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« Tumeurs bénignes d’origine infectieuse » pour l’occidental, elles frappent environ 10 % de la population générale, surtout les adolescents. Histologiquement, ce sont des proliférations de papilles dermiques, induites par la rencontre d’un virus HPV (dont on compte actuellement 50 sérotypes), sur un terrain favorable (baisse du niveau immunitaire le plus souvent), la transmission sexuelle est d’ailleurs bien établie dans les localisations ano-génitales.
Elles peuvent apparaître chez n’importe qui, à tout âge, les enfants et les adolescents y sont particulièrement sensibles. Presque toutes les verrues sont inoffensives, mais une fois qu’elles apparaissent sur des endroits bien visibles comme le visage ou les mains, la plupart des gens feront presque n’importe quoi pour s’en débarrasser.
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Les verrues sont de toutes formes et tailles, mais on observe surtout 5 types de verrues :
1) Verrues communes : Les verrues communes poussent généralement sur les doigts et les orteils, mais peuvent apparaître ailleurs. Ils ont un aspect rugueux et granuleux et un sommet arrondi. Les verrues communes sont plus grises que la peau environnante.
2) Verrues plantaires : Les verrues plantaires se développent sur la plante des pieds. Contrairement aux autres verrues, les verrues plantaires se développent dans votre peau, pas à l’extérieur. Vous pouvez savoir si vous avez une verrue plantaire si vous remarquez ce qui semble être un petit trou dans le bas de votre pied qui est entouré d’une peau durcie. Les verrues plantaires peuvent rendre la marche inconfortable.
3) Verrues planes : Les verrues planes poussent généralement sur le visage, les cuisses ou les bras. Ils sont petits et pas immédiatement perceptibles. Les verrues planes ont un sommet plat, comme si elles avaient été grattées. Ils peuvent être roses, brunâtres ou légèrement jaunes.
4) Verrues filiformes : Les verrues filiformes se développent autour de votre bouche ou de votre nez et parfois sur votre cou ou sous votre menton. Ils sont petits et ont la forme d’un petit lambeau ou d’une étiquette de peau. Les verrues filiformes sont de la même couleur que votre peau.
5) Verrues péri-unguéales : Les verrues péri-unguéales se développent sous et autour des ongles des orteils et des mains. Ils peuvent être douloureux et affecter la croissance des ongles.
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Les traitements conventionnels sont indiquée surtout du fait du risque de contagiosité, de l’évolution chronique, de la douleur ou gène qu’entraînent certaines localisations. Ils proposent de geler, brûler, injecter, raser, électrocuter, empoisonner ou déterrer la pauvre verrue, avec plus ou moins de succès : agents kératolytiques (ac. lactique + ac. salicylique = Duofilm), cryothérapie à l’azote liquide (- 196°), curetage chirurgical, électrocoagulation sous anesthésie locale, laser CO2, ionophorèse par le bicarbonate de soude (verrues en mosaïque des extrémités)… parfois complété par une immunothérapie générale : isoprinosine ou interféron alpha ! Certains traitements peuvent causer des cicatrices et la verrue peut repousser. Pour les patients qui en souffrent, le simple fait d’attendre peut également apporter le succès puisque 50% des verrues disparaissent d’elles-mêmes en moins de deux ans.
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La médecine traditionnelle chinoise considère qu’il s’agit d’une « non gestion des chairs » (Rate-pancréas). L’aspect viral est représenté par une « attaque de la Chaleur externe » à la peau, explique-t-il. L’aspect interne est lié au « feu du Foie » par la colère (caractère psychologique) qui finalement « assèche le Sang« , de sorte qu’il se crée des « nouures sèches à la peau ». De plus les verrues sont de localisation méridienne (observez sur quel « Tsin kan » elles se développent) !
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Lors de l’utilisation de l’homéopathie pour les verrues, de meilleurs résultats sont obtenus lorsque le remède correspond aux caractéristiques de la personne, ainsi qu’à la forme et à l’apparence de la verrue. Dans cet esprit, quelquesd remèdes sont prescrits plus souvent que tout autre –
Antimonium crudum (as) … Verrues hyperkératosique qui apparaissent souvent en groupes. L’irritabilité et une langue blanche épaisse suggèrent également la nécessité de ce remède. La personne peut également trop manger et avoir divers troubles digestifs.
