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Les BNS 24 (ex « Profils de Réactivité Sérique »)

en anglais : SERUM PROTEIN CLUSTERS PROFILES

http://fr.wikipedia.org/wiki/Profil_de_réactivité_sérique

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Cet examen de biologique fonctionnelle s’adresse avant tout aux praticiens homéopathes et acupuncteurs. Pour les praticiens classiques désirant s’initier aux biothérapies, il existe un examen plus simple d’apprentissage : le « Bilan Nutrition-Santé » (BNS), dont vous pouvez prendre connaissance dans la rubrique correspondante de ce site et aller commander un kit sur le site dédié : www.mybiobox.com

Le BNS 24 reprend d’ailleurs les données du BNS (12 paramètres) qu’il complète de 11 autres marqueurs de réactivité sérique, afin de préciser les fragilités diathésiques de chaque patient et les remèdes susceptibles de corriger les régulations en défaut.

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Après plus de 30 ans de réflexions sur les symptômes médicaux et la logique de leur apparition, je pense qu’il est important de mettre en avant les deux faits suivants :

  1. Toute pathologie est sous-tendue par une « inflammation de bas grade » (dysfonction immunitaire : en Alpha1+2 dans les cas des réactions inflammatoires bruyantes ou des allergies – en Bêta+Gamma dans le cas des maladies auto-immunes et des pathologies vasculaires)
  2. La notion de « sécheresse des tissus » est essentielle, car c’est elle qui conditionnera l’évolution lésionnelle du patient. C’est l’équilibre psychologique et hormonal (dysfonction stéroïdienne) qui la détermine.

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Nous avons passé de nombreuses années à développer les BNS, bilan sérique de réactivité, qui permet d’approcher les troubles de ces régulations et de leur apporter des solutions physiologiques adaptées. Puissent ces travaux de bon sens intéresser le plus grand nombre.

Documents à disposition sur la méthode des BNS : https://issuu.com/mybiobox
 

A côté de la médecine universitaire à laquelle nous sommes habitués, il existe d’autres systèmes de soins, comme par exemple l’homéopathie, la médecine traditionnelle chinoise, la médecine ayurvédique, l’ostéopathie, la naturopathie, etc… Ces systèmes sont regroupés sous le terme générique de « médecines complémentaires ou alternatives ».

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La MEDECINE INTEGREE (INTEGRATIVE est le terme anglo-saxon) est une approche qui fait appel au meilleur de chacun de ces différents systèmes (y compris la médecine conventionnelle), pour mettre l’accent sur le bien-être et la guérison de la personne dans ses dimensions biologiques, psychologiques et sociales.

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Les « BNS » sont UN OUTIL DE MEDECINE INTEGREE

L’originalité des « BNS » réside dans un couplage de la biologie avec la matière médicale homéopathique et la médecine traditionnelle chinoise. De ce fait, les « BNS » explore la sphère psychosomatique dans son ensemble. Les « BNS«  sont à la fois un dosage quantitatif et une évaluation de la qualité des équilibres biologiques du milieu intérieur : une série de dosages effectués en milieu colloïdal évalue les structures et des tests de réactivité évaluent les principales fonctions de régulation de l’organisme.

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alt  Résultats présentés en histogramme

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QUELLE EST L’ORIGINALITE DE CETTE TECHNIQUE ?

La méthodologie des « BNS«  fait intervenir la protéomique (étude des protéines), discipline actuellement en plein développement. Les protéines contenues dans notre sérum sont la résultante de l’interaction de notre patrimoine génétique avec notre environnement : mode de vie, maladies actuelles et antérieures, intoxications, stress, accidents… C’est une méthode de biologie fonctionnelle adaptée à l’homéopathie et à la MTC.

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Le « BNS 24«  est ainsi une méthode de décryptage du protéome qui fournit des informations spécifiques sur les choix adaptatifs de l’organisme aux différentes contraintes subies. C’est une sorte de répertorisation biologique : 16 des 25 polycrests (ou leurs cations homologues solubles) sont successivement mis en présence du sérum du patient, ce qui permet d’évaluer, par comparaison statistique, le niveau fonctionnel relatif des différents récepteurs tissulaires.

