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L’insuffisance rénale, la dialyse et la greffe

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L’incidence de l’insuffisance rénale chronique progresse en Europe et dans le monde (les causes en sont multiples : glomérulonéphrite, maladie de Berger, polykystose rénale, diabète …). On en contrôle la sévérité par le calcul de la clearance de la créatinine (normalement supérieure à 60 ml/mn), un des premiers symptômes en est la crise de goutte. A partir de 15 ml/mn, on envisage la dialyse.   

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Il existe trois médicaments principaux, à utiliser lors des phases de décompensation de cette insuffisance rénale :

  • Arsenicum album … œdèmes (paupières inférieures ++), alternance de torpeur et d’agitation
  • Ammonium carbonicum … vers le coma azotémique, troubles respiratoires (dyspnée de Cheynes-Stokes) et palpitations. On peut utiliser de plus Opium (ba) si la bouche est sèche et la face congestionnée.
  • Phosphorus … néphropathie chronique avec oligurie et hématuries, polynévrite et phosphaturie.

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Nous utilisons largement l’homéopathie complexiste dès qu’un état aigu apparaît : il ne faut alors passer la séquence suivante (CHU) = « Calcium comp. », « Magnesia comp. », « Natrum comp. », « Kalium comp. », « Sulfur comp. » (régulation des équilibres ioniques), avec « Ammonium comp. » et « Acidum comp. » si nécessaire (alcalose/acidose), accompagnés des remèdes unitaires correspondants aux troubles rencontrés, ainsi :

  • Kalium carbonicum … œdème des paupières supérieures (basses dilution dans les hypokaliémies)
  • Ferrum metal. et China (as) … pour l’anémie des insuffisants rénaux
  • Cuprum metal. … pour les crampes musculaires.

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Ce traitement devra accompagner des mesures hygiéno-diététiques drastiques :

  1. réduction des apports de sel et de protéines (1,2 gr./Kg de poids corporel), contrôler l’anémie,
  2. arrêt du tabac, contrôle du surpoids, de l’HTA, des lipides (oméga 3 conseillés) et du diabète,
  3. éviter certains remèdes : produits de contraste iodés, AINS, antibiotiques néphrotoxiques …

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L’insuffisance rénale chronique 

Elle représente en France (65 millions d’habitants) : 35 000 patients + 7500 nouveaux patients dialysés par an. Deux types de dialyses sont envisageables :

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  1. l’hémodialyse par rein artificiel extracorporel (séances de 5 heures, 3 fois par semaine en service hospitalier ou centre spécialisé), indispensable lorsque la capacité rénale résiduelle est effondrée.
  2. la dialyse péritonéale (DP) qui reste le parent pauvre de la dialyse en Europe (10% environ). Pourtant, utilisée en première intention, elle est moins chère, améliore la qualité de vie et augmente la survie (+ 60% si capacité rénale résiduelle = 12 ml/mn). La DP peut être faite à domicile (drainage + injection = 30 minutes, 3 à 4 échanges de poches de dialysat sont réalisés en 24 heures) ou automatisée (un cycleur effectue les échanges pendant la nuit = 8 à 10 heures).

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Ces patients tireront le plus grand bénéfice d’une suivi par BNS, afin de réguler l’inflammation vasculaire induite par la présence d’une fistule artério-veineuse ou d’une irritation péritonéale chronique. Attention à l’utilisation des HE qui augmente le risque de thrombose de la fistule !

Si vous souhaitez réaliser un BNS12 ou 24, cliquez sur ce lien : www.mybiobox.com

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Une supplémentation en vitamines B et C (ex.: Dialvit en Suisse) + antioxydants et Oméga 3 est également à prévoir.

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La solution de la dialyse est la greffe. Les délais d’attente sont de 3 à 5 ans, selon le groupe sanguin, l’âge et la présence de pathologies associées. En France, on surveille actuellement 25 000 porteurs d’un greffon rénal (sous traitement immunodépresseur adapté) et il s’effectue 2000 transplantations/an – la durée de vie moyenne du greffon étant de dix ans (20 ans pour les greffes de donneurs vivants). 

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Le « don vivant » peut se faire, entre parents et enfants, frères et soeur ou conjoints compatibles. Le donneur doit être en bonne santé. Ce don a l’avantage de raccourcir la période d’attente (il faut compter 6 mois environ pour les différents examens à effectuer aux donneur et receveur) et, le rein greffé n’ayant pas souffert, d’avoir une durée de vie théorique supérieure (parfois plus de 20 ans).

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Cependant, il faut savoir qu’il existe un nombre non négligeable de complications :

  • rejet, aigu ou chronique … à gérer par les médicaments anti-rejet
  • mais aussi kystes lymphatiques (formés près du greffon) complication de la chirurgie qui a sectionné ces voies de drainage (15 % des cas environ)

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