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Le « post-cancer » : comment éviter la récidive ?

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Pour l’homéopathe, ablation n’a jamais signifié guérison. Votre patient sort du centre anticancéreux, c’est le moment délicat où tout se joue : il faut optimiser la réponse anti-tumorale endogène. Veillez à la mise en place d’un environnement favorable :

  1. psychologique (ne rien dissimuler, c’est à dire toujours répondre honnêtement aux questions du malade),
  2. alimentaire (proscrire tabac et alcool),
  3. et professionnel (ou scolaire chez l’enfant).

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Evitez les erreurs les plus fréquentes : une alimentation trop sucrée (et les solutés glucosés IV), car le métabolisme tumoral est essentiellement glucidique et anaérobie, la vitaminothérapie B12 (facteur de croissance cellulaire !), les vaccins, les statines et les transfusions répétées (immunodéprimants).

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La surveillance des marqueurs biologiques sera régulière (une récidive devra être détectée précocément):

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L’immuno-stimulation :

R. Steiner (fondateur de l’anthroposophie) attira l’attention sur le fait que les tumeurs cancéreuses sont la marque d’une défaillance globale des « forces formatrices » de l’organisme. Il utilisa, avec la doctoresse Ita Wegman en 1922, le gui dans le traitement du cancer (première et seule immunothérapie disponible à l’époque !). De nombreuses études ont depuis lors été effectuées dans les centres hospitaliers universitaires, surtout dans le cadre de soins palliatifs : le VAF ne modifie bien sûr pas le pronostic de ces malades, mais augmente en moyenne de 50% leur durée de survie, tout en améliorant les conditions de celle-ci. C’est actuellement en Allemagne le médicament le plus couramment utilisé en cancérologie.

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Le Gui, lauranthacée, plante dioïque primitive est un épiphyte (pas de racines) hémiparasite des arbres, de symétrie radiaire parfaite, qui fleuri l’hiver (à contre-saison, comme le houx et l’hellébore). Pour le biochimiste, contient des alcaloïdes, saponosides et viscotoxines : substances à la fois cytostatiques et immuno-stimulantes. En anthroposophie, il est utilisé après fermentation et ultracentrifugation et classé en différentes sortes selon l’arbre qui le porte, ainsi on distingue :

  • ISKADOR ou VAF Quercus (le gui du chène) … tumeurs de l’homme
  • VAF Mali (le gui du pommier) … tumeurs de la femme jeune
  • VAF Abiestis (le gui du sapin) … tumeurs ORL, œsophage et rectum
  • VAF Pini (le gui du pin) … femme ménopausée, leucémies et lymphomes (+ Hg)
  • VAF Ulmi (le gui de l’orme) … tumeurs bronchiques.

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Utilisé selon les indications de R. Steiner en séries de 7 injections en variant les concentrations :

  • 0,1 microgramme / 1 microg / 10 microg = poussée de multiples verrues
  • 10 microgr / 0,1 milligramme / 1 mgr = carcinome in situ, immunostimulation après exérèse
  • 0,1 milligramme / 1 mgr / 10 mgr = envahissement ganglionnaire
  • 1 milligramme / 10 mgr / 20 mgr = métastases multiples.

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Notre expérience le confirme comme ayant un effet dynamisant notable, surtout dans les concentrations faibles (10 microgr. / 0,1 milligramme / 1 mgr.). Les injections plus concentrées (10 mgr. / 20 mgr.) qui fatiguent plus les malades (réactions thermiques parfois nettes) ont moins notre faveur, l’effet cytostatique recherché me semble être plus du ressort des cliniques spécialisées en Suisse et en Allemagne. La biologie objective une augmentation nette des lymphocytes NK et des éosinophiles.

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On choisit un gui de feuillu ou de conifère et on l’associe à des métaux en D6, selon l’organe atteint :

  • Argentum … tumeurs du rein et du système uro-génital
  • Mercurius vivus … tumeurs de l’intestin et du système lymphoïde
  • Cuprum … tumeurs du foie, de la VB, de l’estomac

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Il faut envisager de 3 à 6 ans de traitement, à raison de deux injections sous-cutanées par semaine, en augmentant peu à peu la durée des pauses thérapeutiques entre les cycles. Le VAF ne doit pas être utilisé en cas d’hypertension intracrânienne ou de fièvre (plus de 38°).

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NB. Le laboratoire Heel propose également un cycle de Viscum (+ Mercurius iodatus D10) injectable en sous-cut., en trois concentrations :

  • Lundi … Viscum compositum medium (1/2 ampoule)
  • Mardi … Viscum compositum medium (1D/10D/30D/200D)
  • Mercredi … Viscum compositum forte (1/2 ampoule)
  • Jeudi … Viscum compositum medium
  • Vendredi … Viscum compositum medium
  • Samedi … Viscum compositum forte (une ampoule : TM/1D/10D/30D/200D)

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Un « régime anti-cancer » ? cf. Hippocrate : « Que ton aliment soit ton médicament« 

Les épidémiologistes démontrent qu’avoir une alimentation saine et équilibrée, ne pas boire d’alcool et ne pas fumer réduit de 50% le risque de présenter un cancer (ex.: cancer du colon et régime hyper carné / cancer du sein et régime hyper gras). Beaucoup de propositions ont été faites (cf. le « régime crétois » qui semble aujourd’hui rassembler la plupart des suffrages), mais peu de résultats ont été statistiquement significatifs.

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Facteurs probablement protecteurs :

A/ la vitamine A (caroténoïdes des fruits et légumes) qui s’oppose in-vitro à la prolifération tumorale, son administration entraîne la régression des leucoplasies buccales (lésions pré-tumorales),

B/ les fibres alimentaires réduisent de moitié le risque de cancer du colon,

C/ de nombreuses études indiquent un effet positif de supplémentation en Sélénium et en Zinc (oligo-éléments antioxydants),

D/ les acides gras Oméga 3 ont eu chez le rat un effet freinateur sur la croissance des tumeurs mammaires et sont actuellement en évaluation chez des femmes porteuses de métastases d’un cancer du sein.

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Au cours du cancer de l’ovaire de la poule (seul animal à présenter spontanément des cancers de l’ovaire), des chercheurs américains (Gynecologic Oncology, mai 2010) ont présenté une étude montrant qu’un régime enrichi en graines de lin (riche en oméga 3) améliore significativement la survie des poules.

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Facteurs certainement aggravants :

1/ la consommation d’alcool (hépatotoxique et immunosupresseur) = risque + 10% par chaque 10 gr. d’alcool consommé par jour !

2/ le tabac (élément irritant des muqueuses), à l’effet est dévastateur sur la bouche, les bronches et les poumons, mais aussi rein et vessie (jus de pipe par exemple ?)

3/ le surpoids et les graisses animales (acides gras saturées et « trans »).

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NB. Le goût est modifié chez 50% des patients atteint de cancer (déjà signalé par Hippocrate !) : la bouche devient amère, l’odorat diminue. Les aliments riches en protéines sont moins recherchés (dégout viandes, poissons ou œufs) ou au contraire ce sont les céréales (pain, riz). De plus, la chimiothérapie est au cours des cancers responsable de saveurs fantômes (par rejet de métabolites médicamenteux dans la salive).

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