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alt   Les méningites

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L’Haemophilus influenzae type B (HIB) est un germe banal des infections respiratoires de l’enfant, devenu résistant aux antibiotiques, et parfois responsable de complications méningées. C’est la plus fréquent des méningites purulentes de l’enfant de moins de cinq ans. Or, ces cas sont sporadiques, on ne peut jamais parler d’épidémie vraie. Vaccin commercialisé depuis 1992. En récente association avec les vaccins DTPC, voici le « Pentacoq« . Un large essai en pays en voie de développement (40 000 enfants Gambiens) a montré une bonne protection. Une étude finlandaise de 1999 a mis en évidence la fréquence des bronchiolites (1/1700 cas) dans ses suites.

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Quand on parle de méningocoques (Neisseria meningitidis), il faut savoir qu’il existe 12 sérogroupes dont 5 seulement peuvent engendrer des pathologies invasives (A, B, C, Y et W135). La part de responsabilité de chacun de ces sérotypes varie en fonction de l’aire géographique : aux USA, comme en Europe, les sérotypes B et C dominent. En plus, la sensibilité varie selon l’âge : B chez le nourrisson (9% de létalité, par plus grande fréquence du purpura fulminans), C pour les adolescents (19% de létalité).

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Il existe depuis longtemps un vaccin contre la méningite à méningocoques A et C, responsable – par exemple – d’une épidémie au Brésil en 1974. Ce vaccin est conseillé pour les enfants de plus de 18 mois et les adultes jeunes se rendant dans les zones à risque endémique, sa protection est de 5 ans environ. Cette vaccination est obligatoire pour les pèlerins se rendant à La Mecque, depuis l’épidémie qui y est survenue en août 1987.

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Le vaccin méningococcique A, C, Y, W135, MENVEO, est en rupture de stock pour une durée indéterminée.
A la date du 17 avril 2018, la distribution de ce vaccin est interrompue sur l’ensemble du marché français (ville, hôpital, collectivité). Le laboratoire GSK indique qu’une alternative existe ; il s’agit du vaccin tétravalent NIMENRIX.

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En Europe, les méningites cérébro-spinales à méningocoques sont rares et dues, dans plus de 50% des cas, au méningocoque du groupe B (800 souches !) contre lequel il n’existait pas de vaccin… Or, il vient d’apparaitre le MenBVac, développé par l’Institut norvégien de santé publique (NIPH) et repris par Novartis. En France, celui-ci vient d’être autorisé (3 doses) afin de faire face à l’épidémie qui sévit dans le Nord (févier 2011). La souche intéressée était la « B:14:P1-7,16 » … Elle provoque une méningite bactérienne ou une septicémie compliquées de purpura extensif (hospitalisation d’urgence obligatoire, car 5 à 10% de décès) !

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Le NeisVac-C est plus récent. Les effets indésirables suivants figurant dans le tableau ci-dessous ont été identifiés au cours d’études cliniques conduites avec NeisVac-C chez des nourrissons et de jeunes enfants âgés de 2 mois à <18 mois, chez des enfants âgés de 3.5 ans à <18 ans et chez des adultes (source Swissmédic) :

Les fréquences sont définies de la manière suivante: très fréquent (≥1/10); fréquent (≥1/100, <1/10), occasionnel (≥1/1000, <1/100), et rare (≥1/10000, <1/1000).

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FréquenceClasse Système Organe (SOC)Effets indésirables observés lors d’essais cliniques
Nourrissons/jeunes enfants âgés de 2 mois à <18 moisEnfants âgés de 3.5 ans à <18 ansAdultes
Très fréquentTroubles du métabolisme et de la nutritionperte d’appétit (30.89%)
Affections du système nerveuxpleurs (28.40%), sédation/somnolence/fatigue (36.50%)/troubles du sommeil (10.76%)céphalées (14.60%)céphalées (12.31%)
Affections gastro­intestinalesvomissement (23.14%)
Troubles généraux et anomalies au site d’admini­strationirritabilité (53.10%), fièvre (29.58%), réactions au niveau du site d’injection, y compris douleur à la pression/douleur (18.82%), gonflement (15.47%)/érythème (27.23%)/induration (14.88%)réactions au niveau du site d’injection, y compris douleur à la pression/douleur (59.92%), gonflement (24.33%) et érythème (33.44%)réactions au niveau du site d’injection, y compris douleur à la pression/douleur (83.85%), gonflement (20.00%) et érythème (30.77%)
FréquentInfectionspharyngite/rhinitepharyngite/rhinite
Affections psychiatriquesagitation/nervosité (sommeil perturbé)
Affections du système nerveuxsensation de vertige, sédation/somnolence
Affections respiratoirestoux
Affections gastro-intestinalesdiarrhéenausée, douleur abdominale, vomissement, diarrhéevomissement
Affections de la peauéruption, hyperhidroseprurit, ecchymose, dermatite
Affections musculo-squelettiquesextrémité douloureusemyalgie
Troubles généraux et au site d’injectionfièvre, malaise, fatiguemalaise, fièvre
OccasionnelAffections hématologiques et du système lymphatiquelymphadénopathielymphadéno­pathie
Affections du système immunitaireréaction d’hypersensibilité (y compris bronchospasme)
Troubles du métabolisme et de la nutritiondiminution de l’appétit
Affections psychiatriquesagitation/nervosité
Affections du système nerveuxanomalies sensorielles (par ex. paresthésie, sensation de brûlure, hypoesthésie), syncope, pleurs, convulsions
Affections oculairesœdème palpébral
Affections vasculairesbouffées de chaleur (Flush)
Affections respiratoirestouxcongestion nasale
Affections gastro-intestinalesdouleur abdominale, dyspepsie
Affections de la peauérythèmehyperhidrose, éruption
Affections musculo-squelettiquesextrémité douloureuseraideur musculo-squelettique (y compris raideur de la nuque et raideurs articulaires), douleurs au niveau de la nuque, myalgie, arthralgie, dorsalgies
Troubles généraux et au site d’injectionœdème périphérique, malaiseirritabilité, asthénie, œdème périphérique, frissonssyndrome pseudo-grippal
RareAffection du système immunitaireréaction d’hypersensibilité (y compris bronchospasme)
Affections oculairesœdème palpébral
Affections vasculairescollapsus circulatoire, bouffées de chaleur (Flush)collapsus circulatoire
Affections de la peauecchymose, dermatite
Affections musculo-squelettiquesraideur musculo-squelettique (y compris raideur de la nuque et raideurs articulaires)
Troubles générauxfrissonssyndrome pseudo-grippal 