  • Psore (Foie) = Cuivre + (Manganèse) + Magnésium
  • Tuberculinisme (poumon) = Arsenic + (Zinc) + Cadmium
  • Adaptation (rate-pancréas) = (Calcium) + Mercure + (Acide)
  • Sycose (coeur) = (Iode) + Potassium + (Ammonium)
  • Luèse (rein) = Argentum + Or + Charbon … (NB. entre parenthèses les tests du BNS12)

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Historiquement, nous avions été précédé dans cette recherche fut G. R. HENSHAW, qui, dès 1929, eu l’idée d’essayer in vitro, sur le sérum de ses malades, des dilutions de remèdes sélectionnés par lui sur la base des symptômes cliniques. Il constate que plus la floculation est nette, plus grand se révèle être l’effet du remède in vivo.

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Le défi actuel de la biologie et de la médecine, c’est de fusionner la vision moléculaire, cellulaire, organique et thérapeutique. Notre approche aborde la question de cette fusion, par le biais de tests de réactivité et de modèles dynamiques de physiopathologie, à partir de l’être vivant global.

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Les contraintes externes (causes des pathologies aiguës) y sont également explorées par le dosage des 3 types d’Euglobulines :

  • Euglobulines Alpha basses = le « froid » / les traumatismes
  • Euglobulines Bêta basses = la « chaleur » / stagnation – infections
  • Euglobulines Gamma  basses = la « sécheresse » / arthralgies et douleurs
  • Euglobulines Gamma  hautes = « l’humidité » / oedèmes et intoxications
  • Euglobulines Bêta hautes = le « vent » / soucis – angoisses
  • Euglobulines Alpha hautes = le « feu » / risque vasculaire – irradiation

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Cette méthodologie permet une vision globale des différentes déformations de l’espace métabolique et immunitaire du patient, rattachant aux symptômes et aux organes les anomalies objectivées, et orientant plus précisément le clinicien dans le choix de remèdes physiologiques adaptés.

ATTENTION : Les « BNS«  ne se substituent pas aux autres examens de biologie (formule sanguine, bilan hépatique ou rénal, etc…) ou à l’imagerie conventionnelle (scanner, échographie, radiographie, IRM…) : il s’agit en effet d’un diagnostic fonctionnel d’adaptation, autrement dit un diagnostic de terrain et non de maladie.

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QUEL EST L’INTERET DE CETTE METHODE ?

Le tracé des BNS et les conclusions statistiques qui en découlent, permettent des orientations thérapeutiques (homéopathie / phytothérapie / acupuncture / micro nutrition / diététique) susceptibles d’améliorer les marqueurs biologiques statistiquement les plus perturbés, et donc d’améliorer les régulations, puis les fonctions correspondantes.

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Le praticien fait alors le choix optimum en fonction des données cliniques signalées par le patient ou qu’il a lui-même relevées. Les thérapeutiques qu’il peut alors proposer contribuent à relancer l’ensemble des régulations digestives, vasculaires, hormonales et immunitaires. Associées à une meilleure hygiène de vie, elles permettent une adaptation optimale aux contraintes de notre temps et optimisent nos chances de guérison.

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Les « BNS« , en hiérarchisant les données biologiques et en simplifiant l’effort thérapeutique, autorisent une détoxication dirigée et une aide physiologique à la levée des barrages. Ils évitent la multiplication des examens complémentaires conventionnels et permet d’évaluer les effets des traitements prescrits (conventionnels ou non). C’est un outil d’approche globale et d’objectivation des points faibles cachés de l’organisme.

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Si les « BNS«  se révèlent extrêmement utile dans les pathologies lourdes, il est également intéressant pour débrouiller des pathologies plus bénignes ou pour le simple suivi de notre état de santé. Ainsi il permet d’élaborer les meilleures « stratégies anti-âge » ou d’optimiser le fonctionnement de l’organisme des sportifs de haut niveau.

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alt   La norme est à Zéro !

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Ci-dessus un BNS 24 très perturbé : cas d’une myopathie de Duchenne, chez un jeune enfant. On y observe de grands décalages, alors que la biologie classique étant parfaitement normale !

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EN PRATIQUE : La réalisation d’un BNS nécessite une consultation spécifique auprès d’un praticien ayant les compétences requises. Celui-ci réalise (ou fait réaliser) une prise de sang (il est préférable de n’avoir pas mangé pendant les trois heures précédant le prélèvement). Il adresse ensuite le sérum à un laboratoire spécialisé, en joignant la fiche clinique remplie, son ordonnance et le règlement de 99 euros (ou 110 frs suisses).

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COMMENT Les « BNS«  SONT-IL INTERPRETE ?

