand il s’agit de la santé naturelle, le droit à la libre expression, au respect, le droit d’exister, le droit d’aller et venir librement tant qu’on ne fait pas de mal aux autres, n’existent plus ! Tout cela bien sûr au nom du Bien, de la Science, du Progrès technique qui, c’est évident, nous rendent si heureux et en si bonne santé.

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Les journalistes qui signent ces articles ne sont, à de rares exceptions près, ni scientifiques, ni médecins, ni connaisseurs à aucun titre des sujets de santé qu’ils couvrent. Et c’est sans doute cela qui explique leur ton de certitude, leur rapidité à jouer sur l’émotionnel et à condamner. Ils ne savent pas de quoi ils parlent. Ils n’ont pas passé leur vie à soigner des gens. Ils n’ont pas observé tous les phénomènes bizarres de guérisons qui marquent la vie des médecins. Ils ont une foi aveugle dans les études scientifiques parce qu’ils n’ont pas lu l’étude de Pr. Ioannidis qui a montré que la majorité des résultats de recherche publiés dans les revues scientifiques sont biaisés !

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Ils n’ont aucune idée des difficultés, des bidouillages, des problèmes complexes auxquels sont confrontés les chercheurs, qui se heurtent constamment à l’infinie diversité, et instabilité, des êtres humains, ce qui rend les études cliniques si difficiles, et donc les résultats toujours provisoires. Rien n’est plus facile et exaltant que de passer l’ensemble des traditions médicales au feu purificateur de la Science.

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Pas d’étude pour ce traitement, cette plante ? – Hop, interdit”. C’est leur méthode pour discréditer de nombreuses pratiques, comme l’ostéopathie, la lithothérapie, la gemmothérapie, etc … pour interdire des professions comme les herboristes ou les homéopathes, pour supprimer des compléments nutritionnels, pour fermer des laboratoires, condamner des médecins déviants.

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En toute bonne conscience, persuadés d’agir pour le Progrès, ils enlèvent aux populations leurs colliers, leurs bracelets, leurs granules, leurs crèmes, leurs onguents… Ils leur interdisent les remèdes de leurs ancêtres. Ils combattent les flacons d’huiles essentielles. Bientôt, ils interdiront l’acupuncture aux Chinois (manque de preuves !) et l’Ayurveda aux Indiens.

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Et par quoi les remplacent-ils ? Par rien. “Contentez-vous des médicaments vendus en pharmacie. Si rien ne marche pour vous, tant pis. Vous resterez seul avec votre souffrance.” Qui se charge de redonner de l’espoir aux patients ? De les rassurer ? De les soutenir pour se remettre en route ? Qui se dévoue pour tenter une piste thérapeutique alternative ?

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L’histoire a commencé il y a une quarantaine d’années, quand les banquiers et les bourses se sont rendus compte que les laboratoires pharmaceutiques gagnaient beaucoup d’argent : ils ont donc pris des parts de celles-ci et les ont fait croitre par le biais des « fusions-acquisitions » … Puis, pour verser de plus gros dividendes à leurs actionnaires, ils ont réduit à la portion congrue le secteur « recherches » qui coûtait le plus cher ! Comme il faut environ 10 à 15 ans pour mettre un médicament sur le marché, le nombre de nouveautés proposées au corps médical s’est réduit d’année en année, au point de ne plus progresser vraiment : on fait des associations, on propose des génériques, mais l’allopathie ne progresse plus !

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L’argent dégagé a aussi permis d’acheter de grands noms de la médecine (cf. le scandale des statines par exemple) et de racheter pour les fermer (cf. laboratoire de Poconéols) ou les réduire à la portion congrue (cf. les 2/3 des remèdes du laboratoire Boiron qui ont disparu) les principales enseignes des laboratoires de médecine complémentaire.

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A force de sanctions (Sécurité Sociale et conseil de l’ordre des médecins !) et de campagnes de dénigrement (la suppression de l’accès au secteur 2 a conduit à vider de leurs étudiants toutes les écoles d’homéopathie et d’acupuncture !), nous n’aurons bientôt plus aucun médecin assez courageux, ou suffisamment fou, pour chercher à soigner hors des sentiers battus, hors des protocoles définis par la Haute Autorité de Santé ! Et si aucun de ces protocoles ne marche pour vous, ce n’est pas leur problème.

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https://www.francesoir.fr/videos-le-defi-de-la-verite/martine-gardenal-au-defi-de-la-verite

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Ils se battent pour la Science, vous comprenez ? Pas pour de vulgaires êtres humains de sang et de chair qui souffrent de maladies compliquées comme Lyme, la fibromyalgie, l’arthrose, l’Alzheimer, la dépression, la prostate, les problèmes digestifs, l’insomnie, le surpoids, l’eczéma, l’acné, les tendinites, les crampes, les problèmes circulatoires, la fatigue chronique, les migraines, l’autisme, l’hyperactivité et autres problèmes de santé si mal soignés par la médecine scientifique.

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Plus récemment, le conseil de l’ordre vient de sortir une « perle » : son projet de restriction des pratiques naturelles en médecine : cnom_psnc (1) 

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« Puisque nous n’avons pas de traitement pour vous, c’est que personne n’a de traitement pour vous !! Vous entendez ?!« 

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Mais qu’est-ce qui se cache derrière cette hargne, ce souverain mépris, cette colère contre les « naïfs » qui ne sont pas convaincus de rentrer chez eux et de se croiser les bras ? Quelle volonté de puissance ? De domination ? Pourquoi ?. Je suis moi-même médecin, mais je suis bien obligée de constater que la médecine est venue remplacer beaucoup de savoirs ou de pratiques souvent éprouvées et a multiplié les diktats sous couvert de « scientisme ». Les « ZÉTUDES » sont devenues la nouvelle religion. Mais les dieux sont multiples et les rites contradictoires, les ZÉTUDES se contredisent donc en un temps record. Seule la dernière est vérité… jusqu’à la prochaine. J’utilisais au début de ma carrière de médecins 5 médicaments de base, efficaces et que je croyais « inoffensifs ». Ils sont tous interdits aujourd’hui !

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Un de mes amis médecins me disait récemment qu’il recommandait à ses patientes la spiruline. « Oui,  je sais bien, les études scientifiques sont jugées insuffisantes. Mais ça marche ! Que veux-tu que je fasse ?? ». Eh bien, justement, surtout, ne rien changer ! Continuer comme ça ! À votre santé !

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Réflexions d’après un article de Jean-Marc Dupuis.

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