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8 – Les Labiées

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Avec 3.000 plantes, constituent une authentique espèce de plantes médicinales : toutes les labiées sont actives (à l’opposé des autres familles où quelques types présentent seuls des propriétés thérapeutiques). La plupart des labiées se rencontrent dans la région méditerranéenne où elles forment la flore caractéristique des garrigues. Elles sont rares dans les régions arctiques et en haute montagne. Ces plantes sont particulièrement adaptées à la chaleur et à la sécheresse, présentant des poils sécréteurs d’essences, capables de résister à la transpiration. « La chaleur saisit et structure les labiées » dit R. Steiner.

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Elles se caractérisent par :

  • Leur aspect d’herbes à tiges quadrangulaires (parfois arbrisseaux de petite taille)

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  • des feuilles simples et opposées 2 à 2, souvent lancéolées, parfois coriaces et velues, diversement velues (de glabres à laineuses)
  • La production d’huiles aromatiques par des poils de l’appareil foliaire, des fleurs en cyme, horizontalisées, riches en nectar et à stratégie pollinique élaborée : adaptation remarquable à la fécondation par les hyménoptères, elles possèdent une demi-étamine longue, bourrée de pollen et une demi-étamine courte stérile. L’insecte en butant sur celle-ci déséquilibre le fléau du balancier (filet) et reçoit aussitôt sur le dos la demi-étamine fertile !

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  • Fleurs à symétrie bilatérale, (zygomorphes) regroupées en glomérules, à corolle gamopétale bilabiée (5 pétales soudés, formant un tube à la base et deux lèvres au sommet), 4 étamines, ovaire divisé en quatre au fond du calice (2 carpelles soudés, secondairement divisés).
  • Leurs fruits sont de petits akènes lisses, riches en huiles grasses.

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C’est Pol HENRY qui en a le premier souligné leurs effets biologiques puissants. Parmi les 50 variétés qu’il pu tester biologiquement, on observe :

a – une action sur le myélogramme : stimule l’érythropoïèse (GR) et la leucopoïèse (GB) et rééquilibre les plaquettes.

b – l’action sur les tests des BNS est :

* déterminante sur les Euglobulines, marqueurs du stress oxydatif (on trouve 35 labiées sur les 40 plantes les plus actives pour corriger l’augmentation des Euglobulines),

* elles corrigent la baisse des Albumines et des Alpha 1, caractéristique du passage en « phase cellulaire ». Certaines labiées (comme Glechoma hederacea, vue plus loin) ont en outre une action marquée sur les Gamma précipitines.

* nette sur les hyper Alpha 2 précipitines, marqueur des inflammations vasculaires chroniques (30 labiées sur les 40 plantes les plus actives sur les Alpha 2 précipitines), Elles baissent aussi la VS, ainsi que les taux de l’Haptoglobine, de la Transferrine, de la Céruloplasmine et du C3 du complément,

* Actions particulières sur certains tests de remèdes :

  • elles normalisent les tests Zincum et Iodum, ce qui confirme leurs effets hormonaux
  • elles baissent Ammonium (sécheresse + régulation glycémique) et Cuivre (spasme et inflammation hépatique)

* Action également sur les fonctions dépuratives : elles baissent le cholestérol, les lipides totaux, les transaminases et les phosphatases alcalines,

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Polarité d’action = Coeur –> Poumon (triangle de la Lymphe)

En voici un rapide aperçu (vous trouverez les détails de chacune dans l’herbier) :

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Agastache foeniculum (Agastache) : « agastache » vient du grec agavos qui signifie admirable. Anti-inflammatoire et expectorante, antispasmodique , sédative cardiaque et diaphorétique.

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Ajuga reptans (al) … la Bugle rampante.

INDICATIONS : astringente et tonique. Anti-inflammatoire, analgésique et spasmolytique…. l’asthénie de Lycopodium

AjugaRept

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Ballota foetida (la ballote noire) : la dysneurotonie ménopausique

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Betonica off. (s) ou Stachys betonica … la Bétoine.

