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Maladies « suite de … »

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On trouve dans le Répertoire de Kent et dans de nombreux autres ouvrages homéopathiques, une rubrique « Maladies suite de … ». La méthode qui consiste à traiter systématiquement les différents traumatismes que le corps a reçu s’appelle « la levée de barrages« . Elle a été largement diffusée chez les médecins francophones par le dr. Senn et son équipe suisse. Un des membres de ce groupe, le dr. Elmiger, n’allait pas tarder à reprendre le flambeau : « La maladie est une rupture d’harmonie, un déphasage traumatique dans le flux de l’énergie vitale. Chaque choc laisse une marque, grande ou petite, selon la violence de l’impact, le moment où il a lieu et les points faibles de notre programme génétique. Pour rétablir la santé, le médecin doit repérer les évènements perturbateurs et les neutraliser, en respectant la loi de Hering, c’est à dire à rebrousse-temps (dans la séquence à prévoir, seule la date de la primo-vaccination compte). Si la thérapeutique est de même nature que l’événement responsable, le choc égalisateur est quasi parfait. ».

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Appelée « Isothérapie séquentielle », ce phantasme purificateur eu un grand succès dans le monde homéopathique francophone. Fort de quelques résultats qui semblaient valider sa thèse, Elmiger et quelques uns de ses disciples entreprirent alors de corriger le « programme génétique » des patients en prescrivant les quatre nosodes de diathèse, en séquence, un par saison, en dehors de toute notion de similitude !!!

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Restons raisonnables : un « déblocage » du pôle Rate-pancréas (mémorisation alimentaire, immunitaire et idéative) peut se révèler utile rapidement après un événement déstabilisant, encore faut-il que persiste une certaine plasticité du système (maladies des phases 1, 2 ou 3 de Reckweg – les jeunes enfants essentiellement). Or, force nous est de constater qu’un nouvel équilibre (déséquilibre ?) fonctionnel entre les cinq pôles organiques s’installe assez vite et durablement (passage en phases 4, 5 ou 6). Il faut alors une correction thérapeutique qui tienne compte de tous les facteurs du problème, d’où l’intérêt des BNS.

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La prescription d’un remède (remède similimum, stock-nosode ou iso-thérapique vaccinal) ne donne souvent dans ce cas aucun résultat ou pire une aggravation notable, car l’actuel équilibre du patient est remis en question par cette nouvelle information, qui peut aller jusqu’à une réactualisation du déséquilibre initial ! Lorsque « ça bouge », ces praticiens insistent, répétant alors la dose, et augmentant les dilutions jusqu’à des hauteurs remarquables, sans bénéfice objectif pour le patient.

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Autre effet pervers de cette doctrine : certains patients n’hésitent pas à s’appliquer des vaccinations multiples ou des traitements lourds, croyant qu’il suffit de passer l’iso correspondant pour « lever le barrage » complètement et définitivement (?!)… 

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Voyons les causes à rechercher, les symptômes induits et les remèdes couramment proposés :

  • Peur …  Arnica / Gelsemium / Opium … selon les symptômes         
  • Traumatisme physique … Arnica / Natrum sulfuricum                                   
  • Narcose  … Opium / Curare (interventions abdominales)          
  • Antibiothérapie … Arsenicum alb. / Veratrum alb. / Penicillinum        
  • Corticothérapie … Natrum mur. / Thuya occ. / Cortisone                   
  • AINS … Arsenicum album                                                     
  • Hypoxie cérébrale … Ammonium carb. / Carbo vegetabilis                             
  • Intoxication à l’oxyde de carbone (Kent p. 1348 – coal gaz)  … Carbo veg.           
  • Radiothérapie … Radium bromatum / X-Rays / Gamma-Rays                
  • Transfusion / Sérocytols … Serum equi                                    
  • Avortement … Staphysagria / China                              
  • Alcool ou drogues … Nux vomica
  • Scarlatine … Streptococcinum (et surveillez l’albuminurie !)
  • Furonculose / impétigo … Staphylococcinum                                    
  • Zona … Varicellinum   / Vaccinotoxinum
  • Paludisme … Arsenicum album / Chininum sulf.(as) / Natrum mur.
  • Amibiase   Aloe (s)/ Euphorbia (hg)/ China (as) … selon les symptômes.