NB. Le calendrier vaccinal 2010 recommande la vaccination antiméningocoque C de tous les jeunes de 1 à 24 ans !

Nombreux ont été les patients et les confrères de la région à nous demander conseil. Or, ce qui nous chagrine dans cette vaccination de masse (80 000 enfants), c’est que pas une voix ne s’est élevée pour évaluer le risque vaccinal. Or, les déterminants antigéniques du méningocoque sont les mêmes que ceux du gonocoque (cf. travaux de l’institut Mérieux). Il est à parier que nous allons voir se développer une épidémie quantitativement importante chez les enfants vaccinés, celle des cas de MEDORRHINUM (céphalées, angoisses, asthme … cf. votre matière médicale préférée) !

L’examen d’enfants du canton de Fribourg (Suisse), récemment vaccinés, m’a fait découvrir des troubles du comportement et de la mémoire (baisse du travail scolaire ++) et sur tous leurs BNS, un effondrement du paramètre Albumines, surprenant à cet âge. 10% de la population environ est porteuse asymptomatique, ce qui représente une source potentielle considérable de contamination, tout particulièrement au décours d’une infection grippale. Malgré cela, l’incidence en Europe est faible, environ 2 à 3 cas par million d’habitants et par an, de 2000 à 2006.

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La méningite (type C) … article publié en 2002 : Les médias ont réussi à remplir leurs colonnes ces dernières semaines avec « l’épidémie » de méningites (méningites cérébrospinales à méningocoque type C), dans le centre de la France. Dix-huit cas mortels en un an disait-on, mais aussi en Aquitaine, en Suisse romande, etc … Les deux dernières vraies épidémies ont eu lieu au Brésil en 1974 et chez les pèlerins se rendant à La Mecque en août 1987. Toujours est-il que Bernard C…, notre actuel ministre de la santé, a décidé de faire vacciner tous les enfants, de l’âge de 2 mois (!) à 20 ans contre les méningites A+C (il n’existe pas de vaccins pour la B, dont les déterminants antigéniques sont instables). La protection de ce vaccin est de 5 ans environ. 

Personne n’a proposé l’HOMEOPROPHYLAXIE en alternative à la vaccination (Meningococcinum A et C … dilué en 6K, 9K, 12K et 30K une dose/semaine). Or, c’est justement sur l’épidémie brésilienne de 1974 que des études comparatives ont été faites et que celles-ci démontrent l’égalité de protection sur deux populations randomisées (plus de 200 000 patients suivis) entre cette méthode et la vaccination classique … 

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Actualités : le 20 décembre 2012, une tragédie vaccinale a frappé le petit village de Gouro, localisé au nord du Tchad, en Afrique. Selon le journal « La Voix », au moins 40 enfants sur les 500 qui ont reçu le nouveau vaccin contre la méningite, « MenAfriVac », et âgés de 7 à 18 ans, ont été paralysés. Ces enfants ont aussi souffert de convulsions et d’hallucinations.Depuis que ces cas ont été rapportés, l’ampleur réelle de cette tragédie est en train d’être mise à nu, et les parents d’autres enfants vaccinés ont déjà rapporté d’autres effets secondaires supplémentaires. Les autorités de la région sont mises sous pression, depuis qu’un véhicule sanitaire a été incendié par des citoyens, en guise de manifestation de leur frustration et de leur colère face à la négligence du gouvernement.

« Nous voulons que l’on rende la santé qui a été volée à nos enfants » a réagi le parent d’un enfant malade !

Lire aussi : « Les vaccins du nourisson : méningites bactériennes (pneumocoques, méningocoques et haemophilus influenzae) » de Michel de Lorgeril (Collection Vaccins et société, ed. Chariot d’Or, 2019)

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A écouter : vaccin anti-méningite à la fin …

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Découvrez la video explicative du Dr Henry sur l’origine, leurs intérêts mais aussi leurs risques

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