INDICATIONS : digestive, astringente.

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Calamintha grandiflora     le Calament à grandes fleurs, (kala = belle, mintha = menthe).

INDICATIONS : obésité, diabète, hyperlipémie (pré-infarctus ?). Digestive et carminative, stimulante et antispasmodique.

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Clinopodium acinos (Calament des champs): stomachique, styptique (contractant de la muqueuse buccale), emménagogue, carminatif, élimine tous les fluides en excès.

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Galeopsis tetrahit   …  l’Ortie royale

COMPOSITION : pousse dans la silice dont il s’imprègne (18%), saponines, tanins.

INDICATIONS : terrain vasculaire ou scléreux (artérite, HTA, acné rosacée, obésité, lésions pré-cancéreuses ? …).

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Glechoma hederacea (mg) … Le lierre terrestre, appelé aussi « herbe de la Saint Jean », est une labiée pionnière très répandue dans toute notre flore. Elle se rencontre en grande abondance dans les bois, au bord des haies, dans les prés, sur les talus. C’est une petite plante décorative par ses tiges florifères de 5 à 25 cm, tiges rampantes dont les feuilles nombreuses ornent les sous-bois (elle n’a de commun avec le Lierre grimpant que sa reptation !). Les fleurs odorantes varient du violet au blanc, en passant par le pourpre et le rose. Elles se rencontrent de mars à juin. Les feuilles caractéristiques sont arrondies ou réniformes. On la trouve spontanément en Russie, Turquie, Iran, au Japon et en Amérique du Nord. Visitée par les abeilles, elle donne un nectar de bonne qualité. Ses stolons rampants ne cessent de s’enraciner, donnant naissance à de vrais tapis qui prolifèrent même après la floraison. L’essence de lierre terrestre existe, mais n’est pas classiquement employée en aromathérapie.

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GlechomaH

Connue depuis le moyen-âge comme plante médicinale, elle était appréciée par sainte Hildegarde (12ème siècle), en tant que pectoral et vulnéraire. Au 16ème siècle, on l’utilisait même pour « combattre la folie ». Cuite dans du lait, c’est de nos jours encore un remède antiseptique couramment utilisé dans les campagnes pour les affections des bronches.

COMPOSITION : HE, résines, tanins, amers, potassium et glucides.

INDICATIONS :

  1. – anti-inflammatoire, surtout liée aux épithéliums, qu’ils soient respiratoires, digestifs ou génito-urinaires,
  2. – hypolipémiante, tous les paramètres s’améliorent (lipides totaux, cholestérol, triglycérides) et hypoglycémiante
  3. – rajeunissante, car anti-scléreuse (action marquée sur les précipitines Bêta et Gamma).

PSYCHE : suite de chocs moraux ou soucis d’argent ?

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Hedeoma pulegioides (mg)  labiée proche du Marrube, affectionne les terrains caillouteux.

INDICATIONS : tonique hépato-biliaire, emménagogue, dysménorrhée, leucorrhée. Pathogé-nésie de constipation et cystite, avec bearing-down.

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Hyssopus off. (sn)  … l’Hysope

Labiée aux fleurs bleu vif (HE riche en camphre, convulsivante à haute dose).

INDICATIONS : sédative et anti-spasmodique, mucolytique (asthme), anti-sudation. La clef des sinusites et de la pleurésie

PSYCHE : tente de réaliser quelque chose de grand ?

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Lamium album …  le Lamier blanc, « mauvaise herbe » à l’aspect d’Ortie, fleurs mucilagineuses et sucrées, contient des flavones et de l’histamine

INDICATIONS : émollientes et expectorantes (poumon). Phlébotoniques. Rein et tractus génital féminin (clef des leucorrhées ++, cystites).

