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Les glomérulonéphrites (GN) peuvent être regroupées en 2 catégories principales :
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NB. On observe aussi des glomérulonéphrites dans le LED et des néphrites interstitielles dans la Sarcoïdose.
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Les éléments biologiques sont essentiels au diagnostic et au suivi de ces pathologies graves : anomalies urinaires (protéinurie des 24 heures), plasmatique (hypo-Albuminémie, azotémie, désordres hydro-électrolytiques), immunitaires (taux des IgG, IgA, activation du complément …). La biopsie rénale est indispensable.
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Traitement homéopathique, au début ou en poussée :
L’atteinte est vasculaire et rénale : Arnica montana + Mercurius corrosivus
Nosode (c’est une maladie chronique) = Luesinum (si sec)
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Les remèdes de l’atteinte rénale sont développés dans le service d’« Urologie ».
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La néphrite aiguë post-streptococcique
Les propriétés structurales et fonctionnelles du glomérule en font une cible privilégiée pour la fixation des IgG. La néphrite aiguë parenchymateuse apparaît 2 à 3 semaines après une angine à streptocoques ou une scarlatine. L’évolution se fait dans 80% des cas vers la guérison spontanée en quelques semaines, marquée par la disparition des œdèmes et la réduction progressive (en 6 mois environ) de l’hématurie et de la protéinurie… mais les rechutes sont possibles (induites par des infections, médicaments ou vaccins !). Surveiller les anti-streptolysines O (normalement < 200 u/l).
Stock-nosode à utiliser : Streptococcinum
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La maladie de Berger
Néphropathie glomérulaire fréquente (30%), décrite en 1968, grâce à l’avènement de l’immuno-fluorescence, la maladie de Berger (DR4/B35) est une maladie rénale à dépôts d’IgA qui se manifeste par des hématuries (avec protéinurie) faisant suite à un épisode infectieux ORL ou stomatologique. Cette néphropathie à IgA a souvent tendance à s’aggraver au fil des années, d’abord lentement, puis de plus en plus vite, l’aboutissant étant l’insuffisance rénale chronique. 20% des sujets dialysés en Europe le sont pour une maladie de Berger ayant évolué vers une insuffisance rénale terminale.
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Le syndrome néphrotique
De pathogénie mal connue, le syndrome néphrotique ou « Néphrose lipoïdique » est surtout fréquent chez l’enfant. Parfois secondaire à une maladie générale (diabète, LED, purpura rhumatoïde…), il associe une protéinurie massive avec une hyper-lipidémie nette et des oedèmes importants. Grâce à la corticothérapie, l’évolution est favorable dans 90% des cas.
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Classiquement, on utilise : Apocynum cannabinum (anasarque), Phosphorus et Ammonium vanadiatum
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Dans le cas ci-dessous (profil encore très perturbé de cet enfant après 5 ans d’évolution) :
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Avec, bien sûr les remèdes choisis sur la palette des propositions du BNS : Chrysanthellum americanum 1 DH (hypolipémiante) et les sels de sodium : Natrum selenicum + Natrum sulfuricum + Natrum silico-fluoratum 4DH aa
Notre but est de mettre à disposition des internautes (étudiants, professionnels de la santé et patients) les renseignements disponibles dans le domaine des médecines douces (en anglais, l’on parle de « complementary and alternative medicine »), au sein d’un concept global d’équilibre du terrain, pour qu’ils participent avec nous au débat ouvert sur la médecine de demain … dans une approche systémique de la santé, des symptômes et des remèdes !
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