Les BNS sont des examens par nature plus complexe que la plupart des examens classiques. II s’inscrit dans une démarche de médecine intégrée. Son exploitation nécessite une confrontation des données cliniques et biologiques, discriminant les propositions de ses systèmes experts afin d’intégrer les différentes approches, conventionnelles et complémentaires, en élaborant le traitement le mieux adapté. Les effets d’un traitement prescrit sur la base d’un « BNS«  doivent être évalués après deux à quatre mois, la fréquence souhaitable pour pratiquer un « BNS«  de contrôle dépendant de l’évolutivité de la situation (de six mois à un an seulement : c’est un examen stable).

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LA MEDECINE est une, c’est-à-dire qu’il faut « intégrer » les différentes spécialités médicales et méthodes thérapeutiques qui se côtoient en s’ignorant, allant même parfois jusqu’à s’opposer. Le patient a maintenant sans cesse l’impression d’être « saucissonné » : il devient urgent de mettre en avant le « fil rouge », le sens de son histoire qu’il faut découvrir (et pas se limiter à l’organisation d’un parcours de soins !). Les différentes méthodes d’exploration et de traitement se discutent ensuite, sachant que la suppression symptomatique est souvent un pis-aller. Les symptômes cliniques à valoriser sont au croisement …

  1. des contraintes psychologiques actuelles et anciennes
  2. des contraintes physiologiques actuelles et anciennes
  3. du potentiel adaptatif du génome

= L’image biologique des « BNS« 

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Les différents tests des « BNS«  (plus de 120 000 bilans déjà réalisés) permettent une vision globale et synthétique du niveau des dysfonctions du patient, pour répondre aux cinq questions que se pose le praticien :

  1. « où ?  » … les 18 Tests de remèdes = le niveau de souffrance organique et les régulations en cause,
  2. « comment ?  » … le Protidogramme = l’état des volumes internes (eau, sang, énergie, lymphe …)
  3. « pourquoi ? « … les Euglobulines = les contraintes externes, éléments de décompensation
  4. « quand ? « … la stabilité du terrain = le risque évolutif de la maladie 
  5. « avec quoi ? « … une palette des remèdes proposés, à l’effet optimum.

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INTERET D’UNE APPROCHE THERAPEUTIQUE CIBLEE :

Nous sommes en train de vivre un changement de paradigme de la thérapeutique, de l’actuelle chimie (voici 20 ans qu’aucune molécule nouvelle n’a été mise sur le marché) à une thérapie génique individualisée par stimulation ou remplacement des gènes déficients. Or les résultats dans ce domaine se comptent encore sur les doigts d’une seule main … Notre approche originale n’en est pas éloignée,  car :

1/ elle systématise les troubles organiques par la notion hippocratique des « terrains » (fragilité génétique),

2/ elle observe ensuite, au sein de ces différents terrains, le comportement de marqueurs biologiques larges, ce qui nous permet de mieux comprendre l’évolution de notre état de santé et les corrections nécessaires à apporter.

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Grâce aux « BNS », nous identifions au sein du protéome sérique (fidèle expression du génome) les divers déficits des régulations et pouvons proposer par le calcul sur bases de données médicales, une thérapie tissulaire (végétale ou/et minérale) de correction parfaitement adaptée.

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Les plantes, qui sont nos lointaines cousines (nous avons un ancêtre commun procaryote), ont développé des capacités de régulation particulières, pour survivre aux conditions de température, d’hygrométrie, de pauvreté du sol, d’attaques des prédateurs, etc. … Ainsi, chaque plante a hypertrophié des capacités particulières, observables dans ses formes, couleurs, saveur, odeurs, cycle végétal … Elle sera donc médicinale pour l’homme qui, par sa maladie, aura perdu les régulations correspondantes. Quand nous prescrivons une plante (ou ses sels et essences) sur ces bases, nous ne faisons pas une thérapeutique symptomatique, mais une véritable « greffe de tissu végétal », avec des effets de régulation souvent étonnants.

Les praticiens de FFMI se sont passionnés depuis 30 ans pour cet outil de compréhension « holistique » du vivant et par les résultats obtenus à l’aide de moyens simples, écologiques et économiques.

 

Vous pouvez télécharger (ci-dessous) :

1/ un petit programme pour restituer au BNS 24 sa forme en histogramme : CONVERSION BNS 24 HISTOGRAMME

2/ la fiche clinique à remplir pour une interprétation personnalisée : FCNew

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