Lamium amplexicaule    signifie que la feuille enveloppe la tige

Lamium galeobdolon      l’Ortie jaune (galeobdolon = gueule de belette)

Lamium maculatum        à polarité pulmonaire plus marquée

Lamium purpureum        à polarité peau : panaris, furoncle, eczéma…

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LamiumPurpureum

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Lavandula spica  l’Aspic

N.b. le Lavandin est un hybride d’Aspic et de Lavande vraie.

COMPOSITION : HE (terpènes), tanins

INDICATIONS : sédatif nerveux et sympathique (douleurs et spasmes, dépression, syn- copes, céphalées, HTA). Antiseptique local et cicatrisant. Antifungique.

PSYCHE : les crispés ?

Lavandula vera (na) … la Lavande

Labiée auto-stérile : seule la fécondation croisée est possible (comme le Thym).

INDICATIONS : cicatrisant, fongicide. Hypotenseur et spasmolytique.

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Leonorus cardiaca (hg) …  l’Agripaume, proche du Marrube, faiblement aromatique, très amère.

INDICATIONS : anti-inflammatoire, antalgique (sédatif). Vasculaire : tachyarythmie, dyspnée cardiaque, angor… Sexuel : aménorrhée, dysménorrhée, ménopause (sur Lachesis ?)

PSYCHE : aigre et paumée ?

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Lycopus virginicus (io) … le Lycope de Virginie, à l’inflorescence noyée dans les feuilles riches en tanins et amers.

INDICATIONS : vasculaire = tonicardiaque sédatif (le coeur rapide des Basedow). Sexuel : aménorrhée – galactorrhé, dysménorrhée, ménopause…

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Lycopus europaeus …  le Lycope d’Europe ressemble à la Menthe, mais est inodore.

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Marrubium vulgare (sn) … le Marrube

Labiée aux feuilles et fleurs entremélées à chaque noeud, feuilles ovales, très ridées, peu aromatiques mais très astringentes (tanins).

INDICATIONS : respiratoire et vasculaire = migraines, stimulant hépatique, mucolytique (bronchite chronique, asthme, coqueluche, emphysème…).

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Melissa off. (hg) … la Mélisse

Plante vivace herbacée, ressemblant à l’ortie, feuilles larges au parfum citronné, fleurs riches en nectar (Melissa = abeille en grec).

INDICATIONS : effet tonique et anti-spasmodique, règle tous les processus rythmiques : cycle menstruel, digestion, insomnie, vertiges, syncopes, troubles du rythme cardiaque…

PSYCHE : pessimisme ?

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Mellittis melissophyllum … la Mélitte à feuilles de Mélisse, labiée velue, riche en coumarine.

INDICATION : Mauvaise digestion avec crampes d’estomac. Contusions, Troubles des règles

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Mentha piperita (am) … la Menthe poivrée à feuilles larges, la plus aromatique des menthes.

COMPOSITION : HE (menthol), tanins, flavonoïdes, carvone.

INDICATIONS : augmente l’irrigation uro-génitale et hépato-intestinale (rectocolite, pb. éthyl. et migraines … sur Lachesis le plus souvent : raffraichissante). Anti-viral (ex.: hépatite). Poumon (asthme cortisonné).

On utilise aussi d’autres sortes de Menthes :

Mentha pulegium  …  la Menthe pouillot, l’HE plus toxique, à prédilection pour les marais salants.

Mentha aquatica  … la Menthe aquatique, à l’HE sans menthol !

Mentha arvensis  … la Menthe des champs, pour les dysfonctions foie et V.B.

Mentha rotundifolia … la Menthe à feuilles rondes, remède de l’asthme cortisonné.

Mentha sylvestris … la Menthe sylvestre, hépatique et vasculaire

Mentha viridis … la Menthe verte.

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Monarda didyma L. … Monarde) : thé d’oswego, bergamote, mélisse d’or. Les fleurs ont une saveur piquante.

INDICATIONS : Digestion difficile, flatulences, nausées, coliques. Problèmes respiratoires, les maux de gorge, fragilité nerveuse, les insomnies, le rhume, la carie dentaire, la gingivite, crampes, contre le pied d’athlète, l’eczéma.