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Tous les vaccins (vivants ou non) limitent l’adaptation immunitaire (la fonction Rate-pancréas) et induisent des manifestations de « sorties » (allergies, poussée ganglionnaire, angine, herpès, zona …) et de non-contrôle des chairs (prise de poids, cellulite, verrues, polypes …). Le mélange de quatre sels de Schüssler (CHU : « Kalium mur. comp.« ) est à conseiller les six premières semaines qui suivent la vaccination, afin de limiter la déformation de l’espace immunitaire. La prise de l’isothérapique vaccinal en 30 CH ou 200K n’aura lieu qu’après, afin de limiter la phase de montée des anti-corps bloquants (rappelons que c’est la présence de lymphocytes T mémoire qui assure la protection, pas celle d’AC spécifiques en excès, cause des effets secondaires).

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Dans le répertoire de Kent, on trouve à « maladies suite de vaccination » : Antimonium tartar., Arsenicum alb., Bufo (cu), Echinacea (ge), Hepar sulf., Kalium mur., Malandrinum, Silicea, Sulfur, Thuya occ. …

  • Vaccin BCG … VAB ou Friedmann  –> asthénie, allergies, colibacillose, tr. de l’attention
  • Vaccin DT … Diphterotoxinum / Tetanotoxinum   –> albuminurie, spasmophilie, crampes, trismus
  • Vaccin Polio …   iso Polio Sabin  –> NCB, spasmophilie, tr. digestifs
  • Vaccin Coqueluche … Pertussinum    –> rhinopharyngique, toux
  • Vaccin Grippal  … Influenzinum  / Oscillococcinum  –> toux, asthénie, hypo TA
  • Vaccin T-AB … Arsenicum alb./ Paratyphoïdinum B –> suppuration chronique, maladie de Crohn
  • Vaccin Cholera … Veratrum album / iso Cholera  –> constipation
  • Vaccin Fièvre jaune …  Amaril  –> prise de poids, polyarthrite …
  • Vaccin Méningite (A et C) … Medorrhinum  –> tr. de l’attention
  • Vaccin Variole (ancien) … Vaccinotocinum   –> psoriasis
  • Vaccin Hépatite B … Alumina (car ce vaccin contient de l’aluminium – si strabisme interne en particulier), Iso Engérix ou Genhévac B  –> névrites et SEP
  • Vaccin ROR … Iso ROR / Pulsatilla   –> purpura (par baisse des plaquettes ?)
  • Désensibilisation … Iso de l’allergène utilisé en 30 CH ou 200 K 

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Lorsque les vaccinations sont multiples et les événements traumatiques répétées, il est illusoire de prétendre être spécifique : il faudra relancer globalement les fonctions déficientes du système lymphoïde (en utilisant par exemple les complexes du lab. Heel : Lymphomyosot et/ou Galium et Glyoxal).

http://healthfreedoms.org/2011/10/14/big-study-vaccinated-kids-2-5-more-diseases-than-unvaccinated/

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La guerre du golfe, au début de 1992, a été un gigantesque terrain d’expérience : 50 000 GI’s en partance pour l’Arabie saoudite ont alors été vaccinés contre les hépatites A et B et la maladie du Charbon. 8 000 autres soldats ont reçu un vaccin expérimental contre le Botulisme (ces deux derniers vaccins à cause du risque d’utilisation d’armes bactériologiques par l’armée de Saddam Hussein). Beaucoup commencèrent à présenter des symptômes dans l’avion qui les conduisait vers le golfe ! 20 000 de ces anciens GI’s  sont à présent malades et l’on a observé la naissance de plus de 2000 enfants anormaux.

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   2003 : l’on reparle du « Syndrome de la guerre du golfe » …

Douleurs musculaires, fatigue chronique, dépression, eczéma, troubles de mémoire ou du sommeil, difficultés respiratoires … les différents symptômes dont se plaignent des soldats britanniques préparés pour la guerre 2003 en Irak, semblent proches de ceux qui avaient été décrits par les anciens de la première guerre en Irak de 1991, sous l’appellation de « syndrome du golfe ». La seule différence est l’apparition rapide des symptômes après l’administration à ces militaires de cocktails vaccinaux (5 injections – dont la vaccination contre le bacille du Charbon – en 24 heures, suivies d’une sixième, cinq jours après). Deux de ces hommes ont eu des réactions tellement fortes qu’ils n’ont pu partir, un troisième a dû être rapatrié dans les dix jours !

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NB. Les dysfonctions des pôles organiques « Rate-pancréas », « Foie-VB » ou « Poumon-GI », objectivées par le BNS (plénitude, insuffisance ou dissociation), doivent vous inciter à explorer le passé médical de votre patient, mais aussi ses habitudes alimentaires : laitages, céréales, sucreries, alcool, graisses … car l’écosystème digestif, qui se gère sur le mode inflammatoire (digestion = inflammation), est fortement corrélé à l’amplification immunitaire (GALT –> SRE).  

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