Calcarea carbonica : remède indiqué dans les verrues charnues, cornées, douloureuses. Le patient est généralement frileux, paresseux et craintif.
Causticum (am) … papillome corné saignant facilement (sycose sèche). grosses verrues anciennes sur le visage (en particulier le nez), sous les ongles, ou des verrues sur le bout des doigts qui saignent facilement suggèrent la nécessité de ce remède. Les verrues ont également tendance à être dures, enflammées et douloureuses et reposent sur une peau blanchâtre et sale. Les personnes qui bénéficient de ce remède ont tendance à craindre que quelque chose de terrible ne se produise et ressentent intensément de la sympathie pour les difficultés des autres.
Cinnabaris (hg): remède courant contre le molluscum contagiosum qui a une périphérie rougeâtre et une kératose sénile (excroissances cutanées épaisses et squameuses des personnes âgées). Les personnes ayant besoin de ce remède peuvent également être sujettes à la sinusite.
Dulcamara (na): Verrues planes situées sur le dos des mains et du visage et verrues séborrhéiques brunâtres à noires sur le dos. Indiqué chez les personnes souffrant de rhumatismes qui s’aggravent par temps froid, humide ou humide.
Graphites (ch1): verrues péri-unguéales ou les verrues sur les paumes ou la plante des pieds qui peuvent être teintées de jaune. Indiqué chez ceux qui sont sujets aux cicatrices chéloïdes.
Natrum muriaticum : Verrues sur les paumes et les doigts. Le patient est sensible, réservé et rancunier. Ils ont une envie marquée de sel.
Nitricum acidum (ac) Ce remède est indiqué dans le traitement des grosses verrues fissurées ou jaune d’or qui démangent et piquent ou saignent au lavage. Ce remède est également indiqué pour les personnes anxieuses pour leur santé et craignant le cancer. Souvent utile pour les verrues endophytes qui ont une paroi cornée entourant une dépression centrale ou la verrue plantaire la plus courante
Thuya occidentalis (na) … des plis de flexion, suintantes (sycose humide). Le remède le plus courant pour différents types de verrues. Si aucun autre remède n’est manifestement indiqué, considérez Thuya. Particulièrement indiqué dans les verrues dentelées isolées qui puent ou saignent facilement ou les verrues en mosaïque sur la plante du pied. Couramment nécessaire pour les verrues anogénitales. Indiqué chez les personnes sujettes à de nombreuses excroissances ou tumeurs et qui se soucient trop de ce que les gens pensent d’eux.
On pensera aussi à leur nosode : Medorrhinum … si la situation est chronique, verrues récidivantes.
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Choix des remèdes complémentaires … NB. Les effets d’un traitement bien choisi peuvent se faire attendre plusieurs semaines, puis la verrue grossit, avant de se décoller de la peau saine « à l’emporte pièce ».
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PLANES : Berberis (al), Natrum mur., Natrum sulf., Dulcamara (na)
PEDICULEES, DENTELEES :
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DURES, CORNEES :
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MOLLES, CHARNUES :
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Ce sont des lésions cutanées bénignes survenant le plus souvent chez le sujet âgé. Il s’agit de lésions intra-épidermiques. Elles sont très fréquentes et surviennent aussi bien chez les hommes que chez les femmes. Elles apparaissent le plus souvent après 50 ans, mais des cas ont été décrits chez des adultes jeunes (dès l’âge de 15 ans). Elles sont rares chez les sujets à peau pigmentée.
L’évolution est bénigne et chronique. Les lésions se multiplient progressivement et leur taille augmente, ainsi que leur épaisseur.
Pour ralentir cette diffusion, utilisez : Baryta carbonica, Graphites ou Thuya occ.
NB. Il n’y a aucun risque de transformation néoplasique.