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Nepeta cataria (na) … la Cataire, ou menthe de chat.

INDICATIONS : calmante, décongestionnante et digestive, hypo-lipémiante (diabète ++), acné.

PSYCHE : vit isolé de sa famille, « tu n’as plus qu’à te taire » ?

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Ocinum basilicum (ca) … le Basilic, plante herbacée aromatique, originaire d’Inde.

INDICATIONS : favorise l’accouchement et la lactation, inflammation des muqueuses uro-génitales (pathogénésie de cystite), tranquillisant (crampes et douleurs).

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Origanum majorana (na) … la Marjolaine aux semences riches en huile grasse.

INDICATIONS : régularisation du cycle menstruel, pathogénésie d’excitation sexuelle. PSYCHE : Clef des troubles obsessionnels compulsifs (TOC) ?

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Origanum vulgare …  l’Origan, Thym des bergers, variante rustique de Marjolaine.

COMPOSITION : l’HE la plus antiseptique (coefficient phénol proche de 100 !), mais irritante à fortes doses !

INDICATIONS : diurétique (sudorifique). Antalgique et sédative (rhumatismes). Antispasmodique (toux, asthme, coqueluche), il fluidifie les sécrétions, bronchite aigüe, bronchite chronique, asthme, catarrhes respiratoires, rhumes de cerveau… diarrhée chronique, rhumatismes chroniques. Troubles menstruels (dysménorrhées, aménorrhées). Elle traiterait aussi l’épilepsie et l’anorexie mentale.

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Orthosiphon stamineus  le Thé de Java labiée d’Asie (arbuste indien et malais), riche en HE, tanins, glucoside et sels de K = tisane néphrétique indienne.

INDICATIONS : calculs biliaires et rénaux, goutte, albuminurie, diabète, urémie…

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Perilla frutescens … la Pérille (Shiso en Japonais) : Antiallergique connu de façon empirique en Asie (Japon, Chine) où on l’associait souvent à la consommation de crabes et de coquillages, qui sont des allergènes notoires.

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Phlomis fruticosa … sauge de Jérusalem

Phlomis russeliana … phlomis de Russel

Pogostemon cablin … la patchouli (HE parfumée) : antiémétique, antalgique et antiseptique

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Prunella vulgaris (ou Brunelle)  … la Brunelle vulgaire.

INDICATIONS : hypolipémiante, astringeante. Adaptogène thyroïdien

PSYCHE : grande désespérance = la labiée la plus psychiatrique ?

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Rosmarinus off. (hg) … le Romarin, arbrisseau à l’aspect de « petit sapin »

COMPOSITION : HE et résines (pinéol, camphre, bornéol), tanins et amers.

INDICATIONS : tonicardiaque (anémique, hypoménorrhée), dépuratif, hypoglycémiant, anti-rhumatismal : cf. « l’eau de la reine de Hongrie« , tonique et anti-spasmodique (asthme, épilepsie …), anti-gonadotrophique : diminue l’agressivité. La clef des gingivites, anti transpirante

PSYCHE : la dispute fratricide (plante de Rome = Romulus et Remus) ?

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Salvia off. (si) … la Sauge, 500 espèces, au parfum « solennel ».

COMPOSITION : tanins, glucoside, Cu, Mg, Mn, Zinc et Silice, HE aux cétones neuro-toxiques… attention !

INDICATIONS : pour R. Steiner = traitement de l’asthme (// écorce de Chêne), hypo-glycémiante, anti-sudation, progestérone-like, anti-laiteux. Anti-inflammatoire (pancréatite, RCH). Ulcère variqueux de membres inférieurs.

PSYCHE : dépression fixée ?

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Salvia pratensis   la Sauge des champs, à fleurs bleues et au parfum léger.

Salvia sclarea … la Sauge sclarée, à polarité respiratoire et thyroïdienne

Salvia hispanica (Chia) … Réduction modérée des facteurs de risque cardiovasculaires tels que le diabète, l’hypercholestérolémie et l’hypertension

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Satureia montana … la sarriette des montagnes, la plus puissante des anti-virales (en H.E)

Satureia hortensis … la Sarriette des jardins, labiée annuelle herbacée, intermédiaire entre le Romarin et la Sauge

INDICATIONS : tonique, apéritive, digestive et anti-spasmodique. Génitale : emménagogue et aphrodisiaque. Antiseptique, anti-virale, vermi- fuge, anti-mycosique. Antalgique et cicatrisante (aphtes…).

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Scutellaria galericulata (io) … la Scutellaire casquée, aux belles fleurs bleues.

INDICATIONS : tonique et antispasmodique stomachique, anthelmintique, fébrifuge, anti-allergique… Pathogénésie : troubles nerveux avec peur morbide.

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Stachys palustris …  l’Epiaire des marais

COMPOSITION : amers, tanins ++, saponines, glucosides, bétaïne.

INDICATIONS : foie (hépatite active ++). Anti-spasmodique et cicatrisante. Risque vasculaire (régularise les règles, HTA …).

PSYCHE : les ressentiments contre le corps médical !

Stachys sylvatica …  l’Epiaire des forêts, aux effets proches de la précédente.

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La flore française comprend quatre Germandrées à fleurs rouges : Teucrium botrys, T. chamaedrys, T. marum et T. scordium et trois à fleurs jaunes : Teucrium scorodonia, T. flavum et T. folium. Les Teucrium sont très proches d’un autre type de labiées, les Bugles (Ajuga).

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Teucrium marum (na)   la Germandrée maritime ou « Thym marin », qui a de petites feuilles à l’odeur piquante. Elle s’accroche aux rocailles du littoral méditerranéen. Sous-arbrisseau ligneux à l’odeur mentholée pénétrante et suave, Teucrium marum attire les chats, comme la Cataire (Nepeta cataria – labiée aussi), qui se roulent dessus, la lèchent, en proie à une sorte d’ivresse. Considérée comme la plus active germandrée indigène, elle a été utilisée comme tonique, antispasmodique, emména-gogue, sternutoire, sudorifique, digestive, apéritive et cholagogue. Hafaland (en 1822) réduisait la plante sèche en poudre et la faisait prendre en guise de tabac à priser pour guérir certains polypes du nez. Indication confirmée par sa pathogénésie homéopathique.

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Teucrium scorodonia (si) la Germandrée des bois. Plante mince et haute, aux feuilles velues.

COMPOSITION : silice ++, fer, amers

INDICATIONS : rein = limite la sudation (idem Sauge), sycose génitale = polype du col utérin (jusqu’au carcinome in-situ !). Pour R. Steiner : traitement de la tuberculose pulmonaire.

Les pathogénésies expérimentales et cliniques confirment que les Teucrium influencent électivement les muqueuses nasales (T. marum ou T. botrys) et génitales ou rectales (Teucrium scorodonia), dont l’inflammation chronique se complique de néo-formations polypeuses.

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Thymus serpillum (cu) … le Serpolet, à l’aspect de thym adouci. HE sédative (torticolis).

INDICATIONS : tonique et anti-spasmodique (ex.: asthme, coqueluche…).

Thymus vulgaris … le Thym vulgaire, ou « Farigoule ». Les sommités fleuries = HE de Thym rouge : antiseptique majeur (fébrifuge) et anti-viral.

Deux variétés principales :

  • Thym à thymol = anti-spasmodique, antiseptique intestinal , vermifuge,
  • Thym à carvacrol = antiseptique cutané, cicatrisant. « Excès d’eau » : digestif (gastrites, colites) et pulmonaire (asthme, toux).

Attention néanmoins : l’Hysope, le Romarin et la Sauge ont des HE épileptisantes même à petites doses !

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Bibliographie :

« Gemmothérapie : les labiées » Pol Henry (Cahiers de Biothérapie août 1983)

« Les labiées en thérapeutique clinique et informatique » Pol Henry (Cahiers Bioth. juin 1976).

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