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Face =
Paupières = Cinnabaris (hg) … aspect de crasse sénile, Nitricum acidum (ac) …
Verrues pédiculées + lèvres, Staphysagria (na), Thuya occ. (na), Dulcamara (na) ou Causticum
Nez = Causticum, Nitricum acidum, Thuya occ.
Menton = Condurango (au) + commissures des lèvres coupées
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Cou = Antimonium crudum (as), Cinnabaris (hg), Dulcamara (na), Natrum mur., Nitricum acidum (ac), Staphysagria (na), Thuya occ. (na) … bilatérales pédiculées, Strontium carbonicum
Sternum = Nitricum acidum, Mercurius auratus
Membre sup. = Baryta carbonica, Calcarea carbonica, Ferrum …
Coude = Baryta carbonica surtout, avec : Calcarea fluorica, Silicea, Ruta graveolens (si) … Les personnes ayant besoin de Ruta sont sujettes aux blessures des tendons et du périoste des os.
Mains =
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Mains « pleines de verrues »= Ferrum picricum (fe) … petites verrues planes ou pédiculées apparaissant en grands groupes. Utile également en cas de verrues planes ou planes aux bords irréguliers qui se développent sur le visage, le cou, les poignets, les mains
Paume = Chelidonium, Natrum carb. ou Strontium carb. … verrues planes de la paume
Dos de la main =
Doigts = Lac caninum (na), Sarsaparilla (am) jointures
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Les condylomes (condyloma acuminata) apparaissent chez l’adulte (1% de la population a été atteinte par cette MST) dans la région ano-génitale. L’aspect est celui de 5 à 15 petits nodules qui peuvent proliférer en forme de chou-fleur. Ils sont induits par un virus HPV type 6 ou 11 (90% des cas) sur 80 génotypes différents. Les HPV 16 et 18 semblent associés à l’évolution vers un cancer du col utérin (1 à 2% des condylomes génitaux).
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Traitement classique : excision, laser, cryothérapie ou cautérisation à l’acide trichloracétique.
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Résume, en homéopathie, deux remèdes fondamentaux :
Thuya occ. + Nitricum acidum (condylomes saignant facilement)
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NB. les bourses, la région anale et les plis inguinaux peuvent également être touchés.
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avec si nécessaire : Luesinum … condylomes autour du rectum : en MTC, le méridien de vessie entoure le rectum !
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Cas clinique :
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NB. Certains cancers de la peau tels que les carcinomes épidermoïdes ressemblent à des verrues, il est donc important d’obtenir un diagnostic spécialisé en cas de doute.
Si des verrues génitales sont présentes, il est également important que les femmes passent un test Pap pour vérifier que des changements précancéreux ne se sont pas produits sur le col de l’utérus.
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Remèdes homéopathiques complexes :
Thuya complexe n°37 (Lehning) = Thuya occ., Dulcamara, Nitricum acid., Pulsatilla, Kalium bich. …
Complexe « Homéodose 28 » (Boiron) = Dulcamara, Nitricum acid., Silicea, Staph., Thuya occ.
Verrulia (lab. Boiron) = Antimonium crudum 9CH, Nitricum acidum 9 CH, Thuya occidentalis 9 CH
Complexe lab. Reckeweg : « R 21 » Medorrhan (Thuya D30, Psorinum D30, Medorrhinum D30, Vaccinium D30)
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Phytothérapie :
1) locale : imprégnation de la verrue et du tissu sain avoisinant avec une des deux H.E suivantes : Thuya occ. (mais allergisante !) ou Sauge off. (1 goutte matin et soir durant 2 à 3 semaines)
2) générale, si les poussées se succèdent ou si les verrues se généralisent (cas des immunodépressifs) traitement général avec : Viscum album fermenté (Iskador) ST7/ST6/ST5 (lab. Weleda) deux injections sous-cutanées par semaine.
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Immunodépression = sortie massive de verrues !
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Lithothérapie (une ampoule par jour, en perlingual et en alternant) :
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Oligoéléments : Mn-Cuivre / Cuivre-Or-Ag (alternés)
ou Poudre de Calcaire d’huître (c’est-à-dire Calcarea carb. !)dures et lisses
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